Histoire

citation ou autre

A broken family - Au début tout était bien. Au début. Tu n'avais jamais connu ton père, mais ça n'avait aucune importance. Tu savais par les récits que t'en avais fait ta mère que c'était un homme bon. Et puis tu avais tes deux mamans que tu aimais de tout ton cœur. La France et l'Indonésie, deux pays dont les cultures se côtoyaient dans votre foyer grâce aux deux femmes de ta vie et à toi, mélange de ces deux pays. Mais le bonheur n’avait pas duré. Lorsque ta génitrice avait perdu son travail, tout avait commencé à se dégrader. La jeune femme s’était mise à boire. Elle frappait régulièrement ta maman tandis que toi, petit garçon de cinq ans, te cachais dans ton armoire, les mains sur les oreilles. Ne plus entendre les cris. Ne pas sentir la peur. Ravaler ses sanglots et être le petit garçon fort dont maman avait besoin.

Elle ne supportait plus ta présence non plus. Lorsque tu tentais d’obtenir un câlin, sa réponse était méchante et brusque. Tu n’avais que cinq ans, mais tu avais déjà compris que ta première maman ne t’aimait plus. Puis un jour elle avait levé la main sur toi. Une simple gifle. Mais de là ça ne s’était plus jamais arrêté. A l’école, tu prétendais que tu apprenais le skate pour justifier tes bleus. Tu ne voulais pas que ta première maman aille en prison. Tu l’aimais de toute la force de ton petit cœur d’enfant. Même si tu savais que la réciproque n’était pas vrai et qu’elle ne pourrait plus jamais l’être.

The screams of a child - Tu n’avais pas vraiment de souvenirs de l’accident. Tu savais juste que tu étais assis à l’arrière pendant que ta mère française conduisait. Tu savais qu’elle avait bu, mais elle ne t’avait pas laissé le choix, les ecchymoses sur ton visage et ton corps t’avaient dissuadés de protester comme souvent. En huit ans, tu t’étais transformé. Du garçon joyeux et blagueur, tu étais devenu aussi anxieux et craintif qu’un petit animal traqué par une meute de chiens affamés. Silencieux et invisible pour éviter les coups. Alors tu t’étais tu et tu étais monté sur la banquette arrière. Tu ignorais encore que ce qui allait suivre serait le pire et le meilleur événement de ta vie.

Tu ne rouvris les yeux que plusieurs semaines plus tard pour apercevoir au-dessus de toi le visage ému de celle qui serait désormais ta seule mère. Ta génitrice avait été envoyée en prison et tu n’étais, légalement, plus son enfant, mais uniquement celui de ta mère indonésienne qui ne tarda pas à t’apprendre ce qui c’était passé. Ta jambe. L’opération. Tu avais pleuré en voyant l’amas de chaire difforme qui était désormais le tien pour le reste de ta vie. Beaucoup pleuré. Hurlé aussi. Beaucoup hurlé. Mais tu t’y étais fait. Même si tu en avais honte que tu ne te dévêtirais plus jamais devant qui que ce soit. La rééducation avait été longue. Autant physique que mentale. Mais tu y étais arrivé. Et un an plus tard, vous quittiez Jakarta pour une petite ville nichée au creux des collines, bien plus propice à la reconstruction d’une famille et de vos identités violentées.

The rains of blood - Tes paupières se soulevèrent péniblement en sentant quelques gouttes froides tomber sur ta peau. Tout ton cerveau te hurlait de te lever, de te remettre à la poursuite de ce taré qui avait arraché Melati à sa demeure, à sa famille. La petite sœur de ton meilleur ami. Cinq ans. Une bouille d'ange. Mais tu ne pouvais rien faire. Cela t'était tout simplement impossible. Le froid engourdissait ton corps tandis que dans ton esprit tournait inlassablement les mêmes images. Ton entrée dans la maison de Setiawan. Ta voix s'élevant pour appeler les prénoms de ta seconde famille. Un bruit t'attirant dans le jardin. Un cri étouffé. Des mouvements dans les fourrés. Ton prénom crié. La voix de Melati. Alors tu n'avais pas cherché à comprendre : tu t'étais mis à courir.

Ta vision se noircissait doucement et tu t'obligeais à battre des paupières pour rester éveillé. Ton regard s'égarait sur le trou entre les pins qui te révélait le ciel gris. Ce ciel gris qui pleurait sur ton corps à l'agonie. Tu avais fini par rattraper le kidnappeur de Melati. Mais ce dernier était bien plus fort que toi. Avec un couteau et ses poings, il avait prit le dessus sans aucune peine, dominant le combat. Tu étais tombé dans l'inconscience avant même que ton corps ne tombe entre les arbres, dans l'écrin de mousse et d'herbe qui semblait avoir été créé pour accueillir ton identité décharnée par le combat. Mais tu  ne t’inquiétais pas tant pour toi-même que pour cette adorable petite fille de cinq ans, plongée dans la noirceur de l’esprit d’un kidnappeur d’enfant. Qui savait ce qu’il pourrait faire à Melati ? Mais tu ne pouvais pas l’aider. Tu n’avais plus la force d’émettre un son, plus la force de bouger. Tu n’avais même plus la force de garder tes paupières soulevées. Et tandis que tes battements de cœur ralentissaient et que le froid se faisait plus glaçant, tu sombrais dans une bienheureuse inconscience.

Dans un écrin de verdure, un ange écarlate était étendu. Paisible, il semblait s’être endormi entre les arbres. Son teint blanc contrastait avec la nature émeraude qui l’entourait. Sur son visage mouillé par la pluie, un filet de sang se faisait voir depuis le coin de sa lèvre. Les bras étendues en croix, la nature autour de lui s’était parée de rouge tandis que la vie s’échappait peu à peu de ses plaies, le laissant rejoindre la Terre pour s’harmoniser avec le reste du monde et s’y perdre. Perdre son essence pour devenir élément de quelque chose de beaucoup plus grand. Autour de lui, seul le bruit de la pluie se faisait entendre. Même le vent s’était stoppé dans un hommage silencieux à ce garçon qui avait décidé de vouer sa vie aux autres, mais qui en était mort. Toute la nature semblait pleurer ce petit être à qui on avait arraché ses ailes, mais qui avait à jamais gardé la foi.

Félicitations !

Euan King, bienvenue sur l'île !

Je plussoie Don, il est grave attachant ce bonhomme J'ai hâte de le voir à l'oeuvre sur l'île parce que je sens qu'il va être bien différent des autres jeunes. Bref j'ai rien à redire je valide avec plaisir

Bravo pour ta validation petit délinquant. Maintenant que ta fiche est terminée, il est temps de poser définitivement tes valises, de t'installer et de commencer à jouer.
Pour commencer, tu peux vérifier que le staff a bien fait son boulot, et vérifier que ton avatar a été réservé dans le bottin, et que ton personnage a été recensé dans son pays d'origine et sur la date de son arrivée. Si tu ne vois pas ton nom sur un des trois sujets, n'hésite pas à MP un des membres du staff, on t'en voudra pas, loin de là
Une fois ça fait, tu peux aller poster ta fiche de lien et ta première fiche d'activité RP. Si besoin est, tu peux aussi aller poster un pré-lien si t'as une idée bien précise de ce que tu veux.
Voilà, maintenant t'es paré pour commencer à jouer.
Tu peux désormais aller voir ce qu'il se passe dans ton gang (intrigues ou tea time sur les autres gangs) dans le forum qui lui correspond dans la partie "A la file indienne".
Hésite pas non plus à passer dans le flood et les jeux ainsi qu'a voter sur les top-sites.

Bon jeu parmi nous !