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rp commun n°5 // ft. les représentants des gangs

Perséphone débarque dans la mairie à grande trombe accompagnée par une jeune Autre. Elle s’arrête devant le premier organisateur qu’elle croise et demande que les chefs soient convoqués pour une réunion d’urgence. Du bout des lèvres, elle annonce qu’un objet du tueur a été trouvé, qu’il faut l’identifier le plus rapidement possible. Les postiers partent en trombe après, essayant d’aller rassembler le plus de représentants possibles pour que la réunion puisse se tenir. Cette agitation attire quelques curieux, mais personne ne sait ce qui se passe, personne ne se doute de l’importance de cette réunion. C’est peut-être la meilleure chance pour l’île de retrouver un semblant de normalité. Certes, il y a surement plus de probabilités qu’ils finissent par se taper - ou s’entretuer - mais il y a bien un espoir que la situation se replace grâce à cette réunion. Une certaine fébrilité se fait sentir alors que les représentants des gangs commencent à entrer dans la mairie. Deux réunions en si peu de temps, c’est du jamais vu. Quelque chose va se produire, tous les observateurs en sont certains à présent.

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Lorsque tu vois débarquer un postier, transpirant, dans le dortoir des Magiciens, tu t'apprêtais à sortir. Mais tu t'approches de lui, alors qu'il se dirige directement vers Don. Et tu écoutes. Avec aucune discrétion. Parce que ça a clairement pas l'air d'être quelque chose de privé. Et que toutes les informations que tu peux récolter et que Harumi aurait récolté si elle avait été à ta place, tu prends. Il parle d'un indice capital pour attraper le tueur, et dit que tous les chefs sont attendus à la mairie. "Don" que tu lances dés que le postier a fini sa tirade. "Je vais venir aussi." C'est pas une question. Et c'est pas censé en être une. Bien que toute l'île pense le contraire, c'est Harumi, la cheffe des Magiciens, pas lui. Et tant que Harumi n'est pas là, c'est toi qui a ce rôle.
Cette histoire dure depuis trop longtemps déjà. Trop de personnes sont effrayées ou n'osent plus sortir de leur cabanes sordides parce qu'ils ont peur qu'un taré, ou qu'une tarée, leur tire dessus de lui. Si tu peux aider à régler cette histoire rapidement, alors c'est ton devoir. Pas seulement en tant que Vic, personnalité numéro quatre de la cheffe des Magiciens, mais en tant qu'habitante de l'île, juste.
T'arrives rapidement à la mairie, et t'es pas très sûre si Don est déjà là ou non. T'as tracé sans trop faire attention à lui. Mais devant toi se tiennent déjà quelques uns des organisateurs que tu salues d'un simple hochement de tête, ainsi que Paz, Milo et Rose. Tu les salues tous de la même manière, d'un hochement simple de tête. Parce qu'après tout, Harumi elle, aurait clairement pas fait plus.

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Tu suis. En silence. Tu suis la jeune femme qui semble vouloir t'amener jusqu'aux chefs.

Tu n'as aucune envie de t'éterniser ensuite à la réunion. La décision qu'ils prendront ne te regarde en rien. Tu n'es pas cheffe. Tu n'es rien, ici. Tu es simplement celle qui a trouvé les perles. Celle qui réussira à leur permettre de mettre un terme à toute cette mascarade, tu l'espères. Mais tu ne veux pas jouer un autre rôle que celui-ci. Toujours accrochée aux perles comme si ta vie en dépendait, tu entres dans la mairie, toujours en silence. Tu ne te rappelles plus de la dernière fois où tu as été aussi tendue, le palpitant fermement résigné à tenter une sortie fracassante de ta poitrine.

Tu pourrais pu, bien entendu, te diriger naturellement vers les Organisateurs, que tu as appris à repérer. Mais le fait d'être une Autre ne signifie pas que tu leur fasses particulièrement confiance. Et tu ne salues que brièvement la jeune femme aux traits asiatiques qui arrive, copiant son hochement de tête.

C'est sur Paz que tu poses le regard. Tu ne sais pas exactement où elle se situe hiérarchiquement, chez les Chimères, mais tu comprends qu'elle assistera à la réunion. Et, dans cette situation en particulier, c'est à elle que tu portes le plus de confiance actuellement. Tout est relatif, bien entendu, il est presque risible de parler de confiance. Mais elle n'a pas essayé de t'arracher le bandeau des mains. Elle n'a pas essayé de te conduire autre part qu'à la mairie. Elle a fait ce qu'elle avait dit qu'elle ferait. À ce stade, tu ne peux pas en demander plus. Tu t'approches de Paz, lui tend le bandeau. « Je ne suis pas cheffe, je n'ai rien à faire ici. J'espère que cette preuve vous aidera. » dis-tu simplement.

Et une fois les perles données à la milicienne, tu sors de la mairie, en évitant la foule. Il est hors de question que tu te plies à leurs petits jeux d'interrogation, ils sauront bien assez tôt ce qu'il se passe.

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Le postier n’a aucun mal à te trouver alors que tu reposes dans l’un des hamacs d’Ach-to. C’est, après tout, la zone des Maitre Jedis. T’avais besoin de te reposer, toute cette tension sur l’île commence tout particulièrement à te peser. Tu sais que c’est normal, que tout le monde se sent ainsi, mais voilà, t’as pas l’habitude. Et l’arrivée d’un postier en grande trombe ne te rassure pas, encore moins lorsqu’il t’indique que tu es convoquée pour une réunion des chefs. Génial, un autre moment passé avec la bande de bouffons qui ne comprennent pas qu’il faut collaborer. Tu n’en as pas la moindre envie, mais tu sais que ce serait manquer à ta responsabilité de porte-parole de ton groupe. Tu indiques au postier que tu arriveras sous peu, cherche rapidement Qui-Gon Jin avant d’abandonner tes recherches pour te diriger vers la Mairie. Si ça se trouve un autre postier l’aura trouvé, sinon… tant pis.

Arrivée là-bas, tu entres dans la salle pour te tenir en retrait, près de Milo, après avoir saluer les quelques personnes présentes d’un hochement de tête. Tu ne le connais pas tous et tu ne les apprécies pas particulièrement pour la plupart. Puis de toute façon, des salutations dignes de ce nom seraient sans doute plus nécessaires lorsque tout le monde serait présent, alors autant ne pas le faire deux fois pour rien. Tu croises les bras et attends que ça commence vraiment, d’ici là, il serait inutile d’en faire plus.

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T'es pas l'chef, pas le vrai, mais c'est vrai que parfois t'oublies ce détail. Parce qu'aux yeux des autres, c'est Weasley à la tête des magiciens, c'est toi qui les gère. Et c'est vrai qu'tu l'fais aussi, parce que tu sais comment ça fonctionne ici, parce que c'est toi qui récupère une partie des médicaments au port, ceux qui devraient être livrés à l’hôpital mais qui vous servent à bien d'autres choses.
Quand on vient te chercher, pour une seconde réunion des chefs, tu peux pas t'empêcher de soupirer. Tu veux attraper le tueur, ouai ; tu veux l'armes aussi, mais t'aimerais pouvoir faire tout ça sans les fatiguant débats stériles. Vous ne pensez pas de la même façon, vous ne trouverez certainement pas un terrain d'entente, tu le sens déjà.
Sauf que cette fois, Harumi t'accompagnes. T'as pas vraiment l'choix, c'est ta cheffe, mais la vérité c'est que t'es un peu soulagé. Tu seras pas le seul con à défendre votre camp, pour une fois. La japonaise trace déjà vers la mairie mais toi tu prends ton temps, tu termines la partie de carte que t'avais commencé avant de t'allumer une cigarette et d'y aller. Y a déjà du monde. Beaucoup que t'apprécie pas plus que ça, mais t'as décidé de fermer ta gueule -au moins pendant les premières minutes. Sans un mot, tu traverses la salle pour te mettre aux côtés d'Harumi. Y a déjà la représentante des sages, et les deux organisateurs que tu connais un peu. T'as bien envie de faire un doigt à Eliott, mais tu te retiens.

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Encore une réunion des chefs. Minerva n'en croyait pas ses oreilles et avait demandé plusieurs fois au messager de répéter ses mots. Apparemment, ils avaient une piste sur le tueur, tueur dont elle voulait la peau. Elle devait se rendre à la Mairie le plus vite possible cependant, avec le Roi de disparu, elle devait choisir quelqu'un pour l'accompagner. Contre toute attente, ce ne fut pas Newt son ami, ni même Reginald qui avait assuré à la dernière réunion qu'elle choisit. Non. Mais Jaylen. C'était le moment idéal pour qu'il refasse ses preuves, qu'il prouve que le bien du gang était bel et bien sa top-priorité malgré les évènements qui le dépassaient. Déjà sur les nerfs, l'Allemande ne lui avait que brièvement résumé le message du postier et ils se mirent en route sans plus tarder.

- "Prends ça comme une preuve de bonne foi, Jay. Me fais pas regretter."

Lâcha-t-elle sur le chemin vers la Terre du Milieu avant de continuer sa route en silence. Ils étaient amis, autrefois. Il s'agissait-là de sa dernière chance. Le duo arriva rapidement sur le lieu de rendez-vous, malgré les quelques curieux déjà sur-place, et entra sans plus tarder dans la Mairie. Certains chefs étaient déjà présents, d'autres non. À ce moment précis, la Reine se sentit mal de ne pas avoir pu assisté à la première réunion à cause d'une cuite et pria pour que personne ne le lui fasse remarquer. Elle salua rapidement les gens d'un signe de la main avant d'aller se placer, instinctivement, aux côtés de Zoya. Amie de longue date, elle la salua chaleureusement malgré la gravité de la situation. Minerva avait vraiment besoin de réconfort actuellement.

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On est venu t’chercher. Un sorte de messager. T’as pas tout compris. T’as juste compris que Kai pouvait pas et que toi, tu pouvais. Qu’fallait pas que tu sois seul, et que t’es un peu dans la merde parce que toi t’as aucunement la carrure d’un chef. Mais quand t’as compris que c’était, soit-disant, parce qu’on avait trouvé l’assassin ça t’a donné ce qu’on appelle du courage. Alors, t’as pris le premier venu. Tu l’avais déjà vu de loin. On se croise et on se décroise entre chimères surtout entre muses. Et le premier venu c’est @Iouri Toya. Tu l’intimes de venir, à vrai dire t’as juste barbouiller quelques mots un peu trop rapidement. “ Tueur. Chefs. Réunion. “ Quelque chose dans l’genre, et tu l’embarques avec toi. Un peu de force, si on peut appeler ça comme ça parce qu’il a pas l’air toujours commode ce dernier. Peut-être que t’auras la chance d’impressionner les gens en le ramenant avec toi.

Le lieu de rendez-vous était vaste. Quelques personnes étaient déjà là. Des magiciens, dont une qui t’foutait clairement la trouille. Une sage, si tu crois bien reconnaître. Les deux autres, c’est des alchimistes. C’est sûr. Tu connais pas grand monde et vend tes services à aucun d’entre eux. Tu ne pourras donc exercer de ton charme sur personne. Et, ça ça te fais chier. Sois quelqu’un de normal. Sois quelqu’un de normal, Ozi. T’essayes d’avoir un visage fermé. Ils l’ont tous. Tu mîmes des gestes qui ne te ressemblent pas. Hoche la tête pour saluer des inconnus. Lâche un rictus censé ressembler à un sourire. T’es ridicule. Mais tu t’assois. Tu prends place prêt à enculé celui qui a mis en danger tes gosses; d’ailleurs tu fais même signe à Iouri de venir à côté de toi. Oui, pace que bon, au moins lui il a une gueule familière.

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On aura beau le répéter autant qu'on veut, tout le monde a bien compris qu'en ce moment, c'est la merde. Ce qui te le confirme : la disparition de Salva. T'as beau essayer de le chercher, impossible de mettre la main sur lui. Mais ce qui t'inquiètes le plus, c'est qu'il t'a rien dit, et qu'il ne serait jamais parti sans un mot. Et tu t'apprêtes à repartir en forêt, pour tenter de le trouver, avant que Minerva ne t'interpelle. Un sourcil haussé, pourtant prêt à partir, tu stoppes tes mouvements. T'as beau vouloir retrouver ton ami, tu sais que si elle te demande de venir avec toi, c'est que les choses s'aggravent. T’acquiesces d'un geste de la tête, laissant tes affaires là ou elles sont, t'apprêtes à partir avec elle. Tu sais qu'elle a perdu une certaine confiance en toi, tu peux le comprendre, pourtant t'es prêt à tout pour ton gang, et ça, depuis le début. « Déconne pas, tu sais que tout c'qui m'importe, c'est le gang. » que tu réponds simplement. Et tu la suis jusqu'à la Mairie, sans un mot de plus. Mains dans les poches de ton pantalon, tu t'étonnes même de voir d'autres personnes devant. T'aperçois San vers qui tu te diriges avant d'entrer, indiquant d'un geste à Minerva que t'arrives après elle. Tu te dois de protéger ton gang, même si parfois, les moyens choisis ne sont pas les meilleurs. Devant ton acolyte, tu le salue, gardant un regard figé sur lui. « Regarde si y'a pas des trucs suspects qui s'passent autour, j'ai peur que quelqu'un foute la merde. » Tu lui fais confiance, et sans un mot de plus, tu finis par entrer à ton tour, saluant les autres d'un geste de la tête. Tu pars t'installer non loin de Minerva alors que ton regard, lui, vagabonde à travers tous ces visages déjà présents.

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T'es vite alertée par le remue-ménage. Vite sortie de ta salle de cours pour aller voir ce qu'il se passe. Tu vois la copine de Minnie, tu te demandes vaguement ce qu'elle vient foutre dans cette histoire. Et puis, les choses prennent une tournure plus officielle. Une réunion d'urgence. Un objet du tueur a été retrouvé. Tu t'éclipses deux minutes pour libérer tes élèves du jour, avant d'aller dans la mairie.

Tu vois les gens qui arrivent petit à petit, portés par le vent des postiers assez rapides pour être efficaces. Tu dis rien, encore, tu te contentes de t'installer. À côté d'Eliott, stratégiquement, tu le connais. Tu sais que plus cette salle va se remplir de représentants des gangs, et plus il va vriller. Et tu sais aussi que ça va être bien assez la merde pour pas qu'il en rajoute. Tu t'fais le garde-fou de ton collègue, et tu montres dans quel camp tu te trouves : celui de la neutralité, celui des Autres.

Minerva arrive, tu lui fais signe. Elle manque pas l'occasion de venir te rejoindre, et tu remarques vite que ça a pas l'air d'aller pour elle, alors machinalement, tu lui prends la main. « Rose a donné un truc à Paz avant de sortir, c'est sûrement l'objet dont ils parlent. » que tu lui glisses, estimant qu'elle a largement le droit de connaître l'éventuel implication de sa copine dans cette affaire. Et puis, comme tous les autres que tu salues d'un sourire et d'un signe de la main quand ils rentrent dans la mairie, tu attends.

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T'es devant la mairie lorsque tu vois le bras-droit de la Milice arriver vers toi. Et t'écoutes ce qu'elle dit, intéressé, mais la mâchoire serrée. C'est de leur faute, tout ça. Aux gangs. Tu diriges les postiers vers les différents chefs de gang, avec une voix douce et paternelle. Après tout, t'as toujours été comme ça, doux et paternel. Sauf avec les idiots qui font partis des gangs, c'est tout.
Les chefs arrivent les uns après les autres. Chefs, ou pas. Tu regardes arriver Oswald, une muse sans importance, suivi de Iouri, qui se balade sur l'île avec des bleus tout le temps, et qui semble aujourd'hui particulièrement mal en point. Où est Zeus ? Où est le bras droit de Zeus ? C'est ridicule.
T'entres dans une pièce de la mairie, laissant les autres entrer à leur tour, et vite Zoya vient s'installer à côté de toi. Et tu sais pourquoi. Elle sait que tu sais pourquoi. Et ça te donnerait presque envie de sourire si vous étiez dans une autre situation. Mais vous êtes pas dans une autre situation. Et ça fait quand même beaucoup de personnes de gangs dans la même pièce, et t'as l'impression d'étouffer. Tu scelles tes lèvres et te dit qu'à part si la situation l'exige vraiment, tu diras rien. Comme ça, au moins, tu risques pas de faire de bêtises.

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tu sors tout juste de chez toi lorsque tu entends l'alias de la reine des enfers s'échapper des lèvres d'un postier à l'air agité. tu tends l'oreille pour entendre ensuite ce dernier évoquer perséphone et une réunion d'urgence. tu fronces les sourcils en t'approchant pour mieux comprendre que bianca est introuvable et qu'en son absence, paz demande que ce soit jader ou toi qui la rejoigne à la mairie. ne sachant pas plus où se trouve cerbère, tu décides d'y aller toi-même. le postier te remercie à demi-mots, la voix tremblante, sans doute apeuré d'avoir failli à sa mission de trouver votre leader. tu y prêtes à peine attention, ce n'est pas comme si vous en saviez beaucoup plus sur ses activités ces derniers jours, de toute façon. t'as l'impression que nombreux sont ceux qui disparaissaient quand les choses deviennent un peu trop sérieuses, ces derniers temps. à croire qu'être un leader ne veut pas dire la même chose pour tout le monde.

il ne te faut pas longtemps pour arriver à la mairie mais tu ne peux pas t'empêcher de soupirer en voyant qu'un attroupement de curieux s'est déjà formé devant le bâtiment. certains se trouvent sur ton passage et tu ne manques pas de bousculer ceux qui traînent un peu trop à s'écarter. tu pénètres dans ce lieu qui n'est que rarement de bonne augure alors qu'on t'indique la pièce où sont déjà réunis bon nombre des représentants des différents gangs. tu n'es pas un habitué des réunions de ce genre, ton rang moyen te permettant bien souvent d'y échapper. mais tu reconnais malgré tout la plupart d'entre eux, que tu salues à ton tour d'un signe de tête. tu ne manques pas de remarquer que dionysos et arès semblent être les représentants des muses en ce jour, et tu réprimes difficilement un soupir dédaigneux, peinant à croire qu'ils étaient ce qu'il y a de mieux pour représenter une partie de votre gang. tu prends finalement place aux côtés de paz, avec qui tu feras probablement front quoiqu'il arrive, au moins en apparence.

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Tu regardes les Postiers partir avec les sourcils froncés. T’arrêtes celui qui part pour prévenir Hadès, ta chef. Ce n’est pas que t’as un motif ultérieur (quoi que), mais tu veux t’assurer de ne pas être seule dans cette réunion sans allier dans l’hypothèse où Bianca serait introuvable. « Si tu ne la trouves pas rapidement ramène moi Cerbère ou Sphinx. » En espérant qu’un des deux soit dans les parages quand le postier arrivera. Ça te fera au moins une personne de confiance.
Suite à quoi tu t’installes dans la pièce. Rose ne reste pas longtemps avec vous, réalise peut-être que ce n’est pas sa place au fond. Tu prends le bandeau lorsqu’elle te le tend, te permettant un commentaire par la même occasion : « Si un jour t’as envie de te rendre utile, les portes de la Milice te seront ouvertes. » Tu lances l’invitation à voix basse, t’assurant qu’elle est la seule à entendre. Elle fera ce qu’elle veut de cette proposition, mais au moins t’auras pas ignoré un potentiel bon élément.

Et tu recommences à attendre, haussant les épaules en réponse à ce que te dit Milo. Qu’est-ce qu’il veut que tu fasses d’autres ? Oh t’aurais bien gardé la découverte pour toi si tu avais été celle qui l’avait fait, mais c’est pas le cas alors, tu dois improviser un peu. Tu observes les chefs - ou leur équivalent - qui entrent. Tu saluent Oz et Iouri d’un signe de tête et un mince sourire trouvant tes lèvres lorsque Jordan vient se poster près de toi. Les Chimères sont les plus représentés - à défaut d’être les mieux représentés - et ça t’arrange bien.

Lorsque tout le monde est là, tu poses le bandeau sur la table et l’ouvre pour dévoiler les perles qui se trouvent. « Une Autre a trouvé ces perles près du dernier cadavre. » Tu ne dévoiles pas le nom de celle qui les a trouvé, mais lui donne le mérite. « Elles appartiennent très certainement au tueur. Et considérant que les deux victimes étaient des Sages, je suppose que le tueur a soit une vendetta contre eux, soit qu’il est l’un d’eux. » Tu commences sans doute très fort avec des accusations à peine voilées, mais bon, tu fais avec ce que tu sais. Avec de la chance Milo ou l’autre chef sage pourrait identifier le propriétaire du bracelet.  

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Minerva écoutait attentivement ce que disait Zoya, toujours main dans la main. Apparemment, Rose avait trouvé une énorme piste menant au coupable. Fière de sa fiancée, les yeux émeraudes de l'adulte se mirent à briller et elle chuchota par la même occasion un "Merci ..." à son amie de lui en avoir parlé. Elle haussa d'ailleurs un sourcil en voyant certaines Chimères débarquer -alors que c'était une réunion de chefs- sans pour autant le souligner, préférant garde sa rage et ses nerfs pour lorsque les informations tomberont. Et elle faisait bien.

Lorsque Paz commença à dévoiler les informations en omettant totalement qui avait trouvé cet indice si crucial, la Reine ne put s'empêcher de la couper en disant simplement, sur un ton extrêmement neutre mais assez fort pour que tout le monde puisse entendre.

- "Rose Kalokola a trouvé les perles, au fait." Le mérite devait entièrement être donné à sa chérie et elle venait de s'en assurer.

Elle observa le bijou sans le reconnaître et poussa un soupir de soulagement. Cela voulait dire que les Alchimistes étaient innocents dans cette histoire. C'était déjà ça. Milo s'exprima alors, détaillant la dernière victime du fameux tueur avant de lui-même récupérer les pierres. Durant ce laps de temps, Minerva en profita pour donner un léger coup de coude à Jay histoire de lui faire remarquer que cela ne venait pas chez-eux.

Lorsque le nom du coupable fut dévoilé, un certain Lenny Pecks, la demoiselle sentit son sang bouillir. Alors c'était à cause de lui qu'ils avaient été contraint de révéler leur secret au reste du gang ? Que Bérénice s'était faite la malle ? Terminé la réunion, l'Allemande avait sa cible. Elle lâcha la main de Zoya avant de se lever et dire à haute voix, d'une façon dont elle n'avait jamais parlé avant.

- "Et bah génial alors. On sait qui s'est." Elle fusilla du regard Milo et Joy, les chefs des Sages, et continua en détournant les yeux. "Alors partons en sainte croisade pour aller niquer ce connard. Il va crever autant de fois qu'il a tué ce p'tit merdeux. J'espère que personne n'est contre ça n'est-ce pas ?" Très remontée dans ses mots, elle lâcha un regard plutôt insistant vers Don. Depuis "l'alliance" forgée sans son réel consentement par Reginald, elle avait dû lui faire face et travailler avec lui. Ils ne s'entendaient pas, non. Mais elle comptait actuellement sur sa soif de violence pour la soutenir.

Elle donna aussi un coup de pied dans la chaise de Jaylen. C'était le moment qu'il lui prouve que le bien du gang était sa réelle priorité.

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C’est finalement le bras droit de la milice qui prend le contrôle de la réunion. C’est bizarre, tu te serais attendue à ce que ça soit un organisateur, mais au final… Est-ce surprenant qu’ils font pas leur boulot ? Probablement pas. T’écoutes ce qu’elle dit, te demande ce qu’ils ont pu trouver du tueur, t’écoutes sans trop de préoccuper de ce qui est dit. Même les accusations contre les sages ne te font pas broncher plus que ça. Et pourtant t’es attachée aux tiens, c’est juste que si y’a un tueur dans vos rangs, t’as pas spécialement envie de le protéger. T’attends de voir si tu reconnais quelque chose avant de prendre la parole. Si Perséphone a raison, tu coopéreras, si elle a tord, tu te feras un plaisir de l’envoyer promener, mais rien avant.

Sauf que tu vois les perles. C’est rapide alors qu’elles sont posées sur la table. Tu penses les reconnaitre, mais ça peut pas être ça. L’émotion te prend par la gorge alors que Milo prend la parole. Et ça commence à confirmer ta peur. Mais rien n’égale ce que tu ressens lorsqu’il dépose les perles devant toi. Merde. Tu sais à qui elles appartiennent. Tu le sais parce que c’est toi qui lui a offert. Et tu te sens conne. Terriblement stupide. Tu réfléchis même pas un instant, tu laisses les perles et ce qui représentent sur la table, n’écoutant même pas le discours de la Reine des Alchimistes. Tu t’en fiches éperdument à présent. Tu veux juste. Taire ses émotions. Le taire lui, de tes mains s’il faut. Alors tu ne dis rien et tu te diriges vers la sortie.

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Tu espérais clairement voir Bianca. Mais elle arrive pas, et c'est Jordan un autre Milicien qui vient à sa place. Tu le connais pas, mais tu le salues. Tu salues tout le monde, et tant pis si c'est pas le genre de trucs que feraient Harumi. Il est franchement temps qu'en tant que chef, tu commences à faire en sorte que les gens te prennent au sérieux. Qu'ils la craignent, pourquoi pas. Mais dans des moments comme celui-ci, de craindre la personne, ça sert à rien. Et même si t'as pas forcément confiance dans le possible travail d'équipe que vous pourrez mener, t'espères au moins faire partie de ceux qui feront tout pour que ça se termine pas en baston générale.
Paz montre la preuve à tout le monde, et un mec des Sages la récupère. L'info tombe rapidement : ça appartient à un Sage, un certain Lenny Pecks. Et les conclusions tombent rapidement : c'est à lui, donc c'est lui le tueur. Tu tirerais pas des conclusions si hâtives. Clairement, les perles auraient pu tomber avant et le corps serait mort à côté, donc le sang aurait coulé dessus, par exemple. Mais manifestement les autres possibilités effleurent pas l'esprit de la cheffe des Alchimistes qui prend la parole pour dire quelque chose de franchement déplacé.

Le regard que tu poses sur elle est clairement mauvais, et ça pourrait presque ressembler à un regard que donnerait Harumi à quelqu'un qu'elle aime pas. En général, tu juges pas les gens rapidement comme ça, tu décides pas si t'aimes ou non les gens sur une phrase ou une parole. Mais là, t'as décidé que tu le ferais. Cette fille n'a rien à faire là. "C'est vrai. C'est une bonne idée. Oeil pour oeil, dent pour dent. J'avais pas compris que c'était comme ça que ça fonctionnait sur cette île." T'as laissé le dégoût transparaître dans tes mots. Une croisade ? Niquer ce connard ? Puis cette façon qu'elle a, de lancer ce regard insistant envers Don, t'aimes pas ça. Pour qui elle se prend, l'autre reine des abeilles ? "Si c'est lui, faudra trouver un moyen de le punir pour tous les morts. Mais je suis pas persuadée que d'aller le "niquer" soit une merveilleuse idée." T'ajoutes sans trop laisser le temps à quiconque de parler. "Puis, sans vouloir offenser sa majesté, le gars a une arme à feu en sa possession. Tu peux bien partir en croisade tant que tu veux, il va te voir débarquer, il va te tirer une balle dans la tronche. C'est tout."

T'as probablement trop parlé. Mais le bon point, c'est que finalement, quand t'aimes pas quelqu'un, t'as des comportements qui ressemblent vachement à ceux d'Harumi, finalement.

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T'écoutes ce qui se dit, de tes yeux qui s'écarquillent en voyant les perles qu'on vous montre. C'est pas à vous. C'est pas à l'un d'entre vous. Et ça te rassure, quelque part. De te dire que cette preuve n'appartient à aucun des tiens. Tu sais pas comment t'aurais réagit en sachant qu'un alchimiste était impliqué. T'aurais certainement vu rouge. Alors tu restes à ta place, croise tes bras sur ton torse. Le visage toujours fermé, même lorsqu'un nom est donné. Lenny. Lenny Pecks. Ce nom, tu le connais. Ca fait remonter la disparition de Salva dans ton esprit. Et beaucoup d'autres questions, surtout concernant cette arme qui a été utilisée. Ca te surprend, tu ne peut pas le nier. Moins pourtant que la réaction de Minerva. Tes yeux qui s'écarquillent de plus belle à l'entendre parler. Ton corps qui se secoue au coup de pied qu'elle donne dans ta chaise. Tu l'observes, de ce regard noir qu'on te reconnait. T'es ébahit par ses mots alors qu'une autre prend la parole. T'attrapes le bras de la reine pour la rasseoir, regard sombre qui la transperce. « Tu veux faire tuer tout le gang ou quoi ?! » que tu t'exclames dans un élan de lucidité face à ces propos. Qu'importe la décision qui sera prise, tu sais bien que tu ne seras pas le seul à décider. Que le dénouement pourrait être bien loin de ce que t'espères. Tu finis par te retourner vers les autres, tentant de suivre ce qu'il se dit déjà. Tu vois l'une d'entre elle partir en te demandant ce qu'elle fout alors que vous commencez tout juste la réunion. Perplexe, tu te tourne vers Harumi, gardant ce semblant de clairvoyance. « De toute façon, que ce soit lui ou pas, compte tenu de ce que vous dites, faudrait peut-être penser à le confronter à vos accusations, non ? » Tu te doutes bien que ça pourrait ne mener à rien, mais t'aurais au moins le désir de vouloir tenter la chose. Puis tu continues de laisser ton regard vagabonder sur ces gens, ce n'est pas avec quelques mots que tu pourras tempérer les autres, mais t'aimerais au moins pouvoir essayer. Eviter un nouveau drame, c'est aussi pour ça que vous êtes là au final.

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Le nom te dit pas grand chose. Tu l'as sûrement croisé une ou deux fois, mais c'est pas ça qui te fait serrer la mâchoire. De tous les gangs, ça te serait jamais venu à l'esprit d'accuser les Sages, et pourtant... Minnie parle, et t'as brièvement envie de lui mettre une gifle pour qu'elle se rassoit et qu'elle se taise. « T'as cru que la vie, c'était un film ? Il est armé, Minnie. Et pour le moment, on est sûrs de rien. Moi je suis contre, sweetie. » Que tu lâches en la regardant directement. Et t'es plutôt rassurée de la voir se faire remettre à sa place C'est le mieux à faire, pour le moment.

T'entends un truc plutôt sensé et intelligent dans la bouche d'Harmi. Et tu t'apprêtes bien à ajouter un truc, sauf que tu vois une des Sages qui se lève. T'es pas spécialement proche d'elle, tu la connais juste de visu, vous vous connaissez tous plus ou moins de vue. Mais puisque personne ne semble réagir à son départ, tu te lèves à ton tour. Les débats risquent de durer des heures, de toute façon. Et tu vas la voir. Aussi simplement que ça. « Joy, c'est ça ? » Tu la touches pas, tu la brusques pas. C'est pas une de tes gamines, elle, tu la connais pas, alors tu tâtonnes un peu. « Tu veux qu'on sorte deux minutes ? Ça te fera du bien de prendre l'air, je crois. » Ton but, c'est pas de la forcer à se rassoir violemment dans cette foutue salle. Parce que vu la façon dont elle s'est barrée, sans rien dire, soit elle est bouleversée, soit elle a envie de niquer des mères : dans les deux cas, lui donner des ordres ne servira à rien du tout.

« J't'accompagne. On est pas obligées d'faire connaissance ou de se forcer à s'apprécier, okay ? Par contre, on va avoir besoin de chacun de nous là-dedans, donc j'te laisse pas te barrer ou je sais pas quoi. Tu peux me crier dessus ou me frapper, si tu veux, j'm'en balance, si ça te fait du bien, mais on va avoir b'soin des Sages, là-dedans. Okay Joy ? » T'as pas voulu te montrer autoritaire ou quoi que ce soit. Mais puisque tout le monde a l'air de s'en foutre qu'une Sage se casse en découvrant l'identité potentielle du tueur, fallait bien que tu tentes de la retenir, toi. T'as pas idée à quel point ça la concerne personnellement, tout ça. Mais ça concerne directement son gang, et vous êtes personne, tous, pour prendre des décisions sans l'un des chefs des Sages.  

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Toi, t'écoutes. Tu regardes un peu tout le monde. T'entends un peu. Tu veux réagir. Tu veux que les chimères réagissent. Tu veux pas spécialement autant de violence. Tu veux pas spécialement autant de gangs les uns contre les autres. T'es trop naïf, trop con toi. Tu veux que tout s'arrange. Naïf. Naïf. Naïf, imbécile. Tes doigts serrent doucement ce qui te sers de pantalon. Iouri pourrait tout de même ouvrir sa gueule, non? T'es rassuré aussi. Parce qu'on a retrouvé le tueur. " Au fait, on va en faire quoi? Parce que... On lui en a voulu de tuer des gens, mais on va le tuer aussi? " Question conne. Bien sûr qu'ils vont le tuer. Et toi aussi, tu veux qu'il soit mis hors de service parce qu'il a mis en danger tes enfants, il a mis en danger Ruben. Il a mis en danger tes amis, tes amours et tes emmerdes.

Tu vois Joy se faire la malle. Pendant que les autres essayent de calmer les plus agressifs, et les plus impulsifs. T'as toujours l'air d'un ovni ici. Mais tu vas soulever des questions importantes peut-être. " Y en a une qui est parti et c'est une sage. Et une autre. Peut-être qu'elles sont complices, ou peut-être qu'elles vont casser la gueule de ce Lenny, on fait quoi là? Allô? Est-ce que vous me comprenez tous, parce que peut-être que vous parlez pas tous anglais hein. " Tu regardes autour de toi. Des gens de toutes horizons. Oui, ton regard n'ose frôler Harumi, tu commences à te lever doucement. " Elles se tirent! " Ta voix se fait entendre parce que t'as frappé la table comme un abruti.

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T'es soulagé quand t'apprends que c'est pas quelqu'un des Autres. Vraiment soulagé. Tu te serais pas imaginé devoir décider de la punition de l'un de ceux que tu considères parfois comme tes propres enfants. Même si la majorité du temps, t'en as plutôt rien à faire et t'es juste là quand ils ont besoin d'aide. Tu pousses un soupir léger de soulagement. Mais un Sage ? C'était le seul gang que t'arrivais encore un minimum à respecter, principalement grâce à Joy et à ses remarques de la dernière fois. Principalement parce qu'elle était la seule qui avait l'air un minimum censée. Aujourd'hui y'a plus de monde, et alors que t'écoutes la cheffe des Alchimistes parler, tu te dis que c'est pas une bonne chose. S'ils sont tous dans cet esprit là, ça risque de vite tourner au drame, cette réunion. Sauf que Harumi, le bras droit des Magiciens lui répond, et elle semble raisonnable. Étonnamment raisonnable contrairement à ce que t'as entendu d'elle sur l'île. Après elle, les réactions s'enchainent. La cheffe des Alchimistes se fait rasseoir par celui qui l'a accompagné, qui doit être le chef des Alchimistes, même si dans ton souvenir, il a pas cette tête là.
Joy semble vouloir s'en aller, et alors que tu vas te lever pour aller lui parler, Zoya te bat. Ouais, probablement une meilleure idée. Zoya est bien meilleure que toi pour gérer les situations comme celles-ci, quelle qu'elle soit.
Tu voulais garder tes avis pour toi, vraiment. Mais lorsqu'un gars des Chimères, Dyonisos, parle, tu sens ton sang chauffer. Qu'est-ce qu'il peut en déblatérer des conneries, à la seconde, lui. "Mais calme toi. Elles discutent, elles partent pas." Tu te retiens de lever les yeux au ciel. "Tu crois vraiment que si elles étaient complices, elles seraient juste parties comme ça, en rendant ça si évident ? Elles sont pas stupides." Zoya l'est pas, en tout cas. Quand à Joy, pour le peu que tu sais d'elle, elle l'est pas non plus. Tu t'es pas décollé du mur sur lequel t'es collé, et après avoir parlé, tu perds ton regard dans le vide. T'as rien à proposé. Et t'as clairement pas envie de prendre aucune décision en coopération avec des personnes qui connaissent clairement pas le sens du mot.

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Tu les observes juste, étrangement calme, tu fermes ta gueule, et c'est vrai que ça te ressemble pas vraiment. Tu continues de rien dire, même quand les prochains qui entrent ne sont absolument pas des chefs ou même des représentants. Y a Iouri et pendant une seconde, ta gueule est déformée par une grimace de colère. Mais t'as pas envie de passer pour un con, t'attends juste qu'on trouve le nom sur les perles et c'est vrai que ça te parait presque trop facile. Du moment que cette histoire se termine, au fond, tu t'en fiches. Un nom est prononcé et tu l'connais pas vraiment, même si tu penses l'avoir déjà croisé. Un sage. T'as un petit sourire satisfait, parce que t'étais certain que c'était pas un magicien, et ça te convient très bien. Sauf qu'en un coup, tout le monde s'excite. Minnie, la chef des alchimistes, est bien partie pour défoncer le potentiel coupable, et apparemment, elle veut que tu la suives. A son regard, t'hausses simplement un sourcil. Pour que des magiciens meurent dans le lot ? Non merci. Qu'ils envoient la milice se faire tirer comme des lapins, ça t'arrange.
Joy est pas loin de s'en aller et tu veux aller l'intercepter, quand c'est l'organisatrice qui va lui parler. Tant mieux, parce que toi tu l'aurais arrêté en lui éclatant la tête contre un mur. T'es surpris que ce soit les sages, c'est vrai, parce que le meurtre par arme à feu ne ressemble pas à l'image chill que t'avais d'eux. Enfin, ça ne rend pas les autres sages coupables, sinon Milo n'aurait pas révélé le nom aussi librement.

Harumi intervient et t'es d'accord avec elle, pour une fois. Puis y a la muse, véritable étrangeté de cette réunion, qui ouvre sa gueule ; et même si t'essayes de pas réagir, ça devient de plus en plus compliqué. Il tape du poing sur la table et tu lèves les yeux au ciel en crachant la fumée de ta clope. T'es encore une fois surpris, parce que t'es d'accord avec Eliott, pour le coup. Tu diras rien, parce que ça lui ferait trop plaisir, ce petit con prétentieux, qui s'croit au dessus de tout le monde.
Tu fermes les yeux une seconde, parce que t'as juste envie de te casser. Putain, finalement, si tu trouves l'arme, la première belle que tu tireras sera dans ton crâne. T'es pas prêt à gérer d'autres crises du genre. Tu lèves un peu la voix, pour te faire entendre au milieu de ce beau monde qui discute, et ton accent italien, ta voix rauque par la cigarette, vibre au milieu des murs de la pièce : "Il va mourir." tu lances un regard appuyé à ceux qui pourraient prétendre le contraire -Oz, Harumi qui ne semblait pas d'accord. "J'dis pas ça pour nous, même si j'ai très envie d'le tuer. J'arrive pas à croire que j'suis l'seul qui réfléchi ici, mais putain, je vous pensais pas aussi naïfs. Même si notre décision finale le laisse en vie. Il a tué plusieurs personnes. L'île se vengera, les habitants auront sa peau, avec ou sans notre accord." tu tires sur ta clope, parce que tu sais que tu seras le premier à échauffer le mouvement de foule, le premier à lever ta fourche imaginaire. "D'ailleurs, ce serait une bonne idée de leur offrir ça. Qu'ils puissent tous se venger. Sinon on va se retrouver avec une foule en colère sur les bras et j'ai pas envie de gérer ça, bordel."
Tu continues de surveiller l'organisatrice et la sage du coin de l'oeil, t'as pas envie qu'elles se cassent, et tu fais pas confiance aux autres, avec leur sacro-sainte-neutralité. "Mais c'est vrai qu'on ne peut pas le confronter comme ça. Il peut pas savoir qu'on pense que c'est lui." et c'est toi qui dis ça, t'es choqué. Il y a même pas un an, tu serais déjà dehors pour aller chercher ce Lenny -et mourir, au passage, une balle entre tes beaux yeux. "J'connais pas ce type, mais je suppose qu'il y a un moyen. Il va souvent chez les putes ? Si jamais, on l'choppe en pleine action, il aura pas l'arme sur lui, sauf s'il la range dans son cul."

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Ah bah t’avais raison. Le tueur était un sage, un certain Lenny Pecks. Tu ne dis rien sur le coup, te contentant d’observer Milo en silence. Tu supposes qu’il se sent coupable, un sentiment fort inutile, mais compréhensible vu la situation. Le réconforter serait sans doute la chose à faire, mais pas maintenant, pas devant tout ce public. Et tu n’en as pas de temps, la Reine Alchimiste commençant une tirade en faveur d’une croisade contre le tueur. Tu croises les bras devant cette proposition. Oh, tu n’es pas contre. Tu l’aurais tué toi-même ce connard, mais tu supposes que ça ne passera pas au conseil. Comme de fait, les oppositions fusent, Harumi des Magiciens qui sort quelque chose d’étonnement sensé, un Alchimiste que tu ne connais pas fait de même. Toi tu ne dis rien, attendant le bon moment pour prendre la parole. Même lorsque Oz souligne le départ d’une Sage et d’une Autre, tu restes silencieuse, en partie parce que t’es devancée par un des organisateurs. Tu prends tout de même le temps de faire un petit signe de tête à @Oswell Johnson histoire qu’il ne s’en fasse pas plus que ça.

C’est finalement Weasley qui fait la remarque la plus intelligente de la bande et ça, ça t’étonne beaucoup. T’aurais presque envie d’applaudir pour le féliciter du moment de brillance qu’il a. Parce que oui, il va mourir, c’est évident et tu supposes que l’ile ne vous pardonnerait pas de le tuer d’une façon trop facile. T’aurais préféré, ça aurait été plus propre, mais bon. L’île va demander du sang et leur refuser n’était pas à votre avantage. Reste à savoir comment le choper, tu refuses de risquer la vie d’une muse, encore moins celle de ton mari. Alors tu te décides finalement à prendre la parole. « Chaque chose en son temps, nous pourrons décider de sa mort lorsque nous l’aurons capturé et confronté avec les accusations. » Des détails considérant que t’es plutôt certaine de sa culpabilité. Reste à savoir comment le capturer avant de penser à comment le tuer. « Je ne pense pas qu’il va suffisamment chez les Muses pour que ça puisse nous servir. Parce que s’il ne vient pas de lui-même, il serait louche de lui proposer. Surtout qu’au final, il faut récupérer l’arme en même temps sinon on risque d’avoir un autre tueur sur les bras. » Tout ça sans risquer la vie de qui que ce soit complique les choses. Oh tu pourrais faire la martyr et te proposer pour l’appréhender, mais tu supposes que les Sages ne te laisseront pas et de toute façon tu n’as pas spécialement envie de mourir.

Mais voilà, pour l’image, tu ne peux pas que refuser de risquer les tiens. « C’est un Sage, peut-être qu’il a tissé des liens avec vous qui pourrait lui faire baisser sa garder ? » Tu regardes @Milo Gallagher à défaut de voir l’autre Sage. « Sinon il faut le prendre par surprise, avant qu’il ait le temps de dégainer. » Une embuscade à défaut de mieux. Ce n’est pas l’option que tu préfères, mais ça reste une possibilité.