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 :: LA DEUXIÈME PETITE ÉTOILE :: zones neutres :: le port
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2015 ~ You better run or hide [Mikhaila]
Mallory Egerton

Mallory Egerton
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MessageSujet: 2015 ~ You better run or hide [Mikhaila]   2015 ~ You better run or hide [Mikhaila] EmptyVen 13 Déc - 19:11

You better run or hide


« LÂCHE MOI FILS DE PUTE ! »

Ce cri, c'est un peu celui d'un animal qu'on égorge, vicié par le manque d'air et de moyens. Mains et bras ligotés par une corde épaisse, Mallory se débat comme une furie depuis que le bateau est arrivé. Ça a même commencé bien avant, il a sûrement fait peur à la moitié de l'équipage et des prisonniers qui étaient avec lui, quand il a fallu quatre hommes pour l'obliger à grimper le ponton, qu'il a fait mine de se calmer ensuite pour mieux foncer en courant jusqu'au bastingage pour mieux essayer de se jeter par-dessus la balustrade, directement dans l'océan bouillonnant avec  une seule et même idée en tête : rejoindre la côte, s'enfuir, sauter dans un avion et repartir à Paris retrouver Caspian. Des semaines qu'ils sont séparés depuis son expatriation, c'est devenu insupportable pour son esprit maltraité qui n'a jamais réclamé que la présence de son frère pour pouvoir survivre, c'est toujours comme ça que ça a marché. Conscient que la mort le guettait de bien trop près s'il s'éloignait trop de son jumeau, il a tenté de plonger, a été retenu par un type dont il ne se rappelle même pas du visage. Tiré en arrière, il a frappé le garçon de toute la force de ses poings osseux, avant d'être maintenu sèchement par l'équipage.

Les hommes se sont faits frapper, coups de poing, pied, tête, il en a même mordu deux jusqu'au sang. Finalement maîtrisé au sol malgré ses cris désarticulés et étranglés, on a fini par considérer que l'attacher était le seul moyen. Enfermé dans une cabine étroite et sombre le temps du trajet, il a la voix brisée quand il descend le ponton sur le port, ce qui ne l'empêche pas de se débattre encore furieusement pour échapper aux deux hommes qui le balancent sur le pavé. Il va se détacher, faire demi-tour, se planquer dans la cale et s'enfuir. La seule chose qui compte, c'est ça, et quand ses dents claquent à deux centimètres de l'un de ses geôliers s'apprêtant à le détacher pour le balancer plus avant avec les autres suivant sagement la ligne d'arrivants comme des putains de moutons stupides, la gifle qu'il finit par recevoir est très loin de calmer ses ardeurs. C'est pire.

Parce que des heures dans cette cale silencieuse ont déclenché une crise. C'est pour ça qu'il a hurlé ; pour ça aussi qu'il s'est jeté contre la porte à en avoir des bleus plein les bras, incapable de faire ce qu'il aurait fait en temps normal si ses mains n'avaient pas été liées, se griffer à sang les  bras, le cuir chevelu, le visage. Il a encore les yeux exorbités par la folie quand on le force à l'immobilité. Les deux hommes se sont éloignés, et quand il se retourne pour regarder qui a saisi la corde qui le retient encore pour le détacher, c'est un regard de femme qu'il croise, silencieux, mais attentif. Comme on regarderait un chien enragé à deux doigts d'attaquer. Il n'est pas à deux doigts en fait, aussitôt qu'elle aura coupé ses liens il va la défoncer et repartir dans l'autre sens. « Tu fais quoi là ?! gueule-t-il en direction de l'inconnue, qui a avancé les mains vers lui. » Elle veut quoi, l'aider ? Il a pas besoin de son aide ni de celle de quiconque, il veut juste rentrer chez lui, c'est quand même pas compliqué à comprendre, merde. Ses  bras tirent sur les liens qui le retiennent, il ne tient plus en place. Les voix au creux de son esprit sussurent et crient à la fois, des choses auxquelles il doit absolument obéir. Reste pas là. Casses-toi. Vite, frappe-la et tire-toi, connard.
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Mikhaila Plizetski

Mikhaila Plizetski
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MessageSujet: Re: 2015 ~ You better run or hide [Mikhaila]   2015 ~ You better run or hide [Mikhaila] EmptySam 14 Déc - 0:29

You better run or hide


​La routine, t'y as toujours trouvé un certain réconfort. L'ex-militaire que t'es a jamais réussi à vivre sans une routine bien établie. Tu te réveilles toujours avec le levé du soleil, peu importe à l'heure à laquelle tu vas au lit. D'ordinaire, tu vas prendre une douche puis tu vas t'installer à Azkaban. Cependant, aujourd'hui, c'est différent. Aujourd'hui, c'est la seule journée du mois où tu vas pas nettoyer le sang maculant le ring (parce que t'es un peu maniaque sur les bords) pour te diriger vers le port. Parce qu'aujourd'hui, c'est le premier jeudi du mois, et donc, par conséquence, c'est la journée où de nouveaux jeunes gens (trop jeunes pour être ici) viennent vous rejoindre. Alors toi, tu te diriges là-bas, une tasse en métal dans la main, un café fumant se trouvant à l'intérieur. Depuis le temps, vous étiez parvenus à bien vous installer, reprenant un semblant de vie presque normale. Aussi normale que pouvait l'être une île occupée d'adolescents et de jeunes adultes.

T'as pris cette habitude d'accueillir les nouveaux arrivants. Un doux sourire sur les lèvres, le regard réconfortant, tu te dis que t'es pas trop effrayante, ça met généralement les gens en confiance. Tu reconnais certains visages, certaines personnes que tu vois souvent ici à ce stade-ci du mois. Bella, que t'as côtoyé à cette époque désormais révolue où t'étais proche de Paz, cette dernière t'ayant désormais renié. Tu aperçois aussi Shea, ce médecin beaucoup trop gentil pour son propre bien. Tu fronces légèrement les sourcils en voyant Lazar, parce qu'il t'a jamais semblé à être du genre à accueillir les nouveaux arrivants. Ça te surprend moins d'y voir Milo, à qui t'adresses un sourire. Tous les mois, c'est à peu près la même chose. Tu t'y es habituée.

Ou presque.

Parce que là, ce que t'entends, c'est une voix qui s'élève, un jeune homme qui vocifère et semble vouloir cracher toute sa colère à la gueule du monde. Est-ce que t'es surprise ? Pas tant. Mais d'autres semblent l'être. Alors toi, t'hausses tes épaules et tu t'avances vers lui, reléguant ta tasse de café à Shea. Tu penses pas pouvoir la garder entre tes mains avec un cas comme celui qui est actuellement ligoté. C'est la première fois, de mémoire, que tu vois quelqu'un sortir ainsi du bateau venant tout juste d'accoster. Et c'est exactement pour cette raison que c'est toi qui s'approche de lui. T'es peut-être pas la plus grande, sans doute pas la plus intimidante, mais c'est évident que t'es la mieux entraînée. Ça se remarque au calme que tu dégages, en la confiance que t'as en tes propres capacités.

Le garde l’abandonne face à toi et tu te retrouves donc à tenir la corde qui le maintient en place. T’as presque l’impression de tenir un animal en laisse. Un animal qui aboie fort et qui montre les crocs, près à mordre au premier moment d’inattention de ta part. Tu comprends un peu mieux le regard du garde alors que lui semblait bien heureux de ne plus rien avoir à faire avec lui. Toi, t’hausses les épaules, tes prunelles se posant calmement sur lui. Qu’il gueule comme il veut, t’en as vu d’autres passés, depuis le temps. Peut-être pas des comme lui, personne qui est arrivé en étant ligoté, mais bon, t’en es pas à ton premier cas.

- Eh bien, de toute évidence, je tiens ta… Laisse ?

Tu sembles pas plus embêtée que ça, nullement impressionnée par sa crise. Peut-être devrais-tu avoir peur, mais t’as trop souvent regardé la mort dans les yeux pour vraiment te sentir intimidée par un gamin.

- Quoique, à te voir comme ça, ils auraient aussi dû penser à la muselière.

T’as un léger sourire sur tes lèvres, un sourire en coin en le regardant. Est-ce que tu vas le détacher ? Pas maintenant. Tu penses pas ce soit une excellente idée. Pour toi, pour lui et pour tous les autres résidents de l’île. Bon, il peut sûrement toujours te donner un coup de tête, mais si vraiment il s’y tente, et bien… T’as pas vraiment de menace, t’es pas du genre violente, et ce, même si ton passé peut laisser sous-entendre le contrôle. Tu hausses un sourcil, partagée entre l’amusement (oups) et une part d’incrédulité face à sa réaction première à peine venait-il de débarquer du bateau.

- Alors, dis-moi, comment ça se passe ? Je te laisse comme ça ou tu te calmes un peu ?

Toi, ça t’importe peu. T’as toute ta journée. Toute la semaine aussi s’il le faut. Tant pis pour les autres, tu te doutes pas qu’ils seront sûrement tout de même entre de bonnes mains. Puis tu préfères encore que ce soit toi qui te mesure au nouvel arrivant semblant tout particulièrement agressif que quelqu’un d’autre qui pourrait blesser. T’as connu pire que les morsures d’un adolescent en crise.
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Mallory Egerton

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MessageSujet: Re: 2015 ~ You better run or hide [Mikhaila]   2015 ~ You better run or hide [Mikhaila] EmptySam 14 Déc - 5:15

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Qu'est-ce qu'elle regarde cette connasse, elle veut sa photo ? Toujours ligoté, Mallory dévisage la jeune femme qui tient la corde rêche retenant ses bras et ses poignets. Il est quoi, exactement, un putain de saucisson ? C'est quoi leur problème, il voulait pas venir ici, il avait aucune envie de se faire embarquer là-dedans, et si ça l'a fait sourire comme un connard au début quand on lui a dit qu'il prenait quinze putains d'années sur cette île, aujourd'hui il rigole beaucoup moins qu'il en comprend les enjeux. Caspian n'est pas là, il va être tout seul comme un con et il n'a aucune envie de l'être là, ça ne l'amuse pas. La fille est très calme, trop calme, ça l'horripile de voir ce visage si placide en face de lui alors qu'il ressemble à un lion en cage prêt à lui sauter à la figure ; qu'elle ne joue pas à ça trop longtemps, parce qu'il lui reste ses dents pour mordre s'il le faut, alors qu'elle le détache, vite. Avec un peu de chance, il aura le temps de courir jusqu'au bateau avant qu'il parte, si elle fait ça suffisamment vite.

Mais non, elle a pas l'air pressée, hein ? Si elle accepte sans problème sa condition c'est pas forcément le cas de tout le monde, bordel. « Eh bien, de toute évidence, je tiens ta… Laisse ? » Elle a dit quoi là ? Sa laisse ? Pourtant on pourrait confondre, au vu du grondement furieux qui s'échappe des lèvres de Mallory quand il lui jette un regard furieux, venimeux. Elle se pend pour qui exactement ? C'est une nana en plus, elle a toutes les raisons de se méfier cela étant, hein. Parce que si elle le libère et essaie de le retenir, il n'hésitera pas une seule seconde à la dégommer pour pouvoir s'enfuir. Frapper les hommes et les femmes ça ne fait aucune différence pour lui, à vrai dire. Les proies les plus faciles sont même les meilleures, celles sur lesquelles on peut se défouler sans difficultés. Et il n'a pas du tout peur de lui cracher à la gueule d'ailleurs, à cette fille qui a l'audace de le tenir encore prisonnier. « Détache moi et on va voir comment j'me démerde sans laisse, espèce de connasse ! » Sans blague, elle se prend pour qui ?! « Quoique, à te voir comme ça, ils auraient aussi dû penser à la muselière. » D'accord. Il va se la faire.

Parce qu'en plus elle se fout de sa gueule tandis qu'il essaie vainement de se défaire de son emprise, qu'il se secoue dans tous les sens sous un sourire parfaitement moqueur qui lui donne terriblement envie de lui sauter au visage. Elle sourira comment quand elle aura les lèvres ouvertes jusqu'aux oreilles, hein ? Ça la fera toujours autant marrer ? Détache-moi, détache-moi, DETACHE-MOI hurle la voix dans sa tête qui prend toute la place, maintenant, exorbitant ses yeux, dilatant ses pupilles. Ses dents sont serrées à l'en faire mal, il ne pense qu'à ça, à rien d'autre.

« Alors, dis-moi, comment ça se passe ? Je te laisse comme ça ou tu te calmes un peu ? » « Non mais tu te crois où putain ?! Je te dis de me détacher c'est compliqué pour ta petite tête bordel ?! DETACHE MOI MERDE ! » Mais rien à faire, elle ne bouge pas, recule simplement quand il se jette ridiculement en avant pour la bousculer, sans succès. La prise sur la corde est étonnamment forte pour une femme, elle est en train de jouer avec ses nerfs déjà en bouillie. Et le bateau s'apprête à repartir, c'est plus qu'une question de courtes minutes. Mallory est condamné à le voir s'en aller sans lui, cette simple idée lui fait pousser un véritable hurlement de rage alors qu'il saute presque dans tous les sens, tend ses bras prisonniers sans pouvoir se défaire de l'étreinte râpeuse des liens le retenant encore prisonnier. « NON ! » Mais si. Si, il est prisonnier, et maintenant que le bateau s'apprête à quitter le port, ces putains de doutes se muent en une cruelle certitude, la dernière. Il n'en repartira sans doute jamais.
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Mikhaila Plizetski

Mikhaila Plizetski
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MessageSujet: Re: 2015 ~ You better run or hide [Mikhaila]   2015 ~ You better run or hide [Mikhaila] EmptyDim 15 Déc - 2:14

You better run or hide


Un animal sauvage. Voilà à quoi il te fait penser. Il se débat, tire sur ses liens et toi, tu décides donc d’entourer la corde autour de ta main pour pas la lâcher par inadvertance. De tous ceux qui, d’ordinaire, accueillent les nouveaux arrivants, t’es définitivement la plus à même pour t’occuper de lui. Pas tant parce que t’es la plus forte ou la plus impressionnante, non. T’aimes bien te dire que t’as une bonne balance entre la force brute et la douceur. Alors tu tiens fermement la corde, t’as pas l’intention de la lâcher ni de le libérer maintenant. Et compte tenu des insultes qu’il te crache au visage avant de tenter de te bousculer, c’est sans doute mieux ainsi. Toi, tu soupirs, secoues doucement la tête de droite à gauche avant de ramener tes prunelles sur son visage. Tu vas clairement en avoir pour un moment, dommage pour ton café, t’espères au moins que Shea allait en profiter avant qu’il devienne trop froid.

Tu gardes le silence, sentant ton coeur se serrer légèrement face à son désespoir. Ça t’affecte pas, qu’il t’insulte. Il peut bien continuer, t’es pas à sa près. Mais le voir si mal alors que le bateau s’éloigne, maintenant que tous les jeunes sont débarqués, ça vient frapper une corde sensible chez toi. Doucement, tu t’approches de lui, une main toujours sur la corde, l’autre qui se pose sur ses poings liés.

- Si tu veux que je te libère de ça, va falloir que tu te calmes. Je peux pas les défaire sinon, si tu continues de sauter dans tous les sens.

Un ton ferme, bien que doux. Ton regard est rassurant et ton sourire tout aussi réconfortant. Tu penses pas que ça aura vraiment de l’effet sur lui, si tu considères la rage qui s’est échappée d’entre ses lèvres, mais tu peux tout de même essayer. Doucement, tu tires sur les noeuds. Ils sont pas bien difficiles. Ou c’est peut-être juste parce que tu les connais presque tous par coeur, de ton temps dans l’armée. Les faire et les défaire, encore et encore, ça te faisait passer le temps et ça pouvait toujours être utile. Alors tu libères ses mains, ses bras. Ça te prend pas bien longtemps, en quelques instants à peine il est libéré. Mais avant ça, ta main se pose sur son poignet, se resserre, comme pour l’empêcher de se défiler et de partir trop loin.

- Ça sert à rien de courir vers le bateau. Il est parti et ils te laisseront pas remonter à bord.

T’es presque triste pour lui. Tu l’es, en fait. Pour lui comme pour tous les autres qui te semblent si jeunes, tous ceux qui ne devraient pas être ici. Il avait quel âge ? À le voir, il devait même pas être adulte. C’était pas ici qu’il devait se trouver. Qui sait ce qu’il allait devenir, sur cette île, s’il était animé de tant de colère et d’agressivité ?

- Mais si tu veux, je peux te montrer l’île.

T’es pas sûre que ce soit ce qu’il veuille. Tu lui as pas trop donné la chance de répliquer, jusqu’à maintenant. Tu as défaits ses liens puis t’as attrapé ton poignet pour lui faire part de la triste vérité de sa situation. Il était coincé ici, qu’il le veuille ou pas. T’aurais bien aimé dire aux gardes de le ramener chez lui, mais c’était pas possible. Alors il devait rester ici. Et toi, tu gardais tes doigts autour de son poignet. S’il devait exploser à la gueule de quelqu’un et se montrer violent, tu préférais être celle à lui faire face. Tu pouvais prendre quelques coups sans trop de problème, s’il le fallait.
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Mallory Egerton

Mallory Egerton
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MessageSujet: Re: 2015 ~ You better run or hide [Mikhaila]   2015 ~ You better run or hide [Mikhaila] EmptyMar 17 Déc - 16:57

You better run or hide


Non. Non non, mais si, si le bateau s’en va, et avec lui le maigre espoir qu’avait conservé Mallory d’échapper à son destin. Echapper à cet endroit qui l’arrache à son frère, il n’y a rien pour lui ici, il n’y a rien pour lui nulle part si Casper ne l’accompagne pas. Il vient de perdre son pilier, son seul repère, qu’est-ce qu’il va devenir ? Il n’en sait rien, alors il se débat de plus belle, sous les yeux de cette fille qui ne l’a toujours pas libéré, qui ne dit rien, impassible, comme si elle était faite de bois ou de pierre. Il est malheureux, paniqué, furieux aussi, et tous ces sentiments mélangés déforment ses traits crispés dans des expressions partagées entre l’horreur la plus absolue et le flou le plus total. Dans son monde à lui, il y a du noir, du sang, de la peur, et la seule lumière qui en émanait encore était celle que son frère allumait pour lui, sa seule chandelle dans la nuit. Aujourd’hui, elle est éteinte et lui se sait déjà condamné, parce que personne ne pourra jamais prendre cette place que son jumeau occupait, le pansement parfait pour son esprit malmené, malade, maltraité et épuisé. Sans même qu’il s’en rende compte, ce sont de longues larmes de désespoir qui roulent sur ses joues creuses, dégringolant de ses pommettes saillantes pour s’écraser au sol. Comme si ça allait changer quoi que ce soit qu’il chiale, l’engin s’en va et lui il reste là. Son coeur ne pourrait pas battre plus vite, ses muscles ne pourraient pas être plus tendus sous les épais liens qui retiennent son corps au bord de l’implosion.

Mallory sursaute quand des doigts fins se posent sur les liens qui le retiennent. Ses yeux exhorbités se tournent vers elle, et il sait déjà qu’aussitôt libéré, ce sera sur elle qu’il passera ses nerfs brûlés à blanc par la terreur et l’ire désespérée qui étreint sa poitrine fatiguée, brisée. Elle n’y changera rien, tout au plus fera-t-elle un défouloir parfait avant qu’il aille se cacher quelque part pour hurler jusqu’à s’en déchirer les cordes vocales. C’est la seule manière de se calmer, une, deux heures de souffrance contre quelques instants de paix que la fatigue lui accordera, comme on balancerait un putain d’os à un chien famélique et enragé. « Si tu veux que je te libère de ça, va falloir que tu te calmes. Je peux pas les défaire sinon, si tu continues de sauter dans tous les sens. » Elle tente de lui parler doucement, même s’il émane d’elle quelque chose comme une drôle d’autorité sous-jacente, comme si elle était habituée à donner des ordres. Elle sourit. Il a envie de la frapper plus fort encore, parce que si elle est capable d’accepter la misérable condition des gens qui vivent ici, ce n’est pas pour autant que lui va pouvoir vivre avec son sort sans broncher. Un mot dans sa tête, un seul. Caspian. Il faut qu’il le rejoigne, ou il va crever ici.

Mais il ne bouge pas, raide, tandis qu’elle s’emploie enfin à défaire les entraves qui le retiennent. Si elle avait fait ça quelques minutes plus tôt, il aurait eu le temps de galoper avant que les portes se ferment, il aurait pu sauter sur le ponton. Maintenant, et elle a raison sur ce point, il est impuissant. Elle saisit d’ailleurs son poignet pour le retenir, et le contact le révulse presque aussitôt. « Ça sert à rien de courir vers le bateau. Il est parti et ils te laisseront pas remonter à bord. » Merci, Sherlock, se retient-il de répondre alors qu’elle termine son ouvrage et que le garçon masse ses poignets douloureux. Il y a des marques sur sa peau, il a tiré à s’en écorcher un peu partout, mais conscient que cela ne fera qu’ajouter à sa collection de cicatrices de nouvelles marques de sa folie, il décide de s’en moquer. Ses yeux sont braqués sur le navire qui s’en va. Sur son avenir en fuite. Il ne peut pas rester ici. Du haut de ses quinze misérables années il le sait déjà.

« Mais si tu veux, je peux te montrer l’île. » C’est comme s’il se rappelait soudainement de sa présence, quand il se tourne vers l’inconnue et que ses yeux fous la fixe, dans un mélange  atonal d’effarement, de douleur et de colère. Lui montrer l’île ? Elle ne plaisante pas en plus, elle ne se fout même pas de sa gueule et c’est dramatique putain, dramatique. Comme s’il avait envie d’aller avec cette connasse. D’un geste sec, il échappe à son étreinte, lève aussitôt son autre main pour lui coller la gifle de sa vie, histoire qu’elle se calme bien parce qu’il n’a pas du tout l’intention de la suivre où que ce soit. « Putain mais tu comprends rien toi hein ?! J’veux pas la voir ta putain d’île à la con, et toi dégage, fous moi la paix, dégage, DEGAGE ! » Son rugissement furieux se répercute dans le port, sa main fuse et ne trouve rien, rien ou quelques mèches de cheveux  blonds seulement. Elle vient de l’esquiver. Le geste était tellement rapide qu’il n’a rien vu venir du tout. Il titube dans son élan, se rattrape in extremis, la dévisage sans rien comprendre. Bordel, comment elle a fait ? « Si tu m’avais détaché plus tôt j’aurais pu me casser, c’est de ta putain de faute si j’suis là, c’est, bordel, dégage de ma vue, allez ! » Il en perd ses mots, le sens de ses phrases, perturbé par celles de ses pensées qui résonnent bien plus fort que ses propres paroles, il se fait violence pour ne pas attraper sa tête à deux mains, maintenant. Il voudrait dire autre chose, parce qu’elle n’a pas bougé, mais sa voix s’éraille dans un cri de bête blessée, quand il décide de recourir à la seule chose capable de le calmer : la violence. Toutes griffes dehors, il se jette sur elle.
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Mikhaila Plizetski

Mikhaila Plizetski
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MessageSujet: Re: 2015 ~ You better run or hide [Mikhaila]   2015 ~ You better run or hide [Mikhaila] EmptyJeu 19 Déc - 4:37

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De ton côté t’es douce, peut-être un peu trop. C’est à se demander ce que tu fais ici. La vérité ? T’aurais jamais dû te retrouver ici. T’as rien fait. T’as menti pour qu’on t’envoie ici, pour pas avoir à vivre séparée de l’homme que t’aimais. L’ironie de la situation ? Cela fait quelques mois que t’es privée de sa présence et tu peines encore parfois à t’y faire, à son absence. La seule chose qu’il te reste de lui, ce sont ses plaques militaires ainsi que sa bague, que tu portes désormais autour de ton cou. Pour le reste, tu fais taire ta peine et ta solitude en te concentrant sur les autres. Après tout, ils sont nombreux ici à avoir besoin d’un peu de support. Tu l’as bien vite remarquer, au fil des années, te retrouvant bon gré mal gré à prendre quelques jeunes sous ton aile. Serait-ce le cas de celui qui se débat comme un damné, celui-là même que tu retiens de tes doigts enroulés autour de son poignet ? Tu sais pas. T’aimerais bien dire que oui. Mais la vérité c’est que si toi t’as soudainement envie d’être là pour lui, ça ne semble pas partager.

Parce qu’il te fait mal au coeur, avec ce désespoir que tu parviens à lire sur ses traits. Le bateau s’en va, le laissant ici et toi, ça te rend triste. C’est donc tout naturellement que tu lui demandes s’il a pas envie de visiter l’île, son nouveau chez lui. Il n’avait pas le choix, il était coincé ici comme c’était le cas de bien d’autres. Tu sens son bras quitter ta prise et tu te retrouves à devoir faire un pas vers l’arrière. Un réflexe plus qu’autre chose, faisant flotter ta blonde chevelure une fraction de seconde tandis qu’une main passait devant ton visage, effleurait presque ta peau. Si tu l’avais bien remarqué qu’il était sanguin, tu te disais que ça allait être un peu plus difficile que ce que tu avais envisager. À croire que tu avais un peu trop confiance en les gens, parce que, de toute évidence, s’il s’était retrouvé ainsi attaché, c’était pas sans raison.

- S’il te plaît, ça sert à rien de gueuler comme ça.

Toujours aussi calme, peu affectée par ses éclats de voix. Non. La seule chose qui vient te toucher, c’est son regard, l’expression qui se dessine sur ses traits. T’as mal pour lui. T’aurais juste envie de t’approcher pour le serrer dans tes bras, lui dire que tout irait bien. Qu’il n’était pas seul. Tu doutes cependant que ça passe bien, de son côté. Alors tu te contentes de rester là, le couvant de ton regard se voulant réconfortant, n’obéissant bien évidemment pas à ses ordres vociférés. Tu comptais pas partir, pas convaincue que le laisser seul soit une bonne idée.

T’as envie de rétorquer que non, il n’aurait pas pu partir, que c’était pas de ta faute, que jamais ils l’auraient laissé remonter sur ce bateau, mais t’es pas convaincue que te montrer rationnelle soit la meilleure approche pour le moment. T’es encore moins convaincue qu’il soit en état de t’écouter et ça se confirme lorsque ton coeur se serre à l’entente de son cri emplir de désespoir juste avant qu’il ne se jette sur toi. Tu sais pas trop si t’as manqué de vigilance ou si son état actuel t’a déstabilisé, tu sais juste que tu sens quelque chose venir frapper ta mâchoire et que tu te mords la lèvre par inadvertance, te retrouvant avec un goût métallique dans le fond de la gorge.

- Ok, t’es vraiment qu’un p’tit con.

Simple constatation alors que tu viens chercher son regard. T’esquisses même un sourire, presque comme si ce coup t’avais amusé. Tu te moquais pas de lui et encore moi de comment pouvait-il bien se sentir, prisonnier de cette île. Mais des cas difficiles, c’était pas ton premier. La violence, ça te connaissait, que tu le veuilles ou pas. Alors tu tends le bras, tu attrapes son poignet, refusant cette fois-ci de le lâcher. Tu te soucis pas des coups, tu grimaces juste légèrement lorsqu’un t’atteint dans l’estomac. Des ongles passent sur tes bras, s’ancrent dans ta peau, mais ta concentration est ailleurs. Militaire entraînée, t’as réussi à marcher sur des kilomètres avec une balle ayant traversé ton épaule. Tu peux sans doute survivre à ça.

D’un coup bien placé, tu viens balayer ses jambes, l’envoyant valser sur le sol, et ce, en tenant toujours aussi fermement l’un de ses bras. Une jambe à côté de lui, l’autre genou qui s’appuie sur son plexus solaire, au centre de sa poitrine, tu le dévisages, faisant une légère pression qui pourrait rapidement en devenir douloureuse si tu décidais d’insister.

- Tu ne peux pas partir d’ici. T’es ici, comme nous tous, et ça, t’auras pas le choix de l’accepter. Tout ce que je peux t’offrir, c’est de pas tout faire seul. L’île est grande, assez intimidante, et moi je suis ici depuis assez longtemps pour te filer un coup de main.

S’il en voulait de ton aide. Dans tous les cas, tu allais pas le laisser repartir dans cet état-là, ne pouvant pas risquer qu’il en vienne à agresser quelqu’un d’autre. Toi, tu peux supporter les coups. Bon, ta respiration est un peu plus haletante, mais une main sur ton abdomen te suffit pour te dire que c’est pas bien grave, que ça va passer. Quant au sang qui s’échappe de ta lèvre ? Tu vas pas en mourir. La douleur, c’est pas que t’y es insensible, tu restes humaine comme tout le monde après tout. T’as juste appris à faire ta part des choses. Puis c’est toujours aussi calmement que tu l’observes. Malgré les coups, les insultes, la violence dont il a pu faire preuve, et même si toi tu venais de l’envoyer au sol, t’avais gardé ce calme olympien qu’on te connaissait si bien. T’avais pas besoin de t’énerver, encore moins contre un gamin.
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Mallory Egerton

Mallory Egerton
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MessageSujet: Re: 2015 ~ You better run or hide [Mikhaila]   2015 ~ You better run or hide [Mikhaila] EmptyLun 23 Déc - 17:45

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« S’il te plaît, ça sert à rien de gueuler comme ça. » Non, et Mallory le sait. Mais c’est plus fort que lui, c’est abominable ce qui est en train de lui arriver. On l’a arraché à son frère, à ses repères, qu’est-ce qu’il va bien pouvoir faire ici sinon rien ? Avec un peu de bol, on le butera dans les jours à venir, il a entendu dire que ceux qui vivaient sur l’île n’étaient pas des enfants de choeur. L’adolescent perturbé qu’il est n’attend plus rien de sa vie depuis longtemps, et le regard désolé de cette fille n’y changera absolument rien. Qu’elle s’amuse à essayer de l’aider, elle verra très vite que c’est une entreprise perdue d’avance. Lui, il n’a comme seule alliée la pure folie qui hurle dans sa tête maintenant, qui exige, qui insulte, c’est un sifflement perpétuel ou un grondement sourd, parfois les deux. Parfois il n’entend même pas ce qu’on lui dit tant les voix sont fortes dans son esprit, et s’il est capable de percevoir la voix de la fille, tout de suite, quelque chose lui dit que dans une heure ou deux il n’aura pas d’autre choix que de trouver une cachette pour laisser passer la crise. Ses yeux paniqués vont d’elle au bateau, puis du bateau à elle, et il ne réfléchit plus alors ; il se précipite, toute griffes dehors, prêt à lui faire la peau. Elle sera donc le premier dommage collatéral de cette malheureuse expérience, tant pis pour elle. Il lui avait dit de le détacher, non ?

Le coup la cueille au bas de la mâchoire, ses phalanges osseuses s’écrasent sur son visage. Il n’a aucune satisfaction au premier, ce n’est que quand sa victime est à terre et qu’il s’acharne que la douleur est soulagée. Mais elle ne lui en laissera pas le temps, elle croise son regard furieux en reculant tandis qu’il prépare déjà son deuxième assaut ; il faudra l’arracher à elle si quelqu’un tient à ce qu’elle survive, parce qu’il n’a pas l’intention de l’épargner. Fille ou pas, ça ne fait aucune différence dans son esprit totalement déboussolé et fou de douleur. Caspian n’est pas là. Il est tout seul, tout seul avec les putains de démons qui rugissent dans sa gorge alors qu’elle, beaucoup trop calme, se contente de lui répondre avec beaucoup trop d’insolence. « Ok, t’es vraiment qu’un p’tit con. » « VA TE FAIRE FOUTRE ! » rugit-il en réponse avant de se précipiter de nouveau, toutes griffes dehors ; et se trouve bloqué, soudainement, par une main qui attrape son poignet.

Sa poigne de fer l’empêche de bouger au départ sous la surprise, mais c’est très vite la rage qui fait le reste ; son autre main, plus faible, la touche en plein ventre dans un solide coup destiné à la plier en deux, pour la rendre plus facile à renverser. Mais elle encaisse. Bordel, elle encaisse. Alors il griffe, hurle, crache une flopée d’insultes en français, lâche-moi salope, je vais te tuer, j’vais te tuer, lâche moi lâche moi c’est totalement incohérent maintenant, à tel point qu’il ne remarque d’abord pas le mouvement de l’inconnue. Cueilli par les jambes, son dos heurte violemment le sol, coupant sa flopée de jurons net. Surpris, il n’a pas le temps de se relever qu’un genou lui bloque tout mouvement, faisant pression sur son plexus tendu à crever, douloureux. Il tousse, bat des bras, des jambes mais rien à faire ; un mouvement trop violent envoie une pression sur son corps et la douleur l’arrête. En quelques secondes, il vient d’être calmé par cette fille. Elle sait se battre, et beaucoup trop bien pour qu’il soit en mesure de se défaire de son étreinte.

« Tu ne peux pas partir d’ici. T’es ici, comme nous tous, et ça, t’auras pas le choix de l’accepter. Tout ce que je peux t’offrir, c’est de pas tout faire seul. L’île est grande, assez intimidante, et moi je suis ici depuis assez longtemps pour te filer un coup de main. » Il en veut pas de son aide, il veut l’aide de personne, la seule aide dont il ait besoin est à des milliers de kilomètres de lui, maintenant. Quand Mallory finit par comprendre qu’il n’a pas de solution, qu’il ne pourra effectivement pas partir, il se débat de plus belle, se tord sur le sol à en couvrir ses cheveux bruns de poussière, fou de douleur. Non, non, « NON ! Non, non… non… non non non non non il y a, non, je peux, non, lâche, non... » La crise commence, ses propos sont incohérents, un rire glacial se mêle aux larmes qui dévalent ses joues maintenant, la pression sur son plexus lui coupe le souffle, ça fait mal, il s’en fout, il griffe sans l’atteindre ce jean qui le bloque. « C’est, non, Caspian faut aller, non, le, il faut, LACHE LACHE LACHE LACHE ! Il faut... » Et la folie qui grondait dans son regard est plus que visible maintenant, déforme ses traits, crispent ses mains qui raclent le sol à s’en abîmer les ongles pour échapper à son étreinte. Il est en train de se faire mal et maintenant il sanglote entre deux hurlement de rage pure, c’est une bête qu’elle tient sous son joug, pas un humain. Ses mains se lèvent pour tenter de saisir un visage, cherchent ses joues de porcelaine pour les lacérer, hors d’atteinte. « J’ai, mais, NON, hahahaha putain NON NON, SORS, LAISSE MOI laisse moi… laisse, laisse, j’ai encore le temps J’AI ENCORE LE TEMPS je dois mais PUTAIN LACHE MOI ! »
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Mikhaila Plizetski

Mikhaila Plizetski
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MessageSujet: Re: 2015 ~ You better run or hide [Mikhaila]   2015 ~ You better run or hide [Mikhaila] EmptyDim 5 Jan - 2:57

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Un coup dans les jambes, c’est suffisant pour l’envoyer sur le sol. Tu sens ton corps douloureux par endroit, ta peau lacérée mais c’est clairement pas ce dont tu te soucis le plus à l’heure actuelle. Tu te préoccupes de lui, de cette crise qui ne te dit rien qui vaille, bien différente de ce que t’as pu voir chez d’autres jusqu’à maintenant. Un genou appuyé au centre de sa poitrine, t’as pas envie de lui faire mal, tu veux juste le forcer à s’immobiliser, à se calmer. Parce que si toi, tu t’en soucies pas trop d’être blessée, tu veux pas trop qu’il se blesse lui-même, ce qui n’était pas à exclure compte tenu de son état actuel. Et si t’as pas compris les insultes qu’il t’a adressé, celles-ci prononcées dans une langue que tu ne connaissais pas, tu as l’impression de pouvoir ressentir, un minimum, cette douleur qui l’habite. C’est ce que tu crois reconnaître, dans ses mots qui s’élèvent, une détresse évidente qui te serre le coeur, toi qui es sans doute trop empathique pour ton propre bien. Tu te soucis pas des regards posés sur vous, des curieux qui s’intéressent à la scène, lui prenant toute ton attention pour le moment.

Tu te sens cependant dépassée par ladite situation. Par sa détresse, sa peine sûrement, la colère qui l’anime, le tout ponctué d’une petite once de folie. Parce qu’il s’époumone, t’insultes, semble sur le point de craquer, de pleurer, mais laisse entendre des rires peu rassurants. Tu sais pas comment faire, t’as jamais eu quelconque formation en gestion de crise. T’es juste une jeune adulte avec le coeur sur la main qui peut pas s’empêcher de vouloir venir en aide aux gamins de l’île, notamment ceux un peu plus turbulent. Comme si t’avais un faible pour ceux te sautant à la gorge dès lors que t’essaies de te montrer sympathique.

- Non, tu n’as plus le temps.

Tu sais pas si être rationnelle, c’est la bonne chose à faire. Mais tu sais pas vraiment quoi faire avec lui. Parce que t’as jamais rien vu de tel, parce que tu sais pas quoi lui dire non plus. Que tout allait bien aller ? Ça pouvait sonner hypocrite. Ignorant. Tu le connais pas, après tout. Lui dire de ne pas s’inquiéter, qu’il ne serait pas seul ? Tu sais que toi, tu serais là pour l’aider s’il en ressentait le besoin mais tu doutes qu’il ait envie de prendre cette main que tu lui tends. Alors tu peux que faire de ton mieux, doutant cependant que ce soit vraiment assez. Tu te dis que, sinon, à force de se débattre, de gueuler, de pleurer et/ou de rire comme ça, il va finir par s’épuiser et tu pourrais ainsi peut-être tenter de l’aider. T’es pas convaincue de cette idée qui te traverse l’esprit, mais t’as pas grand chose de plus pour le moment.

- Je te lâcherai pas tant que tu n’es pas plus calme.

Ça, t’es catégorique, que ça lui plaise ou pas. T’as toute la journée devant toi, alors s’il le fallait, tu bougerais pas. C’était peut-être pas la chose la plus intelligente à faire mais là encore, ce jeune garçon dépassait tout ce que tu pouvais potentielle connaître, sa crise plus violente que ce dont t’avais été témoin jusqu’à présent. Ça dépassait largement ton champ d’expertise, toutefois, t’étais pas certaine qu’il y ait quiconque sur cette île capable de le raisonner. Au moins, t’avais la force et l’expérience pour lui éviter de faire du mal à qui que ce soit.

- Et si tu me disais c’est quoi ton nom ?

Attirer son attention ailleurs ? Ça te semble être une solution comme une autre. Tu sais pas s’il va mordre à l’hameçon, s’il va pas se contenter de te cracher au visage, mais il en faut vraiment plus pour épuiser ta patience. T’en étais pas au premier adolescent problématique et même si c’était le premier à avoir une telle réaction face à toi, t’avais les nerfs solides, ce que des années de formation militaire pouvaient faire. T’essaies de lui sourire, de façon agréable, te voulante réconfortante tant dans tes gestes que dans ton expression, comme si ça pouvait l’amener à se calmer. Ou encore il allait simplement s’énerver davantage, à ce stade-ci, tu savais pas trop. Tu pouvais donc que guetter sa réaction.
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