tinder de l’île

Dionysos vous attend avec impatience

Les tables sont mises. Des nappes sont placées sur des tables en bois branlante. Deux tables sont mises côte à côte. Alors que les néons viennent brûlées vos yeux, vous arrivez à peine à distinguer vos prénoms. Mais @Astrid Beaufort se trouvent en face de @Giulia Rossini. Des verres sont posées. Les Alchimistes ont participés et troqués quelques petites gnôles pour en avoir une sur chaque table afin de donner du courage aux différents participants. Dionysos assis plus loin vous regarde avec un petit sourire en coin vous installez avant de lancer son traditionnel “ Et que la fête commence! “

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@giulia rossini

Tu sais pas trop ce que tu fais dans ce genre d’événement. Tu cherches certainement pas l’amour sur l’île - peut-être parce que tu l’as déjà trouvé - et t’es pas assez sociable pour te dire que c’est une opportunité en or pour rencontrer de nouvelles personnes. Alors pourquoi t’es là ? C’est une bonne question à laquelle tu n’as absolument pas la réponse. Peut-être que t’as juste besoin de te changer les idées, peut-être que tu veux juste avoir une opportunité de croiser Esmée. Tu t’attardes pas trop sur les questions qui te motivent à te rendre là-bas, ça importe peu maintenant que tu y es. Par contre, une fois que tu réalises tout le monde qu’il y a dans les parages, tu te demandes avec qui tu vas bien tomber. Ça te fait un peu peur. Même si ça fait quelques années que t’es sur l’île, t’as jamais vraiment cherché à te faire beaucoup d’amis et tu risques de tomber sur un inconnu. Et par inconnu, tu veux dire idiot. C’est probablement exagéré de ta part, mais tu le penses sincèrement. Parce que tu crois pas qu’il y a tant de personnes intéressantes sur l’île. T’as du mal avec les inconnus.

Heureusement pour tes nerfs, ce n’est pas le nom d’une inconnue qui se trouve sur la table sur lequel se tient. Non, tu connais bien la personne à qui appartient ce nom. Tu la connais depuis ton arrivée sur l’île, ce qui n’est pas peu dire. Ça te rassure tout de suite, tu te dis qu’au moins, tu passeras une soirée agréable, au moins un minimum. Tu peux être un peu plus toi-même, pas besoin de te forcer pour être ô combien polie. Enfin, tu devrais probablement l’être quand même, mais tu ressens pas la pression de le faire.

C’est donc avec le sourire que tu accueilles Giulia lorsqu’elle arrive à la table. « Pour une fois j’ai pas besoin d’aller envahir le laboratoire pour passer du temps avec toi. » Surtout, pour une fois elle ne pourra pas t’ignorer en prétendant qu’elle a une tâche plus importante à faire que de discuter avec toi. Cette fois, elle est coincée avec toi à cette table. « Avoue que ça te rassure d’être avec moi. » À moins qu’elle cherche à trouver l’amour parc que dans ce cas, elle serait définitivement déçue de vos interactions pour la soirée. Pas toi, parce que t’es mille fois plus à l’aise avec elle qu’avec le premier idiot du village - ou de l’île. Pour montrer ta bonne volonté, tu commences à verser un peu d’alcool dans vos verres. « Santé ! » Bon tu te demandes quand même où est Esmée dans la foule, mais c’est qu’un détail.

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@astrid beaufort

tu sais pas ce qui t'a pris. tu sais pas pourquoi tu as trouvé que c'était une bonne idée de venir à cette soirée, parce que c'est sûrement l'idée la plus stupide que tu aies eue depuis un moment. t'es pas sociable, giulia. c'est pas faute de le vouloir, pourtant. c'est pas faute d'avoir envie de sortir de ta zone de confort et de te lier à d'autres personnes. sauf que t'y arrives pas la plupart du temps. et la seule raison, c'est que tu as peur. tu as peur de te laisser aller parce que ça voudrait dire être toi-même et la vérité, c'est que tu sais pas vraiment qui tu es. pourtant t'es là, et t'as pas fait le chemin depuis le quartier des magiciens pour rien. “allez giu, tu peux le faire.” tu murmures pour toi-même, essayant de puiser en toi le courage qu'il te manque pour franchir la porte du bâtiment où la soirée a lieu.

finalement, tu pénètres enfin à l'intérieur et tu peux pas t'empêcher d'écarquiller les yeux face au travail déployé par les organisateurs. les tables ont été joliment dressées pour accueillir des duos ou des trios et tu déglutis péniblement lorsque tu réalises vraiment que tu vas peut-être devoir passer la soirée avec quelqu'un que tu ne connais absolument pas. mais il est trop tard pour reculer désormais, c'est en tout cas ce dont tu essaies de te convaincre alors que tu marches doucement à travers les tables, scrutant les petits papiers devant les places encore vides à la recherche de ton nom.

c'est sans compter sur cette autre magicienne qui t'interpelle lorsque tu t'approches de la table où elle est assise, te laissant comprendre que c'est face à elle que tu as été placée. “astrid, quel plaisir de te voir ici!” tu t'exclames, affichant un air faussement ironique. en réalité, tu te sens déjà tellement mieux de savoir que c'est en face d'elle que tu vas passer la soirée, ou en tout cas un moment, qui sera probablement bon. “dommage que mon excuse habituelle ne fonctionne probablement pas ici.” tu réponds en t'installant à la table. tu pouvais en effet difficilement prétexter avoir trop de travail pour lui parler en ayant pris la peine de te rendre jusqu'ici. mais t'as pas envie d'utiliser ton excuse favorite cette fois pourtant, trop contente et rassurée de ne pas avoir à en trouver de vraies pour t'éclipser d'un tête à tête non désirable. c'est pas forcément qu'il y a des gens que t'aurais absolument tenu à éviter mais astrid est loin d'être la pire personne sur l'île, ça t'en es sûre. et c'est pas le cas pour tout le monde.

tu souris à astrid, sans retenue ni artifice alors que tu t'empares d'un des verres qu'elle vient de remplir. tu sais pas trop si tu te serais habituée aussi rapidement au gang, à l'île, si elle n'avait pas été là. même si ça signifiait que tu devais supporter ses intrusions intempestives dans les laboratoires. mais quoique tu en dises, sa présence, lorsqu'elle n'était pas trop bruyante et te permettait de rester concentrée sur ce que tu faisais, te faisait toujours beaucoup de bien. et t'es certaine que ce serait aussi le cas ce soir.

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@giulia rossini

Tu crois pas à l’air ironique qui se dessine sur le visage de Giulia. La connaissant, tu supposes qu’elle pourrait te trouver une excuse si vraiment elle n’était pas contente d’être jumelée avec toi pour cette soirée. Au minimum, elle pourrait se faire passer pour sa jumelle, même si t’es pas convaincue que c’est vraiment quelque chose que Giulia et Marzia s’amusent à faire sur l’île. T’en sais rien à vrai dire. T’aimes croire que tu pourrais les différencier dans tous les cas, mais c’est probablement pas le cas. Enfin, pas que ça importe vraiment dans la présente situation, t’es sure que c’est la Magicienne devant toi. « Je sais hein. Tu t’attendais pas à une aussi merveilleuse compagnie ce soir hein. » Tu le penses pas vraiment, déjà parce que tu ne penses pas être une merveilleuse compagnie en soit, mais aussi parce qu’il doit y avoir des gens qu’elle voudrait plus voir que toi.

Pas que ça importe, parce qu’effectivement, elle ne peut pas se servir de son excuse habituelle  du fait que tu la déranges alors qu’elle a du travail plus important. T’hoches la tête en guise d’approbation devant ses dires. « Je m’attendais pas à te voir t’éloigner de ton travail si important en fait. » Surtout pas pour se rendre dans ce genre de soirée. Bizarrement, tu l’aurais pas trop vue apprécier ce genre de chose, mais peut-être que tu te trompais sur son cas. On ne peut pas dire qu’elle soit particulièrement bavarde avec toi lorsque tu envahis le laboratoire. Tu sais que ça dérange certains autres Serdaigle, mais tu t’es jamais vraiment soucié de la chose (en partie parce que tu sais que t’aurais pu écraser la grande majorité des chimistes). Mais peut-être que ce soir sera l’occasion d’en apprendre un peu plus sur la jumelle de Marzia, surtout d’en savoir plus sans qu’elle ne puisse s’éclipser et se réfugier derrière le travail. Tu comptes bien en profiter, après tout, sans trop le savoir, elle est devenue un point de repère dans le gang. T’en as sans doute pas tant besoin, intégrée chez les Magiciens, mais un phare est toujours utile lorsque les choses tournent mal. Le genre de chose qui va sans doute se produire avec les derniers événements, l’addiction grandissante d’Esmée. Esmée que tu ne vois pas dans les parages. Tant pis.

Tu prends une gorgée de gnôle pour te changer les idées. « Alors, dis moi tout. » L’enthousiasme dont tu fais preuve est sans doute un peu exagéré pour les besoins de la cause, mais t’imagines que ce ne sera pas dérangeant. « Tu venais ici pour trouver l’amour ? Peut-être quelqu’un en particulier même ! » T’espères pas pour elle, parce que bon, sinon elle devait vraiment être déçue d’être coincée avec toi, mais bon. Si ça se trouve tu finiras par jouer les wingwomen pour une soirée, ça te dérangerait pas plus que ça. Puis bon, si tu peux l’encourager à s’épanouir, t’imagine que ça fait partie de ton devoir d’ainée envahissante.