Sujet: So tell me those sweet lies (esmeralda) Sam 26 Oct - 20:18
Esmeralda Rodriguez
Camila Mendes + rhyiona sages
Petite poupée de porcelaine aux yeux de biche et au sourire enjôleur, t’as souvent été sous-estimée. On te croyait capable de rien. On te croyait trop gentille. Trop douce. T’étais la princesse d’un homme influent. D’un homme puissant. D’un homme mauvais, surtout, mais qui a toujours tout fait pour te protéger. Pour te tenir loin de ses activités.
C’est peut-être ça qui a mené à ta perte. Parce que tu t’es retrouvée vulnérable. Naïve, même. T’as cru à des belles paroles. T’y as cru, lorsqu’on t’a promis le monde. Et pas que. On t’a promis le ciel. La lune. Les étoiles. Peut-être s’il t’avait fait un peu plus confiance, peut-être que s’il t’en avait appris un peu plus, sur votre univers, ce milieu dans lequel tu avais évolué, tu te serais pas fait avoir. Toi, petite princesse dont on a abusé, à qui on a menti pour gravir les échelons.
Pourtant, t’es une femme intelligente. T’es douée avec les chiffres, t’es ingénieuse et indépendante. T’as toujours su t’en sortir par toi-même, tout ça parce que rien ne t’arrête. T’es déterminée. T’as de l’aplomb. Tu te tiens bien droite et tu refuses de courber l’échine.
Ton père t’a appris à être fière. Il t’a aussi appris à ne jamais montrer tes faiblesses. Il t’a appris à te montrer plus intelligente que les autres. À observer, analyser, comprendre. À te jouer des autres. À profiter de la moindre ouverture, du moindre signe de faiblesse pour frapper. Pour les faire danser dans la paume de ta main. Parce que t’es comme lui. Toi aussi, t’es puissante, Esmée. T’es une vipère à qui on a offert un visage d’ange. T’es la douce menace qui berce les esprits d’une voix qui se veut rassurante.
Au final, c’est peut-être ça le problème. T’as juste été prise à ton propre jeu.
âge ; La majorité internationale, soit vingt-et-un an, bien que ça ne change pas grand chose ici.
lieu et date de naissance ;Juárez, au Mexique. T'es née un vingt-trois novembre dans une ville qui n'avait pas très bonne réputation.
origines ;Mexicaine. T'es quand même assez fière de tes origines, d'où tu viens, parce que ta famille est assez respectée.
pays de provenance ; Au Mexique, parce que t'étais pas sur les devants de la scène. Non, t’étais cette tête pensante dont ils ont abusé avant de te trahir.
langue(s) parlée(s) ; L'Espagnol, l'Anglais, le Français et Portugais. Dans le milieu, t'as pas eu le choix d'apprendre à communiquer avec les autres.
statut social ; Ici, t'es célibataire. Avant ça, t'étais en couple. T'as été charmée par les belles paroles d'un homme qui te promettait la lune. Ouai, t'as été conne. Tu penses pas recommencer de si tôt.
classe sociale ; T'es de la mafia, ton père étant à la tête du Cartel de Juárez depuis que l'ancien leader a été arrêté. Du coup, t'as toujours bien vécue.
temps d'exil ; T'es ici depuis quelques mois, moins d'un an. T'es arrivée en avril de cette année.
crime présumé ;Trafic de drogues et blanchissement d’argent. T’étais pas supposée te faire prendre. C’était sans compter sur les langues qui se sont déliées.
innocence ;Non. Si ton père a tenté de te tenir loin de ses affaires, c'était pas le cas de ton copain. T'étais la gentille petite fille, la jolie princesse que personne n'aurait jamais dû soupçonner.
volontaire ;Oui. Ou, enfin, pas tout à fait. C'est ton père qui t'a dit d'aller là-bas, comme ça, impossible pour la police de tenter de te faire parler. Mais il t'a fait une promesse, mija, qu'il reviendrait te chercher.
casier ;Non. Parce que ta famille a toujours eu des bons contacts, tout simplement.
l'île, c'est comment ?
Ça a été difficile. T’as toujours vécu dans le luxe. Dans une grande maison. T’as jamais eu à t’inquiéter de rien. Alors qu’ici, c’est différent. Ici, t’es pas la princesse Rodriguez. Ici, t’es une criminelle parmi tant d’autres. T’es pas spéciale. Différente. Parce qu’ici, tout le monde peut être qui il veut et personne n’en a rien à foutre de celle que t’étais avant.
pourquoi avoir rejoint ou non un gang ?
T’as rejoins les magiciens assez rapidement. Si on dit souvent aux trafiquants de drogue de ne pas consommer la marchandise, t’en faisais bien souvent qu’à ta tête. Ça faisait quelques années, déjà, que tu touchais à la drogue dure. Que tu te laissais planer après t’être enfiler une ligne ou deux. Alors ça t’a semblé évident, que t’allais être à ta place. Même ton entrée dans le gang ne fut pas bien difficile. On t’a mis face à un homme qui n’a même pas osé te toucher. Il ne frappait pas les femmes, qu’il disait. Alors t’étais chez toi, chez les magiciens.
T’y étais bien. Jusqu’à ce que les choses dérapent.
Maintenant, t’es chez les sages. T’essaies de rendre soin de toi-même. De te soigner. De passer au travers tes journées, certaines étant plus difficiles que d’autres. Tu commences peu à peu à t’y sentir bien, même si tu sens encore les regards qui pèsent sur toi. Ils ne te font pas confiance, ce que tu peux comprendre. Mais après le temps, quand t’auras repris du poil de bête, les choses changeront peut-être.
ton rêve, c’était quoi ?
Être heureuse. Tu ne voulais pas d’une vie parfaite. Tu voulais seulement vivre avec cet homme qui t’a charmé, d’un sourire et d’un clin d’oeil. Juan-Pablo. Il t’a fait rêver, ce connard. Et pourtant, t’arrives même pas à lui en vouloir. Parce que c’est toi qui a été trop conne. Trop naïve. Lui en a simplement abusé, comme on t’a appris à la faire. Au final, t’as peut-être seulement eu ce que tu méritais. Ou, tout du moins, t'as eu une bonne leçon. Une leçon amère, certes, mais plus jamais tu allais refaire l'erreur.
Sujet: Re: So tell me those sweet lies (esmeralda) Sam 26 Oct - 20:18
Histoire
You aren't ready and so is the world.
At the flame, the butterfly burnt its wings. T’as la tête qui tourne. T’as envie de vomir. Ton bras te fait mal. Tu faiblis. T’entend quelque chose se briser. Ça attire ton regard. C’est une seringue qui s’est écrasée au sol. Tu vacilles. C’est plus ta tête qui tourne, c’est le monde autour de toi. Et ça te fait rire. Tu te lèves. C’est dangereux. T’es pas solide sur tes jambes. Mais tu te lèves quand même. T’avais dit à Si’ que tu passerais la voir. T’as juste eu la mauvaise idée de t’enligner quelques lignes avant ça. De t’injecter quelque chose dans le sang aussi. C’est pas la première fois. Ça fait un moment que tu consommes. Quelques années, même, à bien y penser. C’est lui qui t’a fait commencer. Lui qui t’a fait essayé plein de trucs. Découvrir la vie, même, qu’il disait. T’as continué. T’as même commencé à consommer de plus en plus. Parce qu’il t’en fallait toujours plus. Toujours un peu plus pour planer un peu plus haut.
Tu sais pas trop comment t’arrives à te rendre jusque là-bas, mais t’y es parvenue. T’as presque eu l’impression de flotter jusque là. Tu vois Si’. Tu lui souris. T’es contente de la voir. Mais elle, elle est inquiète. Tu rigoles. Elle n’a pas à s’en faire. Tu vas bien. Tu vas parfaitement bien, même. Le monde a jamais été aussi beau qu’en cette douce soirée. Mais elle, elle le sait, que quelque chose cloche. Elle te voit. Elle t’entend. T’arrives pas à mettre deux mots à la suite. Ton discours est confus.
Tout ce que tu lui répètes, c’est que tu vas bien.
Tu vas bien.
… Tu ne vas pas bien.
And the fire burns and burns and burns... Tu ne comprends pas. T’as mal à la tête. La lumière est douloureuse. Tu lèves alors difficilement une main devant tes yeux. Puis t’essaies de te redresser. T’es trop faible. T’as la bouche pâteuse. Alors tu restes allongée. Tu fermes les yeux. T’ignores ça fait combien de temps que t’es ici. Tu sais pas trop où est passée Si’. Mais pour le moment, tu t’y intéresses pas trop. T’es fatiguée. T’as juste envie de dormir.
Ce que t’ignores encore, c’est que t’as manqué de jamais te réveiller.
Goodbye doesn't mean forever. Il te fait face. Il semble en colère. Toi, t’es assise sur un lit d’hôpital, sous cette tente protégeant l’endroit. Tu te tiens la tête, t’appuyant sur la tête non loin. Tu l’écoutes, Andrès. T’essaies, du moins. Mais t’as pas la tête à ça. T’as soif. T’as faim aussi. Tu l’interromps pour lui demander un verre d’eau. T’as pas le force de te lever. Il soupire, il grogne, il a sûrement envie de t’insulter, mais il vient te le porter, ton fichus verre d’eau. Tu le remercies d’une voix faible. C’est la moindre des choses, après tout. Puis tu reportes ton regard sur lui.
T’as un regard malade. T’es cernée. T’es pâle, surtout. Le teint cireux. On dirait presque que tu vas mourir. Ou que t’es passée proche de mourir. C’est ce qu’il te dit. Ça fait des jours que t’es ici. Ils savaient pas si t’allais te réveiller. T’as manqué d’y passer plus d’une fois. À quelques moments, alors que ta respiration se faisait trop silencieuse, ils ont eu peur de te perdre. Il a eu peur de te perdre. Toi, tout ce que tu peux faire, c’est baisser honteusement la tête.
Il t’avait pourtant prévenu, de réduire tes consommations. Ça allait finir par mener à ta perte. Tu le savais, toi aussi, mais c’était difficile d’arrêter. Même là, ce mal-être qui te prenait, ce qui te prenait aux tripes, tu suspectais que ce soit faute de drogues dans ton système. C’était surtout le manque qui devait parler. Mais t’étais trop épuisée pour faire quoi que ce soit. Ton corps ne suivait plus ce que tu lui infligeais. Et lui, il refusait de te voir continuer comme ça. De te regarder t’enfoncer dans tes conneries. Alors la sentence était sans appel. T’avais plus le droit de mettre les pieds chez les magiciens. Il s’arrangerait, de son côté, pour que ton départ se passe bien, que t’ais pas trop de blessure. Parce que le prochain à te cogner, c’était lui si t’osais revenir traîner dans le coin.
T’as voulu t’y opposer. Après tout, là-bas, c’était chez toi. Mais il t’a pas donné le choix. Puis, franchement, t’avais pas la force de te battre avec lui. Alors t’as hoché de la tête. Puis tu t’es allongée.
The world won't stop, even if you're not ready. T’es allée voir Rebecca, lorsque tu fus assez en forme pour quitter ce lit dans lequel t’étais restée allongée beaucoup trop longtemps. Pourquoi elle ? Ça te semblait évident. Tu pouvais pas retourner vers les magiciens, Andrès allait te faire la peau sinon. Aller voir Si’ ? T’avais un vague souvenir qu’elle t’avait méchamment engueuler, dans les quelques moments où t’étais partiellement consciente. T’étais pas certaine qu’elle veuille te revoir. Puis t’avais besoin de calme et ça, c’était pas chez les chimères que t’allais le trouver. Rebecca te semblait être un bon choix. Tu l’aimais bien, Rebecca. Tu l’avais croisé à quelques reprises, lorsque t’avais cherché à obtenir un peu de ce que produisaient les sages. Parce que, évidemment, tu pouvais pas te contenter d’une seule drogue.
Bien que là, en toute honnêteté, tu pensais pas y retoucher de si tôt.
C’est donc à Rebecca que t’as expliqué les derniers événements. Et t’avais pas envie d’être seule. Pas ici. Pas sur cette île. Si ça t’avait jamais dérangé jusqu’à maintenant, t’étant raccrochée ces derniers mois à l’idée que ton père allait bientôt te permettre de partir, la réalité était un tantinet différente. Et t’avais pas envie de crever seule. Parce que c’était bien ça qui s’était passé : t’as eu peur de mourir. Vraiment.
Tu ne voulais pas être seule. Tout comme tu souhaitais aussi te tenir loin du brouhaha constant de l’île. Loin des fêtes. Loin de la violence. Loin de tout ça. Alors t’avais l’impression d’être à la bonne place. Tu te doutais que ça te prendrait du temps, pour prendre tes marques ici. Tu les sentais, ces regards méfiants posés sur toi. Mais t’allais faire des efforts. Tu ne pouvais pas leur en vouloir. Tu pouvais juste tenter de prouver ta valeur.
Dernière édition par Esmée Rodriguez le Lun 28 Oct - 4:25, édité 2 fois
Sujet: Re: So tell me those sweet lies (esmeralda) Sam 26 Oct - 20:23
MA PROTEGEE. celle que j'ai sauvé t'as pas intérêt à revenir chez les magiciens maintenant reste loin de la drogue, t'as compris? (re)(re)(re)bienvenue à toi avec cette bouille comment n'pas t'avoir en protéger? même si j'vais te secouer avec ruslan en plus une petite mafieuse
MESSAGES : 253 Date d'inscription : 29/07/2019PSEUDO : dday. AVATAR : eva noblezada. COPYRIGHT : unravel + excelsior.GANG : sages.
Sujet: Re: So tell me those sweet lies (esmeralda) Dim 27 Oct - 3:58
t'inquiètes pas @andres munoz elle va être bien mieux chez les sages t'es belle, t'as choisi le bon groupe et puis on aura un super lien par contre j'ai grave la flemme de lire ce que t'as écrit ce soir, je fais juste te souhaiter la bienvenue pour rester la #1 dans ton coeur go faire ton histoire qu'on puisse se rajouter un rp de plus ! ah et rebienvenue
Sujet: Re: So tell me those sweet lies (esmeralda) Lun 28 Oct - 12:52
Félicitations !
Esmée Rodriguez, bienvenue sur l'île !
Bon je savais déjà une bonne partie de l'histoire et les grandes lignes du perso mais la pauvre elle va être bien chez les sages parce qu'ils sont mieux que les magiciens et becks prendra soin d'elle pour s'assurer qu'elle passe au travers de tout ça puis euh go arriver à dix rps ensemble
Bravo pour ta validation petit délinquant. Maintenant que ta fiche est terminée, il est temps de poser définitivement tes valises, de t'installer et de commencer à jouer. Pour commencer, tu peux vérifier que le staff a bien fait son boulot, et vérifier que ton avatar a été réservé dans le bottin, et que ton personnage a été recensé dans son pays d'origine et sur la date de son arrivée. Si tu ne vois pas ton nom sur un des trois sujets, n'hésite pas à MP un des membres du staff, on t'en voudra pas, loin de là Une fois ça fait, tu peux aller poster ta fiche de lien et ta première fiche d'activité RP. Si besoin est, tu peux aussi aller poster un pré-lien si t'as une idée bien précise de ce que tu veux. Voilà, maintenant t'es paré pour commencer à jouer. Tu peux désormais aller voir ce qu'il se passe dans ton gang (intrigues ou tea time sur les autres gangs) dans le forum qui lui correspond dans la partie "A la file indienne". Hésite pas non plus à passer dans le flood et les jeux ainsi qu'a voter sur les top-sites.