MESSAGES : 50 Date d'inscription : 06/07/2019PSEUDO : untamed heart. (jessica) AVATAR : freya mavor. COPYRIGHT : siren charms (avatar & signature), skate vibe & unicorn (icons).GANG : tu maniais la baguette à la perfection, jusqu'à ce que tu foutes le camp. t'as plus de gang, tu veux plus avoir affaire à eux.
Sujet: when life gives you lemons... (shea) Jeu 3 Oct - 1:35
“when life gives you lemons throw them back really really hard.” putain de racine de merde. putain d'arbre de merde. putain d'île de merde. tu craches toutes les insultes que tu connais, en danois, en allemand et en anglais, tandis que tu traînes péniblement ta jambe derrière toi. t'as pas regardé où tu mettais les pieds. c'est une bonne excuse de merde, mais c'est la seule que tu as. t'as pas compris ce qu'il t'arrivait quand t'as fait ton vol plané au dessus de la racine. t'as juste eu le temps de te rattraper de justesse avec tes mains et tu t'es ouvert une paume sur une pierre un peu trop pointue. t'as l'habitude des coups, tu l'avais déjà avant de rejoindre les magiciens, avant l'île. t'as l'habitude d'être blessée, de devoir te soigner toi-même et de prétendre que tout va bien. mais t'as pas l'habitude d'être aussi maladroite. t'as pas l'habitude de te montrer en position de faiblesse, non plus. et tu sais que tu fais sans doute pitié dans ton état. et tu détestes la pitié.
alors ça te fout la rage. putain de vie de merde.
t'as presque les larmes aux yeux quand t'arrives finalement jusqu'à l'hôpital. t'as envie de pleurer de rage, parce que t'as plus les nerfs que mal. et pourtant ça fait un foutu mal de chien. t'as l'impression que jurer te soulage, pourtant. ça te soulage toujours. t'as aussi l'impression que ta jambe va finir par céder sous ton poids plume. tu franchis l'entrée de la tente principale en grognant et arrive à te traîner jusqu'à ce qui ressemble le plus à ce que tu connais d'une salle d'attente. quand t'es enfin assise, tu regardes autour de toi. plusieurs patients semblent attendre qu'on s'occupe d'eux. et pas l'ombre d'un de ceux qui servent de médecin en vue. “génial, y a personne dans ce putain d'hôpital de merde.” t'as l'impression que l'air te manque. tu voudrais te lever et foutre le camp d'ici mais t'es persuadée que ta jambe refuserait de te porter. respire, jo. et reste assise, t'as pas d'autre endroit où aller de toute façon. t'essaies de te convaincre mentalement que partir serait complètement stupide. mais tu te sens déjà stupide à attendre là.
Les jours passent et se ressemblent. T'as l'impression que l'île s'est un peu calmée depuis l'exécution de ce pauvre Lenny Pecks. Les choses à l'hôpital ne se sont certainement pas calmé pour autant et tu passes donc la plupart de tes journées à courir un peu partout pour essayer de répondre à la demande. Y'a beaucoup de gens qui passent sous cette tente, sans doute plus qu'ils ne le devraient. Quelqu'un de plus songé que toi soulignerait sans doute que beaucoup de ces patients pourraient être évités, mais toi t'y penses pas. Non t'es bien trop occupé à passer un peu trop de temps avec chaque patient, à chantonner les mélodies de Disney comme un con.
Cette journée ne faisait donc pas exception à la règle. Tu finis avec un patient, pansant une plaie en insistant sur le fait qu'il devrait en prendre soin s'il ne veut pas risquer une infection. Est-ce que tu penses qu'il le fera ? Non. Est-ce que ça t'empêche de le renvoyer avec un sourire ? Non plus. Tu tiens à tes patients, certains plus que d'autres, mais t'es pas leur mère non plus. Une fois que c'est fait, t'es donc libre de retourner sous le chapiteau principal pour t'occuper de quelqu'un d'autre. T'arrives juste à temps pour entendre le commentaire d'une jeune blonde. « Oh, on manque surtout de personnel. » Le tout dit avec un sourire, visiblement pas dérangé par ce qu'elle a dit. « Faut croire que c'est une constante dans tous les hôpitaux. » Même ceux hors de l'île donc. T'as pas eu le temps de vraiment le découvrir là-bas alors tu le fais ici.
Enfin qu'importe, c'est sans doute pas pour discuter du manque de personnel qu'elle est venue jusqu'à l'hôpital. Tu crois voir du sang sur sa main, mais ce n'est pas la place pour l'ausculter. « Si tu veux bien me suivre, je vais m'occuper de toi. » Oh sans doute y a-t-il des patients qui étaient là avant elle, des gens qui protestent alors, mais tu t'en préoccupes même pas. Il y en a aucun qui oserait s'en prendre à toi ou du moins c'est ce que tu te plait à croire. « Besoin d'aide pour te rendre ? Si tu veux je peux te porter. » Tu rigoles doucement en terminant ta phrase, ne pensant pas vraiment la chose. Faut apprendre à tout prendre avec un grain de sel avec toi, parce que t'es un peu trop con pour ton propre bien.
MESSAGES : 50 Date d'inscription : 06/07/2019PSEUDO : untamed heart. (jessica) AVATAR : freya mavor. COPYRIGHT : siren charms (avatar & signature), skate vibe & unicorn (icons).GANG : tu maniais la baguette à la perfection, jusqu'à ce que tu foutes le camp. t'as plus de gang, tu veux plus avoir affaire à eux.
Sujet: Re: when life gives you lemons... (shea) Lun 28 Oct - 21:11
“when life gives you lemons throw them back really really hard.” lorsqu'une voix s'élève derrière toi, tu te retournes pour faire face à celui qui vient de parler. les sourcils froncés, tu ouvres la bouche, pourtant incapable de dire quoique ce soit lorsque tu découvres son visage. un visage que tu reconnais et qui ne devrait pas travailler ici. “for pokker!” tu ne peux retenir le juron qui franchit tes lèvres lorsque tu réalises finalement qu'il n'est pas celui que tu croyais à première vue. lorsque tu te rappelles que milo le sage a un frère qui apparemment travaille à l'hôpital, information que tu ne connaissais pas ou avais visiblement oubliée. et tu peux pas t'empêcher de le dévisager pendant quelques secondes avant de finalement détourner le regard.
avec son ton enjoué, il a l'air de bien trop bonne humeur et ça t'agace déjà. tu ne souris même pas à sa plaisanterie, si on peut appeler ça comme ça, te contentant de lui répondre avec toute la froideur dont tu fais généralement preuve avec les gens auxquels tu es forcée de t'adresser, à l'exception de quelques très rares personnes. “je ne suis pas handicapée, je peux encore marcher seule.” et comme pour le lui prouver, tu te lèves d'un bond, réalisant trop tard à quel point l'idée était stupide. tu te mords la langue pour étouffer un gémissement de douleur lorsque tu te retrouves debout, ta cheville refusant manifestement de supporter à nouveau le poids de ton corps. mais t'es têtue, jo, probablement trop pour ton propre bien. alors tu serres les dents et lui fais signe d'avancer, avant de le suivre sans prêter attention aux protestations des personnes qui étaient là avant toi mais en prenant soin de t'appuyer le moins possible sur ta cheville douloureuse.
tu t'installes là où il t'invite à le faire et ôtes ta chaussure aussi délicatement que possible, les mâchoires toujours serrées. la tête tournée vers le côté, t'oses même pas vérifier l'étendue des dégâts. à la place, tu lèves les yeux vers lui, défiante. “alors... tu y connais vraiment quelque chose en médecine ou tu fais ça juste pour rattraper ton manque d'occasions de jouer au docteur?” t'es désagréable, jo, dans tes mots mais surtout dans ton attitude. mais c'est pas nouveau. c'est ta façon de te protéger. ta façon de te donner l'air d'être forte alors que la douleur te pique les yeux ou l'air d'être détendue alors que t'aurais préféré que celui qui s'occupe de toi ait une autre tête que la sienne.
La réaction de la patiente te surprend un peu. « À tes souhaits ? » Oh tu te doutes que ce n'est pas un éternuement, mais t'as absolument pas pu deviner de quel langue il s'agit et tu ne peux donc pas comprendre ce qu'elle vient de lâcher comme mot. Probablement un sacre ou quelque chose comme ça. Est-ce que ça t'importe vraiment ? Pas dut tout. Tu veux juste la soigner et peut-être apporter un peu de joie dans sa vie parce que visiblement c'est pas ça. Ta proposition n'a pas plus l'air de lui faire plaisir et tu te retrouves donc à l'observer se relever avec une douleur évidente. « Je ne voulais pas te vexer. » T'as beau avoir l'air d'un idiot total, tu sais quand même faire ton travail et tu sais repérer les problèmes (physiques) des gens. La porter lui aurait surement éviter bien des douleurs, mais soit. Tu ne t'attardes pas sur la question et commence à avancer lorsqu'elle te fait signe de le faire.
Heureusement ton bureau n'est pas très loin et tu pousses un léger soupir de soulagement lorsque tu la vois prendre place sur le lit. Au moins elle ne s'appuiera plus sur ce qui lui fait mal. Ça ne l'empêche pas d'avoir une grande gueule, pas que tu sois vexé par ce qu'elle te demande. T'hausses les épaules avant de répondre : « J'ai fait des études de médecine avant d'être envoyé ici et je suis médecin sur l'île depuis neuf ans. Ça te suffit ? » T'as toujours ton sourire d'idiot sur les lèvres. « Enfin, si tu veux quelqu'un d'autre tu peux retourner t'assoir. Sinon montre moi ta main. » T'es doux dans tes paroles alors que tu fouilles sur les étagères pour trouver le nécessaire pour désinfecter ta main. Ça te parait plus pressant, ne serait-ce en raison du sang qui s'en est écoulé. Tu veux t'assurer qu'il n'y a rien qui pourrait s'introduire dans sa plaie ouverte. Tu reviens quelques instants plus tard avec le nécessaire pour lui faire un bandage. « Alors c'est le moment du petit interrogatoire. Tu t'es fait ça comment ? Où as-tu mal ? » Tu t'arrêtes pour regarder sa cheville. Définitivement là. « Enfin surtout essaie quantifier ta douleur sur une échelle de un à dix. » T'as besoin de savoir. Parce que tu ne pourrais pas lui faire des radios sur l'île. C'est un peu plus approximatif ici, mais ça empêche pas que tu sais te débrouiller. Plus que tu n'en as l'air en tout cas.
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Sujet: Re: when life gives you lemons... (shea) Mer 13 Nov - 23:38
“when life gives you lemons throw them back really really hard.” tu peux pas t'empêcher d'observer le médecin du coin de l'œil, trop troublée par sa ressemblance avec un autre, mais ta cheville te rappelle que t'es pas là pour ça et tu laisses toi aussi s'échapper un soupir de soulagement discret lorsque tu peux enfin te rasseoir. tu l'écoutes t'expliquer son parcours avec son stupide sourire, en réponse à ta pique. et ce sourire, cette patience dont il fait preuve t'agacent au plus haut point. mais, d'une certaine façon, aussi étrange que cela puisse paraître, t'es bien contente qu'il te mette pas directement dans les pattes d'un autre médecin. alors tu t'abstiens de faire un autre commentaire pendant qu'il cherche ce dont il a besoin sur des étagères, posant des yeux curieux sur ton environnement.
il revient finalement vers toi et tu lui tends ta main avec méfiance lorsqu'il te demande pour la voir, parce que tu peux pas t'en empêcher. parce que c'est dans ta nature, comme ça l'est d'attaquer en premier pour éviter de devoir te défendre par la suite, même lorsque ton environnement, ou ton interlocuteur, semble inoffensif. “j'ai trébuché sur une racine en faisant la cueillette aux champignons.” tu grommelles lorsqu'il t'interroge sur la façon dont tu t'es fait ça. c'est presque une réplique pacifique, venant de toi. puis tu te demandes si il est pas entrain de se moquer de toi avec son histoire de chiffre. ou de te prendre pour une gamine, parce que dans tes souvenirs c'est surtout une méthode qu'on utilise avec les gosses. t'essaies quand même de bouger ta cheville légèrement, grimaçant au moindre effort. “cinq.” t'es définitivement à plus que ça mais le chiffre que tu lui donnes est déjà un aveu de faiblesse bien plus important que ce que tu t'accordes en général. et surtout bien plus que ce que tu laisses voir aux autres. au fond, t'espères quand même qu'il considère que ton cinq soit suffisamment important pour faire quelque chose parce que tu peux pas t'empêcher de redouter les prochains jours, à devoir te débrouiller seule avec ta cheville dans cet état. parce que tu peux pas te réfugier chez les seules personnes qui t'accepteraient. “c'est surtout douloureux quand je marche.” au cas où il aurait pas déjà remarqué que t'aurais préféré ramper jusqu'à son bureau plutôt que de devoir prendre appui sur ta jambe.
T’ignores totalement la méfiance ou l’animosité dont elle fait preuve, comme si tu ne la remarquais pas. La réalité, c’est plutôt que tu t’en fiches, parce que t’aimes pas te concentrer sur les éléments déplaisants de la vie. Alors tu te dis tout bonnement qu’elle n’est pas d’humeur, que ce n’est pas de ta faute. Tu ne fais que ton travail - en plus d’essayer de mettre un peu de joie dans sa vie - et c’est pourquoi tu te concentres rapidement sur la blessures évidente, celle qui pourrait s’infecter. Tu entreprends donc d’aseptiser sa plaie avec attention, vérifiant qu’il n’y a rien qui s’est introduit dans la blessure, avant de relever la tête lorsqu’elle répond à l’une de tes questions. « Je ne savais pas que la cueillette de champignons c’était aussi dangereux. » On pourrait croire que tu te fous de sa gueule, mais ce n’est même pas le cas. T’essaies juste de détendre l’atmosphère, peut-être la détendre elle aussi alors que tu commences à panser sa main d’un bandage. Ce n’est pas ce qui importe le plus de toute évidence vu sa cheville et le fait qu’elle a retiré sa botte.
C’est donc vers sa cheville que tu portes ton attention lorsque tu as terminé avec sa main. Tu réfléchis un moment lorsqu’elle quantifie sa douleur d’un cinq. Ça semble être encourageant, le signe que ce n’est pas cassé. Tu remets toutefois un peu en doute la chose lorsque la jeune femme croit bon de t’informer que ça lui fait surtout mal quand elle marche. Tu avais remarqué la chose lorsqu’elle s’est trainée jusque là, mais si elle ressent le besoin de le souligner c’est forcément que ça la dérange d’autant plus. « La bonne nouvelle, c’est que ce n’est probablement pas cassé. » Probablement pas parce que ça pourrait être une petite fissure que tu ne verrais qu’avec des radios - chose impossible sur l’île. T’hésites un instant sur la bonne façon de procéder et réchauffant tes mains pour t’assurer de ne pas trop la surprendre. « Je vais faire bouger ta cheville, dis moi quand ça fait le plus mal ou ce que tu sens en général. » Parce que tu veux savoir si c’est une entorse ou quelque chose de plus grave. Tu regrettes parfois le matériel qu’il n’y a pas sur l’île, mais t’as appris à faire avec les moyens du bord. Tu commences par prendre sa cheville pour chercher une éventuelle enflure. Tu ne sais pas ça fait combien de temps qu’elle s’est blessée après tout. Ça semble gonflé au toucher, sans doute un autre indice qui pointe vers une entorse. « Hésite pas à me le dire si ça fait trop mal. » Une fois l’avertissement fait, tu entreprends de faire bouger sa cheville avec douceur - ne voulant pas empirer sa blessure - gardant un oeil sur ses réactions. Tu veux voir si elle a mal même si elle préfère ne pas te le dire.
“when life gives you lemons throw them back really really hard.” putain de racine de merde. putain d'arbre de merde. putain d'île de merde. tu craches toutes les insultes que tu connais, en danois, en allemand et en anglais, tandis que tu traînes péniblement ta jambe derrière toi. t'as pas regardé où tu mettais les pieds. c'est une bonne excuse de merde, mais c'est la seule que tu as. t'as pas compris ce qu'il t'arrivait quand t'as fait ton vol plané au dessus de la racine. t'as juste eu le temps de te rattraper de justesse avec tes mains et tu t'es ouvert une paume sur une pierre un peu trop pointue. t'as l'habitude des coups, tu l'avais déjà avant de rejoindre les magiciens, avant l'île. t'as l'habitude d'être blessée, de devoir te soigner toi-même et de prétendre que tout va bien. mais t'as pas l'habitude d'être aussi maladroite. t'as pas l'habitude de te montrer en position de faiblesse, non plus. et tu sais que tu fais sans doute pitié dans ton état. et tu détestes la pitié.
Les jours passent et se ressemblent. T'as l'impression que l'île s'est un peu calmée depuis l'exécution de ce pauvre Lenny Pecks. Les choses à l'hôpital ne se sont certainement pas calmé pour autant et tu passes donc la plupart de tes journées à courir un peu partout pour essayer de répondre à la demande. Y'a beaucoup de gens qui passent sous cette tente, sans doute plus qu'ils ne le devraient. Quelqu'un de plus songé que toi soulignerait sans doute que beaucoup de ces patients pourraient être évités, mais toi t'y penses pas. Non t'es bien trop occupé à passer un peu trop de temps avec chaque patient, à chantonner les mélodies de Disney comme un con.