tinder de l’île

Dionysos vous attend avec impatience

Les tables sont mises. Des nappes sont placées sur des tables en bois branlante. Deux tables sont mises côte à côte. Alors que les néons viennent brûlées vos yeux, vous arrivez à peine à distinguer vos prénoms. Mais @Savannah Harvey se trouvent en face de @Abel Duval. Des verres sont posées. Les Alchimistes ont participés et troqués quelques petites gnôles pour en avoir une sur chaque table afin de donner du courage aux différents participants. Dionysos assis plus loin vous regarde avec un petit sourire en coin vous installez avant de lancer son traditionnel “ Et que la fête commence! “

business deal

@savannah harvey

Plusieurs mois qu'Abel se bat dans la forêt de bambou sans éveiller les soupçons des Magiciens. Plusieurs mois qu'il passait son temps là-bas, à combattre des gens sans aucune règle, sans aucun arbitre. Juste des coups qui pleuvent, et des gens qui regardent. Mais c'est pas assez, et Abel en veut plus. Il veut qu'il y ait plus de monde. Il veut plus se battre. Il a besoin de frapper, de se défouler, il a besoin de laisser sortir sa haine, sa colère et sa rage. Il a besoin de laisser sortir sa frustration à travers ses poings. Et il peut pas le faire seul. Il peut plus le faire seul.
Il sait pas vraiment ce qu'il fait là, au blind date d'oz. Vraiment pas. Mais il est là, alors il y reste.
Il est avec une Magicienne qu'il connaissait de vue avant de partir pour chez les Sages. Il sait, par contre, pourquoi elle est sur l'île. Et il a une idée derrière la tête.
Il attend qu'elle arrive avec impatience, et lorsqu'il voit ses cheveux roux s'approcher, il sourit légèrement. Pas ce genre de sourires avenants qui donnent envie de parler à une personne. Plutôt le genre qui montre une arrière pensée de mauvaise augure. Mais vu la personne qui se trouve face à lui, Abel sait que ce n'est pas un sourire qui va lui faire peur.
Que ce genre de sourires là, pour les gens comme eux, c'est ça, les sourires avenants.

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@abel duval

Un soupire, alors que tu pars en direction de l’Olympe, du quartier des chimères. T’y mets jamais les pieds, seulement si c’est nécessaire. Et là, t’as pas le choix. C’est Alex qui a eu cette fausse bonne idée de t’inscrire à cet événement, et t’y vas à reculons. C’est pas ton truc, les rendez-vous arrangés. C’est pas ton truc, ces fausses histoires qui se créent là. Mais t’as pas le choix. T’as promis à Alex. Alors t’avances. Trop lentement, mais t’avances. Et quand t’arrives, t’entends cette voix, t’imagines ce visage que t’aurais pu balafrer sans aucun scrupule. « Et que la fête commence ! »
Tu reconnais le visage d’Abel, quand tu t’assois. Tu reconnais ce sourire qu’il te lance, et tu lui rends. Comme si vous vous compreniez déjà. « Salut Abel. » que tu lances, l’air de rien. Tu sais qu’il a une idée derrière la tête, mais surtout, tu sais déjà que cette idée va te plaire. Tes coudes que tu poses sur la table, ton regard qui s’ancre dans le sien. Tu comprends vite qu’il ne s’agit pas d’un rencard traditionnel, mais d’histoires qui te parlent. « Alors, content d’tomber sur moi ? » En quelques secondes, ça devient un jeu, malsain. Un jeu que seuls deux êtres comme vous pourriez comprendre. Et ça te soulage d’un poids. Ca laisse ce rictus traîner sur tes lèvres. Comme attendant ce moment, celui ou il posera les bons mots sur ce que tu t’imagines déjà entendre.

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@savannah harvey

Il avait peur de regretter d’être venu au tinder d’Oz. Il sait pas si Iouri est là, mais il espère que c’est pas le cas. Parce que son nom est pas face à sien, et que ça veut dire qu’il serait en face de quelqu’un d’autre. Abel aime pas cette idée. Ceci étant dit, c’est peut-être pas plus mal. Oh non, c’est peut-être pas plus mal. Il voit la Magicienne arriver, et il lui sourit. Elle lui rend son sourire et Abel sait. Il sait que ce qu’il va lui dire, ça va lui plaire. Il sait que l’affaire est déjà emballée pesée avant même qu’il lui en ai parlé. Il le sait. Parce qu’il la connaît assez pour ça. Et parce qu’il connaît ce sourire. C’est surtout ça. Il lance un rictus mauvais lorsqu’il entend sa question. S’il est content de tomber sur elle. Oui. C’est une façon de le dire, comme une autre. Oui. Alors qu’elle pose ses coudes sur la table, comme pour se rapprocher de lui, il s’éloigne en croisant ses bras sur son torse. Mais la détermination de son regard, celui qu’il a plongé dans celui de la rousse, lui, il diminue pas, il recule pas. Il sait ce qu’il veut, et si elle n’a pas changé, il sait qu’il l’obtiendra. “Comment ça se passe au ring ? Les gens en ont pas trop marre des arbitres ? Des règles ?” Lui, il propose mieux. Lui, il propose de se battre sans règles, sans arbitre. Et avec des prix. Avec des mises. Il quitte pas son regard. Il veut lire toutes les moindres petites réactions qu’elle pourrait avoir face à sa proposition. Toutes. Mais surtout les positives.