Histoire

Being in search of truth is not always the wisest thing.

Ta mère, elle a été, elle est et elle sera sûrement toute ta vie. L’unique femme de ta vie, l’unique personne a t’avoir donné tant d’amour que tu aurais pu en crever. Il fallait tout de même dire qu’elle avait dû te donner de l’amour pour deux. Elle ne pensait pas que ton père, si on peut l’appeler comme ça allait l’abandonner lors de son troisième mois de grossesse. Ce n’est pas toujours simple de jouer le rôle de la mère mais aussi celui du père. Elle avait une poigne de fer dans un gant de velours. Ce qu’elle voulait ? Le meilleur pour toi et tu lui en seras toujours reconnaissant. D’ailleurs, tu as toujours tout fait pour la rendre fier. Jamais tu ne lui diras que tu entendais ses pleurs la nuit quand tu te réveillais pour aller au petit coin. Tu étais sa plus grande source de bonheur mais également son plus lourd fardeau. Elle ne s’était très certainement pas imaginée devoir assumer un petit garçon seule, sans l’aide d’un homme un vrai, capable d’être présent et de subvenir aux besoins de sa famille. Très rapidement, tu as considéré cet homme, ton géniteur, comme un monstre. Pour toi, ce type ne pouvait être que le pire des enfoirés. Comment pouvait-on mettre enceinte une femme et partir sans laisser la moindre chance à ce petit être. Tu ne comprendras très certainement jamais et tu n’auras jamais les réponses à ce genre de question métaphysique de la vie. Ta maman faisait tout de même son maximum pour te faire vivre une enfance heureuse, elle se tuait à la tâche, allant jusqu’à cumuler les petits boulots (ménage, courses pour des personnes âgés, aide à la personne). Tout ce qui lui permettait de te donner à manger et des jouets était bon à prendre.

En grandissant, tu t’es rendu compte des sacrifices que faisait cette femme si douce pour toi. Tu avais pris tout ça en pleine figure. Avant, tu te disais que c’était normal, qu’après tout il était naturel de subvenir aux besoins de ses enfants. Tu as sûrement grandi plus vite que les autres, devant prendre part à la vie du foyer, en te faisant à manger toi-même, en t’occupant de l’appartement quand ta mère enchaînait les heures de travail. C’est donc tout naturellement que tu as ressenti le besoin de mettre la main à la patte mais financièrement. Tu as trouvé des petits boulots toi aussi, après le lycée. Tu faisais les courses pour des petites vieilles forts sympathiques. Elles n’hésitaient pas à te donner des bonbons ou un petit billet de plus quand tu passais un peu plus de temps avec elle, à jouer aux cartes ou autre chose. Ce que ne savait pas ta mère, c’était qu’en parallèle tu avais cherché des informations sur cet homme qui avait brisé sa vie. Tu avais besoin de mettre un visage et une identité sur un fantôme. Tu avais fouillé sa chambre, trouvant des albums photos et finalement des lettres que ta mère avait écrites mais qu’elle n’avait jamais envoyées. Cet homme avait donc un prénom Charles, un français. Tu avais quinze ans et dès le lendemain, tu t’es mis à apprendre le français. Tu connaissais déjà quelques mots parce que ta mère le parlait et qu’elle avait eu envie de t’en apprendre quelques bribes. Peut-être était-ce sa manière à elle de te faire goûter au monde de ton géniteur. En l’espace d’une année tu parlais couramment le français. En parallèle, depuis ta plus tendre enfance, tu as nourri un goût certain pour l’art, la peinture. Tu as toujours peint. Dès que tu as pu tenir un pinceau, tu as exprimé ce que ton cœur te dictait. Ta maman a toujours été ton unique spectatrice et ton unique fan. Tu aurais voulu faire des études dans ce domaine, mais les grandes écoles d’art étaient bien trop chères. Tu as donc décidé de mettre se rêve de côté. Préférant trouver cet homme, ton cauchemar pour le confondre.

Peu de temps après tes dix-huit ans, tu as pris un billet d’avion pour Paris. A force d’économiser et en enchaînant les heures de travail tu avais réussi. Tu avais dit à ta mère que tu partais pour Paris pour aller visiter le Louvres, un grand musée où tu pourrais te délecter des peintres français les plus connus. Elle n’avait pas à se méfier puisqu’elle ne savait même pas que tu étais au courant pour Charles. Elle ignorait tout de ce que tu avais pu récolter comme informations en cherchant un peu partout. Tu avais à présent une adresse, un numéro de téléphone également. Tu n’avais pas jugé bon de l’utiliser. Une fois arrivé sur le sol français, tu avais décidé de te rendre à l’adresse que tu avais sur un petit bout de papier. Lorsque tu te trouvas devant la porte de l’immeuble, tu fus content de voir que le nom de cet homme y étais inscrit. Ton cœur battait fort, tu étais stressé et si cet homme ne voulait pas te voir, qu’elle serait sa réaction ? Après avoir soupiré longuement, tu avais pris une grande inspiration et tu avais sonné. Ne voulant pas te faire jeter au pied de cette bâtisse, tu avais prétexté une livraison pour un colis. Le cliquetis se fit entendre et tu avais pu entrer. Une fois devant la porte de l’appartement de ton géniteur, tu sus que c’était bien lui. Il fit une drôle de tête, se disant que tu n’avais pas de colis très certainement. De cette conversation, tu ne te rappelleras que de quelques bribes. Notamment que ce porc avait prétexté que ta mère était une pute à cette époque et qu’il n’était donc pas sûr d’être ton père. C’est certainement cette phrase qui a fait vriller ton esprit. Comment cet homme qui avait détruit la vie de ta maman pouvait-il la traîner à ce point dans la boue ? Tu t’es jeté sur lui et tu as frappé. Pendant combien de temps ? Combien de fois ? Tu n’en sais rien… Tu ne t’en souviens pas… Ce que tu sais par contre, c’est que tu l’as tué… Ce n’était pas ce que tu voulais, mais c’était ce que tu avais fait…

Tu avais été arrêté, mais en même temps, tu n’avais rien fait pour t’enfuir. Tu étais sous le choc. Cet homme, ce monstre à tes yeux avait fini par te faire vriller, par t’enlever les derniers sentiments positifs que tu pouvais avoir. Tu venais de perdre ta mère à tout jamais, tu ne la verrais très certainement pas. Et puis, comment réagirait-elle face à ce que tu venais de faire ? Pourtant, tu fus surpris de la voir dans l’assemblée lors de ton procès. Une année, il avait fallu attendre quasiment un an pour que tu sois jugé. Tu avais tenté d’expliquer ton acte, d’expliqué l’impensable. Tu étais jeune, c’est certainement ce point qui avait fini par attendrir l’assemblée. Tu fus tout de même condamné pour homicide involontaire. Des circonstances t’ont été trouvées. On ne te laissa pas le choix, tu fus transféré sur une île. Cet endroit était une véritable jungle, des gangs s’étaient formés mais il n’en restait pas moins que l’anarchie était présente. Tu ressentis le besoin avec d’autres jeunes de faire régner l’ordre, de faire partie d’une milice qui fera appliquer les règles de l’île. Il fallait préserver cette terre pour ne pas finir dans la merde. Tu avais pris part à la formation des Chimères, te liant avec les Muses. Tu es d’ailleurs marié avec l’une d’entre elle. Ta vie sur cette île est telle que tu la souhaites, tu vies comme tu l’entends, sans aller à l’encontre des dogmes qui la fonde.

Félicitations !

Zéphy Trejo, bienvenue sur l'île !

je le redis mais un milicien en plus il est super bien, je trouve qu'il a un bon équilibre dans sa personnalité et ses envies, ça le rend attachant (par contre je te remercie pas pour les ~1000 mots d'histoires ) et du coup je me répète, mais t'as un lien avec paz d'office, surtout si zéphyr a participé à la création de la milice

Bravo pour ta validation petit délinquant. Maintenant que ta fiche est terminée, il est temps de poser définitivement tes valises, de t'installer et de commencer à jouer.
Pour commencer, tu peux vérifier que le staff a bien fait son boulot, et vérifier que ton avatar a été réservé dans le bottin, et que ton personnage a été recensé dans son pays d'origine et sur la date de son arrivée. Si tu ne vois pas ton nom sur un des trois sujets, n'hésite pas à MP un des membres du staff, on t'en voudra pas, loin de là
Une fois ça fait, tu peux aller poster ta fiche de lien et ta première fiche d'activité RP. Si besoin est, tu peux aussi aller poster un pré-lien si t'as une idée bien précise de ce que tu veux.
Voilà, maintenant t'es paré pour commencer à jouer.
Tu peux désormais aller voir ce qu'il se passe dans ton gang (intrigues ou tea time sur les autres gangs) dans le forum qui lui correspond dans la partie "A la file indienne".
Hésite pas non plus à passer dans le flood et les jeux ainsi qu'a voter sur les top-sites.

Bon jeu parmi nous !