T'as toujours été calme. Le calme de la réflexion, de l'observation. T'as jamais été très douée pour les excès, trop pondérée. Des fois, c'est vrai, c'était même à s'demander si t'avais des émotions. Mais ça t'a jamais empêché d'te faire des amis, de vivre ta vie d'enfant, puis de jeune fille. T'étais juste moins expressive que tes potes. Plus calme. Le genre qui ramène tout le monde en fin de soirée, parce que t'as toujours eu des valeurs et une putain de droiture. Certains diront qu'tu sais pas t'amuser, et toi, tu ris quand ils disent ça. C'est juste que tu t'amuses pas à perdre tes moyens. Non, toi tu t'amuses d'avoir toujours du contrôle sur les situations. Tu t'amuses d'apprendre, de savoir, de découvrir. T'es curieuse, ouais, mais pas des choses qui détruisent le corps et la santé. T'es droite. Trop droite, peut-être. Mais avec l'éducation qu't'as reçu, c'est pas non plus si étonnant que ça. Pour toi, les règles, c'est les règles. Ça se détourne pas. Ça se contourne pas. Autant te dire que t'as pris une sacrée gifle quand t'as su que ton père était tout, sauf droit. Mais ça t'a pas fait vriller, non. Pas complètement.
T'as le sens des responsabilités et tu voulais être un modèle pour ta p'tite sœur. T'as l'esprit de famille, tu t'en es voulu quand t'as vu ta mère en larmes quand on t'a lu les chefs d'accusation. T'étais pas celle qu'on attendait dans un tribunal, en réalité. Pas du côté des accusés. Non, personne aurait pu prévoir qu'un jour, tu dépasserai la loi. Personne, même pas toi. Pourtant, t'es pas conne, Rose. Bien au contraire, t'es plutôt érudite, plutôt rapide d'esprit, plutôt sérieuse. Mais t'es obsessionnelle, aussi. C'est le revers de la médaille. T'as besoin de trouver de la logique partout, de comprendre tout ce qui frôle ton esprit. Et bordel, le meurtre de ton père, mais aussi ce que ton père a fait à ta mère et à votre famille, tu comprends pas. Ce qu'il a fait à cette femme, aussi. Tu veux pas réaliser, pas sans avoir tous les éléments entre les mains, toutes les cartes. Et ça te hante. Ça te hante tellement que t'as fini par dépasser les limites, juste pour des réponses. C'était pas ton but, d'arriver ici, loin de là. Mais c'est arrivé. Naïvement, tu pensais que tu passerais entre les mailles du filet, parce que t'attires pas l'attention, toi. T'es discrète. Tu fais ta vie discrètement. T'étais probablement la meilleure de ta promo, à l'école de police, une étudiante sérieuse, avec des connaissances solides. Au final, t'as trop cru en toi, tu t'es trop cru dans un film. Et c'est pas passé. Tu t'en veux d'avoir été conne au point d'oublier les caméras.
T'es rancunière, d'ailleurs, Rose. Pas méchante, pas cruelle, pas accusatrice. Au contraire, t'es plutôt avenante, plutôt à l'écoute, plutôt loyale. Mais rancunière. Tu pardonnes pas les fautes des gens, si on te déçoit, on ne le fait qu'une fois. D'une certaine façon, t'es entière. Trop entière. Et ton apparente froideur, c'est juste une carapace, un masque. Tu veux pas trop t'attacher, parce que tu sais que les gens, ça déçoit. Et tu supportes pas ça. Tu supportes pas le mensonge, non plus. Tu préfères une vérité brutale, qu'un mensonge douceâtre. Parce que tu sais qu'on avance plus facilement avec la vérité. Parce que tu sais que le mensonge, ça peut détruire des vies, des familles, des projets. T'es pas une menteuse, toi-même, d'ailleurs. Jamais. Tu pourrais pas. Tu veux pas être comme ton père, plus maintenant. C'était ton héro, avant. Avant que tu saches que c'était un menteur, et plus que ça encore.
Tu en mourrais qu'on te dise que t'es comme lui. Ou t'en deviendrais complètement barge. Pourtant, tu lui ressembles, il parait. T'espères juste que c'est pas le cas sur le fond, que la ressemblance s'arrête à tes traits physiques. Ces traits qu'tu partages aussi avec un autre type que tu comprends pas et à qui t'a jamais parlé. Mais le dernier truc à savoir sur toi, Rose, c'est que tu juges pas sans comprendre. Tu veux savoir, avant de condamner, quelque soit l'accusation, quelque soient les actes. Tu veux savoir avant de décider de ce que tu dois ressentir ou non...
âge ; t'as vingt ans, toute la vie devant toi, mais une vie déjà à demi-rongée par l'obsession d'une question qui demeure sans réponse, rongée par ce besoin de savoir, de comprendre, de connaître.
lieu et date de naissance ; t'es née dans une maternité de nottingham, le 20 février 1999
origines ; t'es issue de deux cultures, la rencontre d'un métissage qu'a parfois pu faire parler d'lui. une mère anglaise, un père congolais, t'as pris des deux et t'étais fière de ce métissage, avant. t'étais fière d'tes origines. aujourd'hui, t'es plus sûre d'être fière de ton teint foncé, celui d'un père qu'tu connaissais pas tant que ça, au final. t'es loin d'être fière de ça.
pays de provenance ; angleterre, t'avais jamais quitté ton pays natal avant, à part pour des vacances, ou pour rendre visite à tes grands-parents paternels restés au congo.
langue(s) parlée(s) ; principalement, tu parles anglais, c'est ta langue maternelle. mais tu parles aussi le lingala, même si c'est pas certain que ça te soit très utile, ici. t'avais commencé à apprendre l'allemand, par curiosité, ainsi que le zoulou, mais c'est des langues que tu maîtrises pas du tout. t'as des bases en français, aussi, mais pas assez solides pour tenir une vraie conversation.
statut social ; t'es célibataire, t'as pas le temps pour ça, tu t'en fous.
classe sociale ; t'as jamais eu à t'plaindre, loin de là. plutôt d'un milieu aisé, t'étais pas non plus à te rouler dans les billets, mais t'as jamais manqué et t'as toujours eu ce que tu voulais. ça veut pas dire pour autant que t'as été une gamine pourrie gâtée. tu sais que tes parents ont bossé pour avoir tout ce que vous aviez, et t'as très vite compris que pour s'bâtir un empire, il fallait commencer par poser une première pierre.
temps d'exil ; tu viens à peine d'arriver, de débarquer avec la cargaison du 4 juillet de cette année. tu découvres à peine.
crime présumé ; délit mineur avec circonstances aggravantes. tu t'es introduite au archives du tribunal qui a jugé et condamné newt fawkes, parce que tu avais besoin de savoir, tu avais besoin de connaître tous les détails, de comprendre. t'as volé ce dossier, classé confidentiel, et ça aurait pu fonctionner, vraiment. t'as pas fait de vagues, tu t'es servie des techniques d’infiltration étudiées en école de police, t'as blessé personne, t'as pas fait de dégâts si ce n'est pour neutraliser le système de verrouillage de la salle des archives. mais t'as pas pensé à ces fichues caméras, rose. ces fichues caméras...
innocence ; t'es pas innocente. c'est bien ton visage qu'on a vu nettement sur la vidéo de la caméra de surveillance du tribunal. c'est bien dans tes mains que les flics ont cueillis le dossier qui aurait dû te sortir de ton obsession maladive pour ce bout inconnu de ta propre histoire. c'était bien toi.
volontaire ; t'as pris sept ans d’emprisonnement pour ce vol avec effraction, et t'as décidé d'les mettre à profit, ces sept ans. t'es volontaire. et t'as conscience que t'as foutu ta vie en l'air, que tu vas purger plus que ta peine. Mais tant pis, ça vaudra le coup.
casier ; t'étais tellement sage que t'as pu entrer en école de police. il faut un casier vierge, pour ça.
l'île, c'est comment ?
Même si t'es volontaire, t'as pas envie d'être là, concrètement. Mais c'était la seule solution pour réussir à comprendre ce qui a poussé ton père à faire ce qu'il a fait, pour essayer de comprendre ce qui a poussé ton demi-frère à faire ce qu'il a fait, lui aussi. T'as vite trouvé l'moyen de te rendre utile à l'hôpital de fortune qu'ils ont dressé, les Autres, sur c'qu'ils appellent la Terre du Milieu. T'as quelques connaissances là-dedans, assez pour soigner des trucs plus ou moins graves, même si t'es loin d'être médecin. Non, tu t'es improvisé infirmière, toi, ici. Tu caches soigneusement le fait que t'étais partie pour devenir flic. T'es d'venue infirmière rapidement, même si t'es pas dupe et qu'tu sais qu'ils te font pas encore confiance, ces gens. Mais tu l'es devenue parce que même si t'as déjà un but à poursuivre ici, ça t'sert trop le cœur de voir ces gamins livrés à eux-mêmes. Alors tu t'rends utile, et tu les soignes comme tu peux, avec les moyens du bord, et t'apprécies de voir que t'es pas la seule à le faire. Sur ton temps libre, t'explores. Tu traques. Tu enquêtes. C'est l'truc que tu sais le mieux faire, après tout. Mais l'île, tu veux pas t'y habituer. C'est qu'une étape dans ta vie.
pourquoi avoir rejoint ou non un gang ?
T'as rejoint aucun gang, toi. Tu comptes en rejoindre aucun. C'est pas ton truc, t'es pas là pour ça. T'es pas là pour t'intégrer à cette communauté. Tu veux juste faire profil bas, au moins l'temps d'atteindre ton premier objectif. T'es pas venue ici pour te la couler douce, t'es pas venue ici pour prouver quoi que ce soit à qui que ce soit. T'es pas là pour ça. Tu t'en fous, toi, d'leurs histoires de gang. Tu t'en fous des gang.Tu t'en fous qu'ils voient tous ça comme des familles d'subsitution. T'en as une, de famille. Un peu brisée, un peu cabossée, mais t'en as une. T'as une mère et une sœur qui t'attendent, dans le vrai monde, dans la vraie vie. Tu fais partie des Autres, toi. T'as juste décidé de t'intégrer un minimum là où tu pouvais avoir un certain confort et une certaine sécurité, t'es pas complètement débile. Tu sais que seule, c'est trop dangereux, mais t'es pas prête à t'investir plus qu'en aidant à faire tourner l'île. T'as besoin d'te rendre utile, de toute façon, pour pas tourner en rond. Mais ça s'arrête là. C'est pas tes potes, ça le deviendra jamais, t'as pas envie. Tu veux juste comprendre les pièces manquantes de ton histoire familiale.
ton rêve, c’était quoi ?
Tu voulais devenir policière. C'était ça, ton rêve. Un rêve tellement prenant que pendant un temps, tu bossais tellement que t'arrivais à oublier Newt, ton père, c'qu'ils ont fait l'un comme l'autre. Sauf qu'en entrant en école de police, t'as découvert trop de trucs sur toi-même, ta curiosité s'est réveillée, t'as commencé à fouiner partout où tu le pouvais. Alors t'as pris le risque de foutre en l'air ton rêve, en allant voler ce dossier au tribunal. T'étais sûre que tu te ferai pas prendre. T'étais sûre que tu pourrais juste comprendre, tranquillement posée dans l'lit de ta chambre étudiante. Et ça a pas été le cas, et ton rêve, tu peux t'asseoir dessus vu ton casier. Il t'reste que ton obsession, maintenant. Ton rêve de comprendre ce qu'il s'est passé dans ce passé familial trop flou à ton goût.
ryn
"toi, t'es qui derrière l'écran? - la daleuse du Q qui attend une semaine pile
“Une vérité accommodante est une vérité accommodée.”
Il était une fois. Toutes les belles histoires commencent comme ça, il paraît.
T'as cru longtemps que c'était le cas d'la tienne, d'histoire. Que t'avais tout pour être heureuse. Une mère aimante, un père juste même s'il était strict. Une richesse culturelle à exploiter dans l'éducation que t'as reçu. T'étais heureuse, ouais. Tu manquais de rien, la vie était confortable. T'as à peine sourciller quand ta p'tite sœur est née, quand t'étais plus le centre du monde. T'avais déjà sept ans, quand elle est arrivée sur c'te planète. Au final, elle est devenue ton trésor, t'as toujours voulu la protéger de tout, être un modèle.
Et t'étais un modèle. Un foutu modèle, version catalogue. Jamais un mot plus haut que l'autre. T'étais même la fierté de ton père, lui qui te paraissait si droit. T'avais tellement envie de lui ressembler, de le rendre fier, de l'entendre te féliciter. Ouais, t'étais proche de lui. Proche d'un homme que t'as l'impression d'avoir jamais réellement connu, finalement. Un type qui a menti, qui a trahi, qui a sali. Il a sali jusqu'à votre nom, à tes yeux. Un nom, pourtant, dont t'es fière. Un nom avec tes origines, celle d'une famille paternelle que t'as toujours respecté, d'une culture qui a toujours eu de l'importance pour toi. « Les Congolais sont fiers. Les Congolais sont droits. » ; c'était ce que te disait ton père. Ce père, qui se respectait même pas lui-même. T'as de la rancœur, envers lui. Parce que tu comprends pas. Parce que tu pourras jamais comprendre, maintenant qu'il est plus là.
Mais ça, tu l'as su que bien plus tard. Bien trop tard. Avant ça, ta vie allait bien. Les règles étaient les règles, et ça t'allait. T'as toujours aimé les limites, Rose, le cadre. Ça t'rassure, les cadres, ça te donne une direction. Alors tu as toujours respecté. Tu as respecté les règles de la maison, les règles de la crèche, les règles de l'école, les règles de la société. Toutes, sans exception. Quand on te voyait, les gens disaient « Mais qu'elle est sage, cette enfant ! » et t'étais contente, toi, que ce soit ce qu'on dise de toi. C'était ce que tu voulais qu'on dise de toi. C'est tout ton monde qui s'est écroulé, qui s'est ébranlé quand les policiers sont venus frapper à votre porte. T'étais une gamine, t'avais l'âge de ta sœur. T'étais une gamine. Une gamine avec ses repères bien établis. Et c'est toi qui avais ouvert la porte, ce jour là. Toi.
« Bonjour, petite. » qu'il t'avait dit, poliment, le policier dans cet uniforme qui te faisait déjà rêver. « Est-ce que ta mère est à la maison ? » T'avais acquiescé, bien sûr. « Je vous laisse patienter sur le pas de la porte, s'il vous plaît. Je vais la chercher. » Même les flics, tu les laissais pas entrer. Jamais. Aucun inconnu, c'était la règle. T'as toujours été une tarée des règles. Le reste, c'est si flou que tu te rappelles juste des mots. Des simples mots. « Madame, votre mari a été retrouvé mort. » La suite s'est perdue dans les méandres de ton esprit marqué par le traumatisme. Tu sais plus. Tu te souviens juste d'avoir fait tomber le plateau sur lequel se trouvait trois tasses, du lait, du thé et du sucre. Tu te rappelles du vacarme du métal contre le sol. Tu te rappelles d'avoir manqué d'air. Et la suite, tu sais plus. Tu sais plus exactement ce qu'il s'est passé, ni comment ça s'est passé. Mais tu te rappelles de son visage.
Newt. Newt Fawkes.
Impossible d'oublier son nom. Impossible d'oublier son regard. Celui que t'a soutenu, toi, du haut de tes 13 ans. Le regard plein de haine, le regard plein de peine. Le cœur brisé d'une gamine qui voyait encore son père comme un héro. Un avocat de droit pénal, l'ironie est présente. Mais tu savais pas encore, toi. Tu connaissais pas encore la vérité. À ce moment là, tout ce que tu savais, c'était que ce Newt, ce gamin à peine plus âgé que toi, t'avais pris ton héro. Ton père. Celui qui te lisait une histoire le soir, parfois, quand il était à la maison et que tu avais été sage. Celui qui te disait « Je suis fier de toi, Rose. » quand tu ramenais de bons résultats à la maison. Celui qui avait toujours été juste, droit et bon avec toi et ta sœur. Et Newt, assis sur le banc des accusés, lui qui ressemblait tellement à ton père. C'était lui, qui t'avait pris tout ça. Sauf que non. Sauf qu'un jour, tu as su la vérité. Une partie, au moins. Une partie qui a ébranlé tout ton p'tit monde parfait. Parce que ton père n'était pas vraiment celui qu'il prétendait être. Tu as eu presque plus mal en le découvrant qu'en apprenant son décès. Presque. Trop curieuse petite Rose, t'as pas réussi à tourner la page de cet événement. T'as voulu comprendre qui était ce garçon. Ton demi-frère. Voilà qui il était. Il était ton demi-frère. C'est pour ça qu'il ressemblait autant à ton père, sous les lumières accusatrices du tribunal.
Et la suite, t'as pas voulu la comprendre. T'as voulu comprendre ce que ta mère a fini par t'avouer sur ton père, à la veille de ton entrée en école de police, après des années à l'avoir tanné pour comprendre. Des années à avoir mené une enquête vaine dans ton coin, à la recherche des pièces manquantes. « Ne le dis pas à ta sœur, d'accord ? Tu es grande, pas elle. Tu peux comprendre, toi. » t'avait-elle dit. Mais tu n'as pas compris, non. Tu n'as pas compris quel être humain normalement constitué pouvait s'en prendre à un autre être humain. T'as pas compris comment un père pouvait simplement... avoir fait ça. Tu veux pas les dire, les mots. Tu veux pas réaliser que les actes sont ce qu'ils sont. Alors ton obsession est revenue s'ancrer sur Newt, le seul à avoir les véritables réponses. Parce que la mère de ton demi-frère n'était plus là pour pouvoir témoigner. Parce que ton demi-frère est le seul à porter encore son histoire en mémoire. T'as essayé de faire ta vie, Rose. T'as essayé. L'école de police à 18 ans, après un parcours exemplaire et une année d'avance sur le plan scolaire. T'as passé les concours, t'as été reçue, tu t'es hissée en tête de promotion. T'as même complété ta formation par des cours de secourisme, en parallèle, parce que t'avais besoin de te maintenir occupée, parce que t'étais curieuse de savoir comment venir en aide à tes collègues sur des missions périlleuses. Tu sais même plus comment t'a dérapé, au final, comment l'idée est venue dans ta tête.
Si, tu le sais. Une visite au tribunal, parce que vous auriez pu être affectés dans ce bâtiment, une fois gradés. Et c'est venu. T'avais pas besoin de parler à Newt pour savoir. Les archives parleraient à sa place. T'as pas vraiment prémédité le truc, c'était pas pulsionnel non plus. C'était un étrange entre-deux. Pas d'esclandre, pas de blessés, pas d'otages. Rien. Rien que toi, le système de verrouillage qui ne t'a pas résisté longtemps, tes doigts se refermant sur l'épais dossier « N. Fawkes ». T'as pas eu le temps de l'ouvrir. Dans leurs uniformes, ils t'attendaient à la sortie, ils avaient juste à te cueillir, ceux qui auraient dû finir par être tes collègues. Tu sais même pas ce qui est le plus grave, finalement, entre être entrée par effraction dans la salle d'archives d'un tribunal, t'être servie des techniques apprises en école de police pour commettre un délit ou avoir volé un dossier classé confidentiel. L'addition des trois, en tout cas, a réussi à qualifier ton acte de délit mineur avec circonstances aggravantes. T'aurais dû prendre trois ans, pour ça, mais à la place t'as pris sept ans. Et t'en purgera onze, ici.
« Souhaitez-vous vous porter volontaire ? » L'île d'Aogashima. Là où se trouvait Newt et tes réponses. « Oui. » T'as pas vrillé en disant ça, sûre de toi. Et avant même d'avoir réalisé ce que ça signifiait, tu étais là, un sac serré contre ta poitrine, dans cette nouvelle vie que tu devais apprendre à apprivoiser pour les onze prochaines années.
Dernière édition par Rose Kalokola le Mer 17 Juil - 19:25, édité 3 fois
MESSAGES : 168 Date d'inscription : 09/05/2019PSEUDO : chuu (cora). AVATAR : tashi rodriguez. COPYRIGHT : chrysalis (ava), astra (signa), pando (icons).GANG : t'as rejoint les chimères, plus par défaut que par réelle conviction au début. séduire plutôt que subir, telle est ta devise.
t'es canon toi, tu l'sais ça ? évidemment, ce choix de fou quoi j'ai pas encore lu le début de ta fiche, jvoulais poster avant @newt fawkes pour l'embêter mais il paraît que c'est grandiose alors j'ai hâte puis la rebienvenue à la maison, faut qu'on complote toutes les deux aussi
MESSAGES : 138 Date d'inscription : 11/05/2019PSEUDO : untamed heart. (jessica) AVATAR : chance perdomo. COPYRIGHT : lunaeye (avatar), vocivus (icons), siren charms (signature).GANG : les alchimistes, la gnôle ayant depuis longtemps remplacé le sang de tes veines. tu ferais tout pour ton gang. tu l'as déjà fait.
J'vous aime, ce ré-accueil tellement ouf qu'il fout la pression Vous êtes parfaits, j'espère que Rose va vous plaire. Moi elle me hype déjà de fou.
@Camille Arroyo d'ailleurs, viens, on complote quand tu veux @Newt Fawkes SI HÂTE DE VOIR NEWT TREMBLER DES GENOUX ET BAISSER LES YEUX DEVANT ROSE. SI HÂTE.
Faudra TROP qu'on essaye de voir un lien avec Megan en vrai ** Welcome de nouveau, bonne chance pour la fin de cette nouvelle fiche qui semble mais genre, si bien jpp.
MESSAGES : 138 Date d'inscription : 11/05/2019PSEUDO : untamed heart. (jessica) AVATAR : chance perdomo. COPYRIGHT : lunaeye (avatar), vocivus (icons), siren charms (signature).GANG : les alchimistes, la gnôle ayant depuis longtemps remplacé le sang de tes veines. tu ferais tout pour ton gang. tu l'as déjà fait.
Sujet: Re: comprendre l'essentiel, apprendre toujours (rose) Mer 17 Juil - 20:08
CETTE FICHE EST PARFAITE, VALIDEZ MA PETITE SŒUR SIVOUPLÉ oué j'ai dit petite sœur mais je le redirai plus
Sujet: Re: comprendre l'essentiel, apprendre toujours (rose) Mer 17 Juil - 20:32
Félicitations !
Rose Kalokola, bienvenue sur l'île !
OMG mais je ne suis pas venue te souhaiter la re-bienvenue Du coup... ben je le fais now re-bienvenue avec ce superbe pré-lien On avait bien besoin de quelqu'un comme Rose ici ! Je pense qu'au niveau des liens, tu as déjà fait ton trou ici, mais je pense que Rose et Euan pourraient faire un bon binôme de travail ! Puis qui sait, les habitants de l'île seraient peut être rassurés de voir quelqu'un de compétent pour enquêter sur les récents événements ...
Bravo pour ta validation petit délinquant. Maintenant que ta fiche est terminée, il est temps de poser définitivement tes valises, de t'installer et de commencer à jouer. Pour commencer, tu peux vérifier que le staff a bien fait son boulot, et vérifier que ton avatar a été réservé dans le bottin, et que ton personnage a été recensé dans son pays d'origine et sur la date de son arrivée. Si tu ne vois pas ton nom sur un des trois sujets, n'hésite pas à MP un des membres du staff, on t'en voudra pas, loin de là Une fois ça fait, tu peux aller poster ta fiche de lien et ta première fiche d'activité RP. Si besoin est, tu peux aussi aller poster un pré-lien si t'as une idée bien précise de ce que tu veux. Voilà, maintenant t'es paré pour commencer à jouer. Tu peux désormais aller voir ce qu'il se passe dans ton gang (intrigues ou tea time sur les autres gangs) dans le forum qui lui correspond dans la partie "A la file indienne". Hésite pas non plus à passer dans le flood et les jeux ainsi qu'a voter sur les top-sites.
évidemment, ce choix de fou quoi 
mais il paraît que c'est grandiose alors j'ai hâte 
OMG mais je ne suis pas venue te souhaiter la re-bienvenue 
Du coup... ben je le fais now 
re-bienvenue avec ce superbe pré-lien 
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