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(( trading love in blood and heartbreaks ))
Iouri Toya

Iouri Toya
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MessageSujet: (( trading love in blood and heartbreaks ))   (( trading love in blood and heartbreaks )) EmptyVen 6 Déc - 9:39


((trading love in blood and heartbreaks))
abel x iouri

Ça le ronge. Réalisation amère. Ça le ronge. L’abime. Le brise. Ce sentiment qui résonne encore et encore entre ses côtes abimées. Ça le fragilise. Plus qu’il ne veut l’admettre. Parce qu’il est fort Iouri. Parce qu’il ne devrait pas jouer à ce jeu là. Les sentiments ça fait longtemps qu’il leur a tourné le dos, craché dessus. Et pourtant. Pourtant il a encore cette douleur glaçante. Celle qui lui a figé les membres tandis qu’il avait laissé échapper un grognement. La menace dans ses yeux. L’enjeu aussi. Mais il était parti. Il l’avait laissé. Dans cette aube cruelle. Dans cette instabilité qui suit ses réveils. Cette déficience de son être. Il était parti. Il l’avait forcé à se réveiller, à se retrouver dans le monde des vivants, à se sentir si faible, si tristement en vie pour l’abandonner. Non. Non. Et il n’avait pu que hurler une fois la porte refermée derrière lui. Il n’avait pu que geindre comme un animal blessé. Il aurait du s’y attendre pourtant. C’est toujours les autres qu’on choisit. Personne ne déroge à la règle. Personne. On ne choisit jamais le monstre. Hein Papa. On ne le choisit jamais. Maria avait tort. Et la réalisation comme un nouveau bouclier. Une nouvelle arme contre le monde. Qu’on ne l’approche plus. Seulement pour le détruire. Qu’on ne l’approche plus. Seulement pour l’achever. Et il était parti à son tour, la chambre laissée en piteux état comme une conclusion qu’il apposait à ce qui les liait. Comparaison sombre de comment il l’avait mis en partant avec un autre. Rappel qu’il ne le possédait pas. Et qu’il venait de perdre tout droit sur lui. Et ça aurait du se finir ainsi. La page qu’on tourne brutalement et les mots dont on refuse de se souvenir.  Ça aurait du se finir comme ça. Chacun de leur côté et Iouri qui continue à se détruire. C’était l’image qu’il donnait. Mais dans le fond ce n’était que des mensonges. Enroulé dans ses mensonges comme toujours. Jusqu’à ces quelques mots. Au creux de son oreille tandis qu’on le prenait par l’arrière avec violence. Jusqu’à ces quelques mots, et la vengeance qui hurle comme un monstre affamé entre ses entrailles. C’est pour ça qu’il est là Iouri. Là. Sous les exclamations. Sous la huée des gens. Les moqueries. La lèvre en sang et le rictus mauvais. Les coups qu’il rend à peine. Juste dans une illusion d’un combat. Il n’a pas envie de rendre les poings qui s’abattent sur son visage. Pas envie de rendre la douleur qu’il ressent. Pas envie. Alors il musèle sa rage, sa hargne et il subit. Se relève toujours lorsqu’il finit au sol. Traine sa carcasse dans cette mascarade de combat. Il se relève lorsqu’on lui dit d’abandonner, et ses mots sont ses armes. Il maudit, ricane, cherche. Et celui en face finit toujours par se ruer sur lui. Les fiertés sont faciles à malmener. Ses mots sont des poignards, et il a toujours été doué avec. Toujours. Et dans ce ring de l’interdit, dans ces combats où d’autres cherchent à expier leur colère, Iouri cherche à tuer ces émotions néfastes. Cherche aussi son absolution. Le coup de trop. Celui dont il ne se relèvera pas. Celui qui le laissera froid. Celui qui arrêtera son cœur. Son souffle. Il aurait préféré des mains autour de sa gorge … Il aurait préféré … Stop. « Is that all you have? Fucking pathetic. I don’t even fight and you can’t even knock me out … Pussy. » La remarque qui sonne dans le silence. Comme un écho fatal. Parce qu’il connaît son adversaire. Un autre qui ne jure que par sa virilité mais qui derrière vient trouver des muses masculines pour ce côté qu’il ne s’accepte pas. « Are you afraid of breaking me? Not what you said in my bed last time. » Sa tête qui tourne, ses dents qui claquent contre sa langue et lorsqu’il se remet debout Iouri c’est du sang qui déborde de sa bouche, c’est le sourcil haussé. Ce n’est pas assez. Ce n’est jamais assez. Pourtant la colère de l’autre est là. « I’m going out before you … I will tell your wife, your child about the monster you are, they won’t want to see you again. » Il est à peine plus jeune le gars en face de lui. À peine. Gamin qui a foutu sa copine en cloque et qui a pris ses responsabilités. Pour mieux aller se perdre sur l’île pour avoir tué un gamin qui se prostituait à coup de couteau. Il sait bien le monstre qu’il est. Et c’est facile à tenter. À huer. Facile à agacer. Jusqu’au point de rupture. Et il le voit dans ses yeux, qu’il l’a atteint. Et il ne peut que sourire Iouri. Rire malgré ses côtes en morceaux, ses lèvres douloureuses. Rire. Comme un démon. Et au moment de fermer les yeux, l’assurance qu’il l’achèvera, c’est le désespoir qui passe dans l’ambre de ses yeux. L’horreur. Abel. Abel. Abel. Non.


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Abel Duval

Abel Duval
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MessageSujet: Re: (( trading love in blood and heartbreaks ))   (( trading love in blood and heartbreaks )) EmptySam 14 Déc - 12:47


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abel x iouri

Il a quitté les Sages et ça lui fait du bien. Il a plus l’impression d’être enfermé dans une place qui lui correspond pas. Il aurait pu demander à rejoindre les Magiciens de nouveau, mais il l’a pas fait. Déjà parce qu’ils auraient probablement pas voulu de lui. Puis parce que ça aurait été hypocrite de sa part de vouloir utiliser leur ring alors qu’il en a créé un dans la forêt, un sans règles. Alors il est resté chez les Autres, sans gang, et c’est pas plus mal comme ça. Il est resté avec eux, et il a été demandé à l’école s’il pouvait donner des cours de français. Ils ont été surpris, c’est sûr. Mais ils ont accepté. Et même si ses cours ont eu du mal à se remplir, aujourd’hui, il a des gens qui viennent, quelques uns. Des courageux. Ou des français qui veulent juste parler entre eux. C’était pas forcément son but originel, de donner la possibilité à des français de se retrouver, mais finalement, c’est pas un mauvais plan. Les gens aiment bien parler un peu leur langue maternelle quand ils sont obligés de parler une autre langue toute la journée pour se faire comprendre. Aujourd’hui, il a laissé quelqu’un d’autre être responsable du fight club, il avait un cours à donner. Mais il compte bien reprendre sa place rapidement, entrer dans le ring et casser deux trois nez. Il est en colère, frustré, perturbé par le comportement de Iouri. Depuis qu’il l’a laissé seul pour une raison qu’il trouve franchement raisonnable, la Muse lui fait la gueule. Il refuse de le voir sans payement, et il le laisse pas prendre autour de libertés qu’avant. Et ça le rend fou Abel. Parce que concrètement la seule différence entre maintenant et avant, lorsqu’ils se sont rencontrés, c’est qu’aujourd’hui, Iouri est une Muse et qu’il ne peut donc pas dire non, et qu’Abel a son prénom deux fois gravé sur le corps, comme un souvenir incessant que lui, lui appartient, mais que la réciproque n’est pas vrai. Et vraiment, il s’attend pas à ce qu’elle le soit un jour. Iouri est comme ça. Iouri n’appartient à personne. Mais Abel lui appartient. Et ça lui convient, ça lui a toujours convenu. Mais en ce moment, Iouri prend un malin plaisir à le lui rappeler à chaque fois qu’il le croise. À lui montrer des bleus là où Abel aurait l’habitude de lui en faire, mais des bleus d’autres doigts, d’autres mains, d’autres hommes. Et Abel a juste besoin de se défouler trois fois plus à cause de ça. Plus que d’habitude. Il quitte la salle de classe avec un vague signe d’adieu de la main aux élèves toujours présents. Il s’est habitué à eux, il sait pas exactement comment ça se fait qu’il leur ait pas encore cassé la gueule, à tous, mais peut-être que de ne pas se sentir emprisonné ça l’a détendu. Peut-être que de savoir qu’il y a maintenant un endroit pour ça, ça le rassure, et ça le calme dans les autres moments de sa vie.
Il se dirige vers la forêt. Un endroit enfoui dans la forêt, au fond, ou personne qui ne connaît pas l’endroit ou ne sait pas ce qu’il s’y passe n’aurait envie de s’aventurer. Il entend vite les bruits de baston et des voix, des cris, des acclamations. Puis, au milieu de tout ce bordel, une voix qu’il reconnaît. Et il fronce les sourcils. Non. Il a probablement dû rêver. Il continue à s’avancer, puis se rend vite compte qu’il a pas rêver du tout. Et qu’il y a un Autre qui s’amuse à s’acharner sur Iouri. Iouri qui ne se défend pas, Iouri qui le cherche. Et qui cherche toujours cette mort que Abel refuse toujours de lui donner. Si lui ne la lui donne pas, personne ne la lui donnera. Ce n’est pas à eux de décider de ça. C’est à lui. Si un jour, quelqu’un doit tuer Iouri, ce sera lui. Même si pour le moment, l’idée même lui donne envie de gerber. Il pousse les spectateurs qui le laissent passer, le reconnaissant, et il entre sans ménagement dans l’arène. Il est en contrôle de son corps lorsqu’il frappe le mec face à Iouri, se mettant entre eux deux. La surprise du type lui laisse le temps de lui donner un vrai bon gros coup au niveau du bas de la colonne vertébrale. Et il tombe à terre. Abel s’arrête pas là. Oh non. Il a eu l’idée de le tuer Iouri. Ce gamin. Et il doit s’assurer que même si un jour l’envie lui revient, il ne pourra pas le faire. Alors il frappe, frappe, frappe, frappe. Et personne ne l’arrête, parce que c’est comme ça sur ce ring là. Y’a pas de règles. Puis finalement, lorsqu’il entend quelque chose craquer, il arrête. Il pourrait demander à quelqu’un de l’emmener à l’hôpital, mais ce n’est pas sa priorité. Il se retourne vers Iouri, le visage crispé de colère, de haine, de frustration, mais pourtant à l’apparence neutre. Il s’avance vers lui et lui attrape les cheveux. Il le tire, le forçant à se lever. Et il le traîne en dehors du ring, puis en dehors du champ de vision de quiconque était là.
Puis en dehors de la forêt. Jusqu’à la plage. Là, les cheveux de Iouri toujours dans sa main, il se dirige dans l’eau et le jette à terre. Et l’eau salée le touche, lui et les nombreuses plaies qu’il a. Et Abel s’agenouille à côté de lui, le touche pas. L’observe juste. “Right now, Iouri, you have no idea how angry and mad you made me.” Il l’est. En colère. Plus qu’il ne se souvient l’avoir déjà été. Il lui avait interdit d’y aller. Il lui avait interdit, putain.


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Iouri Toya

Iouri Toya
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MessageSujet: Re: (( trading love in blood and heartbreaks ))   (( trading love in blood and heartbreaks )) EmptySam 18 Jan - 20:15


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abel x iouri

Tout se paye. Tout. Iouri connaît le prix de la vie. Connaît le goût des cendres contre ses lèvres. Le sang sur ses mains. L’eau qu’il a dans les poumons aussi. L’impression d’être en asphyxie h24 mais de ne savoir mourir. Tout se paye. La vie est une putain de trainer et vivre c’est jouer à la roulette russe. Abel a voulu jouer. Il a perdu. Et il paye. Il paye avec Iouri. Et Iouri supporte les dommages collatéraux. Il supporte ce cœur qui s’agite. Il supporte ce sentiment d’abandon. Il supporte cette cassure dans son être. Il supporte. Supporte. Non. Il ne supporte plus. Les lèvres retroussées en des sourires acides, il se joue d’Abel. Comme celui-ci s’est joué de lui. Les rictus bestiaux il le cherche, il l’agace. Il veut le voir flancher. Voir jusqu’où va cette trahison. Abel qui n’a rien dit sur l’état de sa chambre. Abel qui a disparu avant de revenir la bouche en cœur annonçant qu’il avait quitté les sages. Qu’importe. Il a décidé de ne plus rien en avoir à faire de lui. Comme lui ce jour là. Comme lui lorsqu’il l’a abandonné dans un de ses moments les plus vulnérables. Comme lui alors qu’il aurait pu juste pu serrer ses mains encore et encore jusqu’à ce qu’il n’arrive plus à respirer. Le ramener à la vie, le forcer à reprendre conscience pour mieux l’abandonner. Traitre. Tous des traites. Les gens sont des lâches. Et il est le monstre qu’on ne veut pas garder. Il a compris Iouri. Il a compris. Mais ça fait mal. La réalisation qui fait encore mal, alors qu’elle ne devrait pas. Amertume. Il ne devrait même plus être étonné. Même plus. Abel en partant a bousillé ce qui les liait. A détruit les liens fragiles. Abel en le laissant seul dans ces draps trop vite froid a saccagé l’état fragile de Iouri, son état mental. La démence qui s’installe comme une vieille amie, et derrière la froideur qu’il montre une hystérie qui le détruit de l’intérieur. Mais il reste froid. Acide. Et lorsqu’il vient le voir, lorsqu’il veut de nouveau posséder son corps, il demande un payement Iouri. Les restes de son cœur qu’il garde de barbelés. Il le traite comme le reste. Lui rappelant que si Abel s’est offert, Iouri jamais. Et les privilèges sont effacés. Ses mains qu’il refuse autour de sa gorge. Juste des passes rapides et des traces qu’il n’accepte plus sur son corps. Jusqu’à ce qu’il le confronte avec son club. Celui qu’il gâche. Illégalité au goût de rêve pour Iouri. Il en avait entendu parlé par un autre de ses clients, celui-ci s’étonnant presque de ne pas le voir sur le ring, coups de reins rapides et la conclusion qu’il ne voulait de la violence, de la douleur que dans un lit. Il avait confronté Abel. L’interdiction comme un argument de plus pour y aller. Pour juste en finir. Une bonne fois pour toute. Tant pis si ce n’est pas les mains aux doigts sinueux d’Abel autour de son cou. Tandis pis si ce n’est pas l’asphyxie. Tant pis. Le gamin en face est stupide. Et sa fierté plus grande que le monde. Ça suffira. Ça suffira. Qu’il lui offre son expiation. Qu’on en finisse. Qu’on en finisse. Mais le karma est aussi cruel que la vie, parce que le coup ne vient pas. Ses jambes qui lâchent et Iouri qui regarde la scène sans la voir. Les coups d’Abel qu’il voudrait porter contre lui. Sa rage qu’il voudrait contre lui. Qu’il l’achève. Qu’il l’achève. Mais dans son regard il n’y a rien que du vide. Écho au sien. Et le cri est animal lorsqu’il le traine par les cheveux. Gamin plus bestial qu’humain. Sauvageon qu’on a battu dans un semblant d’humanité. Papa aurait du aller jusqu’au bout. Le cri est animal, et la main qui griffe le poignet qui le malmène un élan de désespoir. Parce qu’il voit bien où il le traine. La plage. La mer. L’eau. Maria. Maria est ses bras d’amoureuses. Maria sœur possessive dans la mort. Maria et son fantôme qui le hante. Maria. Maria. Et il crie Iouri. Il hurle. Comme une bête qu’on égorge. Comme quand papa frappait. Comme avant. Il s’égosille, sa voix qui vrille sans qu’il n’en rende compte. Jusqu’à le contact glacial. Il a pied. Mais il ne le remarque même pas, il s’agite, l’eau dans ses poumons plus qu’une sensation. Et le sel sur ses plaies comme une punition. Comme les larmes de Maria. Il se noie Iouri. Il se noie. Et ses mains se tendent vers Abel dans un désespoir. Gamin. Qu’il le sauve. Il se noie Iouri. Il se noie et entre ses cries il y a des appels à l’aide. Il ne veut pas mourir comme ça. Abel. Abel. Abel. Il se noie, sa peur qui le paralyse et son corps qui se recroqueville dans les vagues. Sous l’eau. Ses mains toujours tendues. Sauve-moi. Il se noie. Il se noie. Son cœur aussi. Et la sensation est glaçante. Parce que sous l’eau il a l’impression de la voir. Elle et ses grands yeux. Elle et ses mains suppliantes. Elle et ses questions. Pardon. Pardon. Pardon. « S… sor…ry. » Les mots bredouillés, humides. La voix faible remplie du sel de la mer, de son eau glacée. Et ses mains qui cherchent à s’accrocher. Et il le hait. Et il le hait. Il le hait. Il l’… Non. Non. Non. Monstre détraqué. Non.


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Abel Duval

Abel Duval
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MessageSujet: Re: (( trading love in blood and heartbreaks ))   (( trading love in blood and heartbreaks )) EmptyLun 27 Jan - 18:04


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abel x iouri

Il sait que Iouri lui appartient pas. Oh oui, il le sait. Il lui a dit, répété, montré, prouvé, encore et encore. Juste pour que ça rentre dans sa petite tête. Depuis le début. Depuis le début, Abel a appartenu à Iouri et l’inverse a jamais été vraie. Mais y’avait des choses, quand même. Il avait des privilèges, par rapport aux autres clients. Puis Iouri l’écoutait, même qu’un peu. Parfois. De temps en temps. Puis y’avait ces moments de tendresses qu’Abel aime tant. Mais tout ça est terminé depuis quelques temps. Abel sait pourquoi, et sait que c’est majoritairement sa faute. Mais il pouvait pas, plus, rester chez les Sages. Et dans n’importe quelle autre condition, il l’aurait jamais laissé comme ça. Mais là, c’était pour préparer sa sortie. C’était pour préparer sa libération. Et réussir à l’effectuer sans avoir la crainte de crever en partant de chez les Sages. Une préparation qui l’a fait laissé Iouri seul, oui, mais qu’était nécessaire. Sans ça, il serait mort. Mais Iouri, monsieur Iouri a évidemment pas compris ça. Et Abel a beau essayé de le lui expliquer, Iouri lui a supprimé tous ses privilèges. Ces choses qu’il lui donnait à lui mais pas aux autres. Il peut plus l’embrasser, il doit payer, et il peut plus l’étrangler comme il le faisait avant. Puis évidemment, une fois qu’ils ont fini, Abel doit s’en aller, sans plus de cérémonie. Abel est même persuadé que Iouri lui autorise même à faire moins de choses que la majeure partie de ses autres clients, et ça le rend fou. Puis, ça le rend fou aussi parce qu’il sait que ça lui manque à lui, mais ça manque quasiment autant à Iouri. Parce que même s’il ne lui appartient pas, Abel a cette très nette impression, non, ce très net savoir, qu’il est le seul à pouvoir faire ressentir toutes ses choses à la Muse. Alors oui, bien sûr. Oui, il comprend qu’il soit en colère, Iouri. Mais c’est pas une raison pour lui désobéir. Pas même quand sa vie en danger. Non. Surtout pas quand sa vie est en danger. Parce que le seul à pouvoir mettre sa vie en danger, c’est Abel. Ça a toujours été Abel. Et Abel veut que ça continue à toujours être quelque chose que lui seul peut faire. Que s’il ne lui autorise pas ça, il ne l’autorise à personne. Mais Iouri en a décidé autrement, et ça fout Abel dans une sorte de transe haineuse qui dirige son corps à sa place. Il voit rouge, il saurait pas dire ni décrire ce qu’il ressent, si on venait à lui demander. Il sait juste qu’il est en colère. Qu’il a envie de reprendre sa place aux côtés de Iouri. La place de geôlier et celle de sauveur. Celle de celui qui est à ses côtés tout le temps, pour le protéger, le défendre, et le rendre misérable, plus bas que terre. Pas un mec lambda du fight club qu’a rien à faire de Iouri et qui a juste idiotement répondu à ses provocations. Pitoyable de s’énerver aussi facilement et rapidement face à quelqu’un qui sait juste tirer sur les bonnes ficelles. Pitoyable.
Il lui lâche les cheveux que lorsque Iouri est plongé dans l’eau. Et il se débat. Étonnante scène à laquelle assiste Abel. Iouri qui se débat contre rien de visible, qui crie, et qui… pleure ? Abel l’observe, les yeux écarquillé, et reste loin. Trop loin de lui. Il peut pas l’atteindre, Iouri. Abel a sa respiration qui accélère doucement. Iouri a peur. L’eau. Abel comprend vite que Iouri est comme ça à cause de l’eau. Et il aime ça, Abel. Voir Iouri faible comme ça. Parce qu’il n’est pas assez con pour être jaloux de la nature. Et que c’est lui qui a trouvé ça. C’est lui qui a trouvé comme le rendre dans cet état. Cet état dans lequel il se trouve est magnifique. Et les mots. Le mot, bredouillé, bégayé. Il est désolée. Il s’excuse, Iouri. Iouri s’excuse, et Abel a le visage figé dans une expression de surprise. Et son corps chauffe d’excitation. C’est nouveau. C’est une Iouri qu’il ne connaissait pas. Même lors de leurs moments de tendresses, il ne l’avait jamais vu comme ça, juste. Faible. Juste. Dépourvu de toute sassiness. Juste. Désemparé. Il a perdu pied. Et Abel adore ça. Alors il s’approche de Iouri qu’il pourrait comparer à un petit chaton mouillé et apeuré, et il pose sa main sur sa tête, pour lui caresser doucement les cheveux. Il a perdu Iouri. Il a perdu sa confiance. Il a perdu ses privilèges. Alors quoiqu’il fasse, ça ne pourra pas être pire. Il caresse ses cheveux, tendrement. Comme l’amant qu’il a toujours voulu être et que Iouri lui a toujours interdit d’être, à part dans ces rares moments le matin, après une nuit violente. Il lui sourit. Un vrai sourire, tendre. Mais avec toujours cette pointe de malice. Il passe la main sur sa joue, comme pour le calmer. “Shh kitty. Shh.” Oh non, pas d’angel aujourd’hui. Pas d’angel depuis le jour où Iouri lui a interdit ses lèvres.
Puis soudainement, sa prise se faire plus violente sur sa joue. Plus dure, et Abel pousse. Et la moitié du visage de Iouri se retrouve immergé sous l’eau, et ça touche le sable. Il doute pas qu’il doit avoir l’oeil collé sur le sable, peut-être. Avec un peu de chance il a pensé à le fermer. Une narine dehors, une narine dans l’eau. La moitié de la bouche dans l’eau. Et sa prise qui est ferme et qui ne bouge pas. Et Abel l’observe, le regarde, et la colère retrouve sa digne place sur son visage, mélangée cette fois à autre chose, du désir. Pour cette nouvelle chose fragile qu’il a découvert, de Iouri. Il la déteste cette chose, autant qu’il l’aime. Il l’aime parce que malgré tout ça fait partie de Iouri et que c’est quelque chose qu’il est le seul à avoir vu. Il la déteste parce que ce n’est pas le Iouri qu’il aime qui est comme ça. “Kitty… I hate you so much, right now. I hate you almost as much as I love you. And damn, Kitty, do I love you.” Vérité lancée alors qu’ils le savent tous les deux. Et vérité lancée alors que Iouri est pas forcément en état de la comprendre. C’est pas grave. Il aura le temps d’y repenser en le maudissant pour ce qu’il est en train de lui faire.


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