MESSAGES : 50 Date d'inscription : 06/07/2019PSEUDO : untamed heart. (jessica) AVATAR : freya mavor. COPYRIGHT : siren charms (avatar & signature), skate vibe & unicorn (icons).GANG : tu maniais la baguette à la perfection, jusqu'à ce que tu foutes le camp. t'as plus de gang, tu veux plus avoir affaire à eux.
Sujet: the sun will rise again. (milo) Sam 27 Juil - 17:40
“even the darkest nights will end, and the sun will rise again.” le soleil n'est pas encore levé lorsque tu sors de ton abri de fortune pour prendre l'air. t'as passé toute ta nuit à ressasser. à tenter de décider ce que tu allais faire désormais. tu savais que tu pourrais probablement pas passer le reste de ton séjour sur l'île comme ça, à te poser là où te menaient tes pas, à chercher sans cesse un endroit où tu ne serais pas une proie facile. tu savais qu'à un moment ou à un autre, il te faudrait changer tes plans, trouver quelque chose de plus fiable. t'avais pas imaginé que ce serait à cause d'un malade qui se balade sur l'île avec une arme en tuant tout ce qui lui passe sous la main.
t'avais beau te tenir éloignée le plus possible de tout le monde sur l'île, ça t'empêchait pas de voir des choses. d'en entendre, aussi, parfois. t'avais entendu l'un des coups de feu, mais t'étais arrivée trop tard pour voir quoi que ce soit d'intéressant. t'avais seulement vu l'attroupement autour du cadavre. et, cachée dans un arbre, t'avais entendu les murmures. et t'as beau faire la forte, jo, t'as beau l'être, même, il n'empêche que cette histoire te fout les boules. t'as peur, et tu détestes ça. et tu sais que seule, tu pourras pas grand chose contre une arme à feu, et tu détestes encore plus ça.
c'est pour ça que t'es là, sur la plage, alors que la plupart des gens sur l'île doivent encore dormir. t'espères pouvoir y voir plus clair. l'océan t'a toujours émerveillée. inspirée. t'espères qu'il le fera encore aujourd'hui. t'enlèves tes chaussures lorsque tu arrives au bord de l'eau. tu vas juste y tremper les pieds, t'as pas envie de te faire bouffer par les méduses. le vent joue avec tes longs cheveux, caressant délicatement ton visage au passage, tandis que le sable mouillé se glisse entre tes orteils.
l'espace d'un instant, t'oublies tout ce qui t'entoure. t'oublies cette île, et tout ce qui s'y passe en ce moment. l'espace d'un instant, seulement.
“scheiße!” réflexe de l'allemand qui s'échappe de tes lèvres avec un accent parfait tandis que tu sautilles jusqu'à un endroit plus sec pour t'y laisser tomber. l'allemand, cette langue que tu détestais, avant. celle de ta mère, qu'elle utilisait pour te hurler dessus au moindre pas de travers. et puis il y a eu wolf. wolf qui parlait allemand, lui aussi. alors t'as redécouvert cette langue devenue désormais sienne. la seule qu'il utilisait pour s'adresser à toi lorsque vous vous retrouviez tous les deux.
si seulement il était encore là, t'aurais pas cette boule au ventre. si il était encore là, t'aurais pas le cœur qui se resserre à chaque fois que t'entends un bruit derrière toi.
t'es tellement perdue dans tes pensées, que tu l'as même pas entendu, ce bruit-là. t'as pas entendu que quelqu'un marchait dans ta direction, tandis que tu frottes ton pied meurtri par un bout de coquillage sur lequel tu viens de marcher. le soleil n'est pas encore levé, mais tout va bien se passer.
Sujet: Re: the sun will rise again. (milo) Lun 5 Aoû - 12:33
the sun will rise again
Josefine & Milo
« we were a dream, something, now we stand like strangers and my heart is bleeding. i need you, reaching out for you, what will you do? leave me in pain? »
Des souvenirs pleins la tête, les bons comme les mauvais. Bousculade mentale, comme des larmes qui s’écoulent, rivières. Des regrets et des regrets, mémoire affreuse qui s’amuse de nouveau, comme une enfant, pousse les leviers douloureux. Qu’elle oblige, cette dernière, à ravaler le peu de dignité qu’il à, l’oblige à se tourner sur sa couche, l’oblige à affronter les sourires effacés d’un visage qui ne reviendra pas. Le deuil il le connaît. Le deuil de Liz, plus douloureux que jamais et une promesse ridicule de ne jamais plus s’accrocher à quelqu’un d’autre. Ne tient pas. S’accroche encore et encore aux âmes qui passent. Figure paternelle battante, qui croit voir en chacun une chance de rédemption. Mais ne cherche pas une paix, cherche seulement la justice, sa justice, la seule qui peut tenir sur cette terre. Les règles qui se doivent d’être respectées ne le sont plus, elles brûlent dans le feu de l’injustice. Elles brûlent comme aurait pu le faire son corps, elle qui est en terre, fraîche et retournée.
Quitte le fameux lit qui ne le laisse plus se reposer. Entend les autres corps qui ronflent, un regard comme pour s’assurer qu’eux ont encore la chance d’être en vie. Milo le sait. Il va se retrouver à être insupportable, comme inquiet de son quotidien, cherche toujours à savoir si l’un va bien, si l’autre respire. Réflexe qui fait soupirer, lève les yeux au ciel. Mais à cette heure là personne pour le regarder, personne pour le juger. Jette de l’eau sur son visage, se fait un minimum propre, laisse tomber les cheveux qui refusent d’écouter un quelconque ordre. Figure plus ou moins amicale, ne vient pas placarder le sourire ce matin. Parce que les pensées fourmillent, elles aussi se battent pour une liberté propre, celles de fuir de son esprit.
Maudit la réflexion, prend le chemin sans vraiment y réfléchir. Milo vit dans les nuages ce matin, broie du noir, aime le silence, la plénitude de l’île à cette heure là. La plage lui tend les bras, il en emprunte le chemin sans réellement y penser. Silencieux dans ses pas, des pensées qui tapent les unes contre les autres. Descend de sa tour d’ivoire, vient trouver le bas peuple, celui qui se promène dans l’ombre de l’île. Enfin, ne descend pas pour ce peuple là mais plutôt pour l’air que lui procure la plage.
Et soudain il la voit. Pas comme dans une comédie romantique. Le soleil ne pointe pas encore à l’horizon, il croit seulement voir une forme au début, coeur battant, peur débile. Et puis, discerne les traits, se souvient d’elle. Lui qui avait essayé d’apprivoiser la bête, incapable d’être réellement compétent dans cette idée. Un échec et un autre, comme souvent sur cette île. Milo qui se questionne. Avant de faire un pas, puis deux et plusieurs vers elle. Démarche déterminée, refuse de la voir fuir. Une innocence à laquelle il ne veut croire, sauvage reste sauvage, vie en solitaire, refuse de voir l’intérêt dans les autres. Un raclement de gorge.
«Qu’est ce que tu fais là?»
Pas moins qu’une agression verbale, aussi agréable que le vent qui vient s’insinuer dans ses vêtements. Oublie la balade sympathique, le témoignage de l’autre sera son seul intérêt.
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Sujet: Re: the sun will rise again. (milo) Jeu 8 Aoû - 11:41
“even the darkest nights will end, and the sun will rise again.” le vent léger agite tes cheveux et caresse délicatement ton visage tandis que les pensées se bousculent dans ta tête, créant une cacophonie de sentiments dans ta poitrine. doux paradoxe, comme celui qui anime ton quotidien depuis maintenant plusieurs jours. t'as pas envie d'être seule mais tu veux pas avoir affaire à qui ce soit, en dehors d'hedy et de brodie. et eux, tu donnerais tout pour pouvoir être près d'eux plus souvent. pour pouvoir être près d'eux la plupart du temps. parce qu'ils sont ta famille, de choix et de sang. mais ils ont leur gang, leur autre famille. celle sur laquelle tu as fait une croix, toi. et si tu peux pas retourner chez les magiciens, tu peux pas non plus imaginer te tourner vers les chimères.
qu'est-ce que tu pourrais bien y faire? t'as pas la carrure pour faire régner l'ordre. t'as pas le cœur à vendre ton corps.
le raclement de gorge qui te fait sursauter te fait aussi froncer les sourcils. tu te retournes vers celui qui vient t'importuner dans tes réflexions, prête à montrer les dents. “j'attends le bus, ça se voit pas?” tu grognes, lorsque ses traits reviennent à ta mémoire. tu le connais, ce maître yoda qui s'est voulu dompteur d'animaux sauvages. qui a cru qu'il pourrait réussir là où les autres finissaient tous par abandonner. t'avais vraiment pas besoin de ça aujourd'hui. qu'est-ce qu'il fait là, d'ailleurs? n'est-il pas le babysitter d'une volée de jedis en herbe, ou un truc du genre? en fait, t'en as rien à faire de tout ça. t'as jamais aimé ces conneries de guerres de l'étoile, de toute façon. ni compris la moindre chose à ce sujet. “qu'est-ce que tu fais là, toi?” tu réponds pas à sa question, la lui renvoies à la figure, plutôt. et, sans attendre sa réponse, comme pour marquer le fait que ça t'est bien égal, tu reportes ton attention sur l'océan en massant une dernière fois ton pied meurtri avant de ramener tes jambes contre toi, enfonçant tes orteils dans le sable frais. tu te retournes pas, mais tu sais qu'il est encore là, derrière toi. mais qu'est-ce que ça peut bien lui faire, ce que tu fais là? t'es pas là pour en parler, de toute façon. t'es pas là pour parler de quoi que ce soit avec qui que ce soit. t'as besoin de personne toi, jo.
tu peux essayer de t'en convaincre tant que tu veux, tu sais pertinemment que c'est faux. tu peux seulement prétendre que c'est le cas. et à ce jeu là, t'as pas de quoi jalouser qui que ce soit.
Sujet: Re: the sun will rise again. (milo) Mer 14 Aoû - 0:13
the sun will rise again
Josefine & Milo
« we were a dream, something, now we stand like strangers and my heart is bleeding. i need you, reaching out for you, what will you do? leave me in pain? »
T’hausses un sourcil, l’humour est de sorti semble-t-il. N’est ce pas une bonne nouvelle? Non. Pour personne. LEs situations ne sont plus à l’humour maintenant. Qui traîne dans les coins sombres de l’île maintenant risque de se faire tirer dessus à chaque instant. Rigole moins lorsque le canon de l’arme s’enfonce entre tes deux omoplates. Alors tu lui offres un petit sourire, ceux que tu offres aux nouveaux qui viennent d’arriver. Tu sais aussi ce qu’elle pense de toi, comme si tu pouvais ignorer à quel point tu lui rentres en dessous de la peau. Mais bon, c’est comme ça que tu es. T’essaie de faire le meilleur pour les autres. Parfois ces mêmes autres te grogne dessus. Tu peux rien y faire.
«T’es une humoriste de si bon matin? Quel plaisir ça doit être de se réveiller à tes côtés.»
Secoue doucement la tête avant de venir tourner cette dernière vers la mer. C’est bon, ta compris que ta technique d’attaque était pas la bonne. Alors t’y vas doucement maintenant, tu regardes l’eau pour éviter de l’agresser. Mais si c’est elle, alors si c’est elle tu la plaqueras dans le sable et lui fera manger ses dents. Quoi de mieux que de la violence pour résoudre les problèmes. Quelle ironie que tu refuses de l’utiliser lorsque l’on voit comment tu l’as fais auparavant. Soupire doucement, tourne de nouveau ta tête vers elle.
«Tu veux une réponse cinglante ou la vérité?» T’attends quelques instants, comme si elle allait réellement répondre à ça avant que tu rouvres la bouche. «Je me demande qui se promène aussi tôt au bord de la mer.»
Tu dis pas pourquoi tout de suite, si elle fuit maintenant t’auras ta réponse. Peut-être que t’es trop cliché, à te dire que c’est obligatoirement la faute des âmes solitaires. Et si on trouve le coupable avant cela, tu devras t’excuser platement. T’es bon dans les excuses, donc quoi qu’il arrive tu préfèreras aller au bout de ton idée ici que de laisser la meurtrière s’enfuir.
«Dis.» Tu tournes la tête de nouveau vers elle. «Tu sais te servir d’une arme à feu?»
Soit elle te réponds sans exploser, soit tu risques de te faire frapper. Dans les deux cas t’auras au moins un début de réponse. Si elle te frappe et que c’est toi qui vient manger le sable, alors tu sauras qu’elle a la force de tuer un loup et de tuer une de tes amis. Après, t’as un espoir que ça ne se soit pas le cas. Disons que la noyer serait une solution facile, mais t’as bien envie qu’elle ne soit pas coupable, sans réellement savoir pourquoi. Peut-être que c’est l’animal sauvage.
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Sujet: Re: the sun will rise again. (milo) Dim 18 Aoû - 20:20
“even the darkest nights will end, and the sun will rise again.” ta remarque cinglante passe pour de l'humour dont tu n'as pourtant pas envie de faire usage en ce moment. parce que plus rien ne t'amuse, et si peu de choses arrivent à t'arracher un sourire. “t'as pas idée du plaisir que c'est, dommage que tu ne puisses sans doute pas suivre.” que tu lui réponds finalement sans même le regarder, les yeux fixant toujours l'horizon. la voix légèrement plus douce cependant. le ton plus ennuyé que cassant.
t'as juste envie d'avoir la paix, jo. mais soit il a pas remarqué, soit il n'en a rien à faire.
t'optes pour la seconde option lorsqu'il te semble planter racines à tes côtés. tu l'écoutes d'une oreille seulement, jusqu'à ce qu'il te parle d'arme à feu. “quoi? je...” tu t'interromps, incertaine de l'interprétation que tu dois donner à ses paroles. mais au fond de toi tu sais. tu sais qu'il vient de te soupçonner d'être ce vatpik qui joue avec tes nerfs ces derniers temps. cet enfoiré qui te fait tout remettre en question. et soudain, tu pourrais lui sauter à la gorge, là, tout de suite. t'es sûre que t'aurais aucun mal à le mettre à terre, parce que t'en as vaincu des plus impressionnants que lui. mais t'es fatiguée, jo. moralement, plus que physiquement. t'as pas envie de te battre. ou plutôt, il n'a pas réussi à t'atteindre suffisamment pour te pousser dans tes derniers retranchements. il a réussi à te toucher, pourtant. et, sous la fatigue, ton sang s'est mis à bouillir doucement dans tes veines.
et le semblant de sérénité que t'offraient la mer et l'horizon a disparu en un claquement de doigts. en une question jetée en l'air.
le pire, c'est pas l'accusation à peine voilée. le pire c'est cette sensation, au fond de toi. ce nœud que t'as aux tripes, dont se dégage une colère que t'aurais jamais soupçonnée pouvant être tienne, avant. avant l'île. avant les magiciens. avant wolf. cette rage qui te fait parfois plus peur que les autres. et qui te fait penser que t'aurais pu être à la place du tueur, dans d'autres circonstances. que t'aurais pu appuyer sur la gâchette, toi aussi. “t'es vraiment un connard, gallagher.” tu finis par cracher en te retournant enfin vers lui, tapant du poing dans le sable. tu te rends même pas compte que tu l'as appelé par son nom. tu te souviens l'avoir déjà entendu, jamais prononcé. et si t'y avais prêté attention, tu te demanderais sûrement pourquoi tu as pris la peine de le retenir. mais c'est pas le cas. t'as rien remarqué, assourdie par la colère qui fait bourdonner tes oreilles.
portée par la fureur qu'il a réveillée en toi, tu te lèves pour lui faire face. pour qu'il te regarde dans les yeux quand il t'accusera encore d'être coupable, sans même te connaître. mais peut-être qu'il ne se poserait même pas la question si c'était le cas. peut-être que, comme toi, il saurait que tu aurais pu en être capable. et soudain, tu te radoucis, ton regard froid le parcourant de haut en bas. “qu'est-ce qui me prouve que c'est pas toi? que t'es pas ce genre de couillon qui accuse les autres pour avoir l'air plus innocent?” tu croises tes bras, dans l'attente de sa réponse. tu crois pas que ça puisse être lui. pas vraiment. mais après tout, tu sais que personne n'est digne de confiance sur cette île, même si la tienne est toute accordée à ta sœur et celui qui est comme ton frère. mais en dehors d'eux, personne ne ferait baisser ta garde. et ce n'est pas le comportement du sage qui te ferait changer d'avis. après tout, ne dit-on pas que l'enfer est pavé de bonnes intentions?
Sujet: Re: the sun will rise again. (milo) Dim 18 Aoû - 23:40
the sun will rise again
Josefine & Milo
« we were a dream, something, now we stand like strangers and my heart is bleeding. i need you, reaching out for you, what will you do? leave me in pain? »
Lève les yeux au ciel. Tu comprends pas vraiment pourquoi elle est si acerbe avec toi. Tu crois pas avoir fait quelque chose qui mérite tant de piques à la minute. Du moins pas encore. Après tu te doutes qu’elle sera du genre à vouloir envoyer tout ton corps au fond de la mer. Après tout, t’as décidé de lâcher les pincettes, t’as bien vu qu’elle est plus ‘sauvage’ que es autres comme ils aiment à le dire plus loin. T’as bien vu surtout qu’elle n’est pas en porcelaine et qu’elle ne risque pas de te pleurer dessus. Disons que tu préfères qu’elle te tape qu’elle chouine. Tu sais gérer les deux, bien évidemment, mais moins lorsque c’est toi qui fait pleurer.
«Ouais.» Tu te rends bien compte que t’as merdé. T’as fais les choses comme il fallait pas. A lui parler de cette manière elle pourrait péter les plombs, te haïr alors que c’est en rien ton but. Et peut-être que ça part dans cette direction. Vu la façon dont elle te regarde, cette violence dans les yeux, tu ne peux pas vraiment la fuir. Elle semble prête à te faire partir en fumée. C’est presque pas grave finalement, tu vas finir en poussière.
Oh, t’as pas besoin d’attendre longtemps pour qu’elle t’insultes. Tu grognes complètement, te passes une main sur le visage, tu savais que tu étais du style à merder, mais c’était la question que tu avais à poser, nécessité complète. Alors peut-être qu’elle t’insultes et peut-être que c’est mérité mais t’es pas vraiment très fan de la façon dont tourne la conversation. Une main sur la nuque, tu cherches son regard mais elle frappe bien évidemment le sable avec beaucoup de violence. C’est peu rassurant pour toi-même, tu t’en rends bien compte... «Nan nan, écoutes, calme toi Jo...» Un long soupir s’échappe de tes lèvres. Le manque de tact aura raison de ta personne.
Alors vous avez la chance de vous regardez dans les yeux de longues secondes avant que tu ricanes. «Ah oui, t’as que ça à dire, sérieusement? M’accuser?» Secoue doucement la tête. «Je vais même pas commencer avec toutes les excuses du style, mais pourquoi j’aurais fais ça... Parce qu’on sait tous les deux que j’aurais jamais tué cette fille. Parce que Nayati... Nayati c’était mon amie ok! Et que maintenant elle gît dans nos serres alors qu’elle pourrait vivre avec un grand sourire et que...» Tu dois te couper, parce que t’as pas parler à coeur ouvert de cette manière depuis un bail. Réalise que tu deviens parano. Un pas en arrière, comme frapper par ta propre réalisation. Mais qu’est-ce que tu fais Milo? Qu’est-ce que tu fais là, à questionner une gamine sur la plage juste parce qu’elle est solitaire? Depuis quand t’es devenu ce genre de personne?
«Je... J’aurais pas du te poser cette question.» T’oses plus la regarder, peut-être qu’elle est sauvage avec toi ouais, peut-être que t’es horrible. T’as tout pour te détester. T’es devenu ce pourquoi t’insultes la façon dont les choses fonctionnent sur le continent. Une main dans les cheveux, lève les yeux vers elle. «Putain, j’suis désolé Sorensen, c’était vraiment horrible de faire ça, j’aurais pas dû, je suis désolé.» Tu secoues encore la tête, comme un imbécile. «C’est cette mort, ça fout tout le monde à cran. Le camps est en fusion et j’ai l’impression que tout le monde compte sur moi là-bas...» Secoues la tête, un rire nerveux s’échappe de tes lèvres. «Et pourquoi je te racontes ça moi, n’importe quoi...»
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Sujet: Re: the sun will rise again. (milo) Lun 16 Sep - 18:45
“even the darkest nights will end, and the sun will rise again.”il est loin, le calme que tu recherchais en venant ici. tu n'avais certainement pas prévu cette conversation et tu l'espérais encore moins. sans le savoir, le sage a pointé du doigt quelque chose qui te fait peur. cette rage qui t'anime parfois sans que tu aies le temps de t'en rendre compte. cette colère qui te consume de manière perfide et te donne parfois l'envie de tout brûler sur ton passage. est-ce que ça pourrait faire de toi une meurtrière? sans doute. et ça te fout la trouille, même si jamais tu ne l'avouerais.
les bras toujours croisés, tu l'écoutes se lancer dans des explications que tu n'avais pas demandées. t'écoutes tout sans broncher. sans dire un seul mot, te contentant d'hausser légèrement un sourcil de temps en temps. parce que tu comprends pas bien pourquoi il te déballe tout ça, à toi. mais tu l'écoutes, malgré tout. malgré cette envie que tu as lui foutre la tête dans le sable. et finalement, il s'arrête de parler. t'attends quelques secondes, afin de t'assurer qu'il a fini son monologue. “t'aurais pas du, non.” tu lâches enfin, les mâchoires serrées. mais tes yeux rencontrent les siens et tu te relâches, sans le vouloir. et tu te rends comptes que ton cœur a enfin cessé de faire battre violemment tes tempes.
un soupir de résignation s'échappe de tes lèvres. “t'es peut-être un con mais je crois pas que tu sois le tueur.” t'es pas du genre à rassurer les autres, toi. ou t'es plus le genre à le faire, en tout cas. et même si tu l'étais, t'es encore trop énervée. pas contre lui. pas seulement, du moins. plutôt contre ce qu'il t'a fait ressentir. ces émotions que t'avais réussi à enfouir mais qui seraient peut-être mieux dehors que dedans, finalement. cette sensation que le tueur à l'arme à feu qui rôdait sur l'île n'était peut-être pas le pire d'entre vous. que le pire était peut-être à l'intérieur de chacun d'entre vous. “je... tu m'as... bref, je voulais pas dire ça.” tu enchaînes, levant tes mains en l'air en signe d'abandon. tu roules des yeux, croyant à peine que tu étais sur le point de t'excuser si les mots n'étaient pas restés coincés au fond de ta gorge. tu peux pas t'empêcher d'être désolée, pourtant. moins pour ce que tu lui as dit que pour ce qu'il a l'air de vivre. t'as beau avoir coupé les ponts avec ton gang, t'as beau être persuadée que c'est des conneries tout ça, désormais, tu peux pas oublier ce que ça faisait, d'avoir des gens que t'aimais et pour qui t'aurais tout fait. de faire partie de ce mirage d'une famille. t'avais jamais eu ça, avant l'île. il n'y avait eu qu'hedy pour t'apprendre ce qu'était l'amour, le vrai. avant l'île, elle a été le seul repère que tu aies jamais eu. et elle t'a été arrachée, plus d'une fois. mais elle est toujours là, quelque part sur l'île. vivante. et c'est bien tout ce qui t'importe, finalement. qu'importe les années perdues, tu sais que tu as encore une chance de les rattraper avec elle. “je suis désolée pour ton amie... nayati?” tu sais pas pourquoi tu lui dis ça, pourquoi t'es presque sur le point de lui demander de te parler d'elle, si ça peut lui faire plaisir. tu sais même pas pourquoi t'es toujours là, en fait. la conversation aurait pu s'arrêter, vos chemins se séparer. mais il est là, devant toi, sur cette plage déserte. et il a manifestement envie de parler. et t'as peut-être pas autant envie d'avoir la paix que ce que tu pensais. et peut-être que tu lui en veux pour ce qu'il vient de se passer mais lui aussi à l'air de s'en vouloir. et il a l'air d'avoir plus de raisons que toi. tu sais pas pourquoi tu as pas encore tourné les talons avant de disparaître parmi les arbres. mais peut-être que si tu restes, tu finiras par comprendre.
Sujet: Re: the sun will rise again. (milo) Dim 22 Sep - 22:21
the sun will rise again
Josefine & Milo
« we were a dream, something, now we stand like strangers and my heart is bleeding. i need you, reaching out for you, what will you do? leave me in pain? »
Dire que tu ne ressens pas une certaine honte serait mentir. Tu es devenu ce que tu détestais le plus. Les accusations. Comme si le fait d’être ici avait tout effacé à ta vie d’avant, comme si ça t’empêchait de réaliser que... Peut-être les gens n’étaient pas que leur casier judiciaire. T’avais détesté toi, toutes ces rumeurs qu’on avait lancé sur ton procès, à dire qu’en fait t’étais qu’un monstre qui voulait tuer le plus possible, que tu l’avais certainement tuer elle aussi vu la façon dont tu réagissais. Mais tu te souviens très bien. Jamais t’aurais pu lever la main sur la femme que tu aimais, si t’étais resté aussi silencieux à ton propre procès c’était parce que t’étais mort avec elle dans cette autre vie. C’est simplement ici que t’avais connu une nouvelle vie, au sein du monde des petits malfrats comme des grands assassins. T’es plus qu’heureux d’avoir eu ta chance ici. Nouvelle vie, nouveau décors mais problèmes tout aussi horribles qu’avant.
Un long soupir échappe tes lèvres, main qui vient trouver le creux de ton crâne, se pince l’arrête du nez dans l’idée de reprendre ses esprits. T’entends la colère dans sa voix et tu sais pertinemment qu’elle a toutes les raisons de l’être, tu peux pas lui en vouloir de te grogner dessus. Un rire nerveux s’échappe de tes lèvres tandis que tu jettes le regard à l’horizon. «J’suis ému que tu puisses penser ça de moi.» Ton rire se meurt comme la vague sur le rebord, le silence accueille pendant quelques instants votre échange avant qu’elle ne vienne parler, te faisant tourner les yeux une nouvelle fois vers elle. «T’inquiètes... Je pense que j’ai pas le droit de me froisser maintenant.» Puis t’as aucune raison de le faire, t’as entendu pire, les gens pensent ce qu’ils veulent et tu n’empêches personne d’exprimer son opinion. Après, votre échange est bien particulier.
T’as encore les yeux dans le vague, dans ces dernières, sans trop savoir pourquoi, ne pas parler est même pas bizarre. Tu la zieute un instant avant de venir te poser en tailleur dans le sable. Tu sais que tu en auras partout après mais t’en as pas grand chose à faire pour le moment. Tu suis les idées qui s’égarent. Un simple sourire sur les lèvres, comme si tu voulais te remémorer seulement ce qui était doux pour toi et pour elle et pourtant s’est presque douloureux. «T’es pas obligé tu sais, ces phrases toutes faites.» T’as eu l’habitude de les entendre. «Mais merci quand même...» Même si ça ne fera rien, tu es le premier à savoir que les gens morts restent morts.
Tourne la tête, tord toi le cou pour la regarder dans les yeux. «Si tu veux t’échapper, franchement je ne t’en voudrais pas. Je sais que je suis pas la conversation la plus intéressante de cette île.» Hé, presque ironique, t’es une des personnes les plus douces ici, toujours à t’occuper des autres, naïf que tu es un jour les choses vont te retomber dessus. Mais alors que tu lui as dit qu’elle pouvait s’échapper, tes lèvres bougent déjà d’elles-mêmes. «Hey, Jo, quel âge tu as?» Joint les mains sur les genoux, comme pour se donner une constance ou comme pour ne pas tomber. Pourquoi tu lui demandes ça? T’as pas envie de la voir partir, bizarrement. «T’as déjà tuer quelqu’un?» Fronce les sourcils, pensées presque échappées. «Et je veux pas dire ici... Enfin, je sais pas pourquoi t’es sur cette île. Donc...» Tournes la tête vers elle une nouvelle fois. «C’est même pas un jugement, on en est plus là.»
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Sujet: Re: the sun will rise again. (milo) Mer 25 Sep - 15:05
“even the darkest nights will end, and the sun will rise again.” lorsqu'il te fait remarquer que tes paroles ne sont pas nécessaires, tu ouvres la bouche pour répliquer avant de la refermer aussitôt. tu ne t'excuses pas sans raison, tu l'as déjà fait suffisamment par le passé. alors, lorsque tu lui dis que tu es désolée, c'est parce que quelque chose t'a poussé à le dire. peut-être qu'au fond, tu voulais qu'il se sente mieux, ou moins mal. mais peut-être aussi que tu voulais simplement qu'il se taise, et qu'il évite de s'étendre sur le sujet des morts. tu ne sais pas. tu ne sais plus. à croire que ce mec a le don de te faire douter en envoyant valser tes certitudes.
il t'offre une échappatoire. l'occasion de fuir, comme tu sais si bien le faire, animal farouche que tu es. t'es tentée de le faire. mais tu renonces finalement. parce que tu as envie de rester ou parce que tu as l'esprit de contradiction. ou peut-être un peu des deux, allez savoir. “c'est pas comme si j'avais un tas d'autres endroits où je dois aller.” haussement d'épaules avant de te laisser tomber dans le sable. “et puis j'étais là avant toi.” tu ajoutes en ramenant l'une de tes jambes contre ta poitrine et en l'enserrant de tes bras. tu ne lui laisseras pas le choix de ta présence ou non, tel est le message dissimulé dans le regard que tu lui lances, empreint d'une certaine malice. l'ancienne toi lui aurait tiré la langue comme l'enfant que tu étais au fond. mais cette enfant était morte il y a plusieurs mois déjà, même si son fantôme semblait persister quelques fois.
un sourire dépourvu de joie se dessine sur ton visage d'où toute chaleur disparaît instantanément lorsqu'il t'interroge. et lorsqu'il te parle de jugement, tu renifles avec dédain. ce qu'on peut penser de toi, tu t'en moques bien de toute façon, en est témoin le sarcasme dont tu fais preuve à toute épreuve. “j'ai essayé de tuer mon frère mais j'ai raté mon coup.” tu lâches, posant ton menton sur ton genou, les yeux tournés vers l'océan, le laissant volontairement dans le doute de savoir si oui ou non tu es sérieuse. tu ne l'es pas vraiment. du moins, ce n'est pas ça qui t'a amenée ici. et quand bien même tu as effectivement failli survivre à ton frère, ce n'était pas un choix délibéré puisque tu n'étais alors qu'un embryon. c'est pourtant ce qui a rendu ta vie aussi misérable. cette conviction qu'avait ta mère, celle que tu étais mauvaise au plus profond de toi, que c'était dans ton sang. elle n'avait pas tout à fait tord. le mal incarné avait bien le même sang que toi, et il portait ton nom. mais elle refusait de voir la vérité en face. elle avait toujours refusé.
un soupir s'échappe finalement de tes lèvres et tu te redresses légèrement. “non, j'ai jamais tué personne.” tu lâches, plus sérieusement. t'as déjà souhaité la mort de quelqu'un cependant. chaque fois qu'il levait la main sur toi, chaque fois qu'il te faisait te sentir insignifiante par ses mots et que tu recommençais à te haïr par sa faute, tu serrais les poings jusqu'à sentir tes ongles transpercer ta chair et tu souhaitais silencieusement d'être enfin débarrassée de lui. mais jamais t'aurais pu t'en occuper toi-même. tu retournes enfin la tête vers lui pour l'observer quelques secondes. et t'as pas réellement envie de connaître la réponse mais la question franchit tes lèvres, malgré toi. “et toi, tu as déjà...?” tu te mords la lèvre avant de reporter ton attention sur l'océan, presque un peu trop subitement. et t'as complètement omis sa question sur ton âge, peut-être involontairement. ou peut-être que t'as pas envie de te rappeler combien d'années il te reste encore à passer ici.
Sujet: Re: the sun will rise again. (milo) Jeu 3 Oct - 22:47
the sun will rise again
Josefine & Milo
« we were a dream, something, now we stand like strangers and my heart is bleeding. i need you, reaching out for you, what will you do? leave me in pain? »
Son comportement te fait doucement sourire. C'est sa façon d'être, tu le sais. Mais tu ne peux t'empêcher d'aimer le naturel de la jeune femme en face de toi. Les gens naturels te manques. Sur cette île tout le monde passe son temps à s'adapter, à essayer d'être quelque chose qu'il ne sont pas. Toi t'es qui dans cette situation? Père d'un gang qui perd ses membres un à un. Tu sais pas trop ce que tu vaux pour le coup mais tu sais qu'être assit sur cette plage avec de la compagnie à tes côtés n'est pas la situation la plus désagréable dans laquelle tu aurais pu te retrouver ce matin. "Je m'en serais voulu de te faire fuir, j'apprécie que tu restes." Sans vraiment savoir si t'es heureux parce qu'elle ne fuit pas par ta présence ou parce qu'elle t'accompagne dans ta solitude.
De toute manière les esprits semblent trouver leur calme dans le mouvement des vagues, t'es là toi et tes pensées. Tourne un léger regard vers elle en entendant le sarcasme dans sa voix. T'as parfois encore du mal à réaliser tous les gens aux longues histoires sur cette île. Toutes les histoires et tous les mondes, toutes ses âmes qui n'ont rien à faire ensembles qui se retrouvent liées les unes aux autres, sans que vous ne puissiez y faire grand chose. Et sa question suivante qui te fait sourire tristement. T'oublie parfois, t'en viens à oublier que t'es un meurtrier. T'as eu quelques années pour faire ton deuil, tu t'es battu pour, t'as tout fait. Et maintenant. Maintenant tu vivais en paix avec tes cauchemars.
Viens hocher doucement la tête, voilà longtemps que tu n'as pas parlé de tes actions à haute voix. T'as pensé à les nommer erreur. Mais tu ne regrettes nullement ce que tu as fais. Incapable de nommer tes actions erreur parce que si ces derniers étaient à refaire tu le referait. "Deux fois." Passe la langue sur les lèvres, tu t'attends à la voir se lever et partir. "Tu peux partir maintenant si tu veux." T'attends quelques instants encore avant de tourner la tête à son attention. "Tu veux savoir ce que j'ai fais je suppose?" T'as ouïe dire de certaines personnes qui racontent avec une certaine fierté ce qu'ils ont fait pour en arriver là. Mais toi t'es pas plus fier que ça. T'as juste fait ce que t'avais à faire.
Un soupir échappe tes lèvres, ta voix ne quitte pas le calme qu'elle avait trouvé. "J'avais 12 ans et elle en avait 17, c'était la femme de ma vie quand j'étais gamin." Tu rigoles à l'idée, ça aurait pu l'être peut-être. "J'ai quitter l'école très jeune, je suis jamais arrivé au bout de mes études et j'ai rejoins le refuge pour animaux qu'elle tenait." T'as les bons souvenirs pour le moment, mais tu sais que le plus dur arrive et le papier de verre se dépose dans les coins de ta gorge. "On était le 23 mars. On tenait la boutique tous les deux lorsque deux hommes sont rentrés. Ils ont voulu prendre la caisse, elle s'est interposée, le coup est parti. J'étais terrorisé, ils ont pris l'argent et m'ont laissé avec seulement le visage amoché avec elle dans les bras." Tu soupires, ferme les yeux quelques instants, tu ne peux te battre contre les souvenirs, alors tu les accueillent. "Je me souvenais de beaucoup de détails. Le visage du premier, jusqu'à son tatouage dans le cou. La voix du second et la plaque de la voiture. Il m'a fallu un an pour les retrouver. Mais je les ai tué tous les deux." Tu met un point final à ton histoire, prends une grande respiration.
Puis tu viens tourner la tête vers elle une nouvelle fois, regarde si elle n'a pas fuit. "J'ai fais mon deuil depuis, je ne regrette aucunement ce que j'ai fais." Tu souris presque nerveusement. "La violence n'est pas une solution pour toutes les situations. Mais si parfois elle l'est, je ne pense pas qu'on devrait tuer pour le plaisir de tuer." Tu la regardes comme si tu venais de dire la chose la plus logique au monde. "Mais t'étais peut-être pas venu sur la plage pour entendre un vieux te raconter une histoire morbide..."
“even the darkest nights will end, and the sun will rise again.” le soleil n'est pas encore levé lorsque tu sors de ton abri de fortune pour prendre l'air. t'as passé toute ta nuit à ressasser. à tenter de décider ce que tu allais faire désormais. tu savais que tu pourrais probablement pas passer le reste de ton séjour sur l'île comme ça, à te poser là où te menaient tes pas, à chercher sans cesse un endroit où tu ne serais pas une proie facile. tu savais qu'à un moment ou à un autre, il te faudrait changer tes plans, trouver quelque chose de plus fiable. t'avais pas imaginé que ce serait à cause d'un malade qui se balade sur l'île avec une arme en tuant tout ce qui lui passe sous la main.
