hit me with your best shot (intrigue n°1)

Date d'inscription : 22/02/2019

Hit me with your best shot

RP COMMUN N°1 / ft. everyone

T'observes du coin de l’œil alors que @Tobias Walker s'intéresse au loup que tu viens de tuer. Sauvage comme il est, tu sais qu'il va pas aller appeler les autres ni les prévenir. T'as tué le loup pour être sûr que t'avais pas perdu le coup de main, que tu savais toujours faire. Le loup n'est rien de plus qu'un dommage collatéral. C'est surprenant, qu'il soit le seul sur le lieu, Tobias. Le bruit qui a retentit sur l'île aurait du attirer d'autres personnes. @June Santiago arrive peu de temps après. Et tu perds pas une seconde avant de reculer pour te cacher plus profondément dans la forêt. Si Tobias semblait ne pas en avoir grand chose à faire du meurtrier, tu sais que ce sera pas le cas de June. Tu les observes alors que June décide de ramener le loup sur la place du marche pour le montrer à tout le monde. Et tu restes caché alors que les gens se rassemblent autour de June et du loup. Les discussions se répercutent du bout à l'autre de l'île, et tu les écoutes avec attention. Les interrogations de certains, les peurs des autres. Les regards en coin pour connaître la réponse à la question que tout le monde se pose : "Sur une île où il n'y a pas d'armes à feu, comment un loup peut-il être mort d'une plaie par balle ?"

Date d'inscription : 21/05/2019

Hit me with your best shot

RP COMMUN N°1 / ft. everyone

Malee était tranquillement assise sur un tronc d'arbre, à fixer un point face à elle, les yeux dans le vide. Elle pense à Sunee. Elle pourrait aller la voir, vraiment, mais elle a pas envie aujourd'hui. Depuis qu'elle s'est énervée avant-hier à cause d'un connard incapable de garder sa langue dans sa poche, elle a pas été la revoir. Sa colère, ses colères, Malee en a marre. Elle aimerait être capable de réagir normalement, de répondre, sans s'énerver à des provocations comme ça. Mais Malee réussit jamais. Elle a du répondant hein, mais jamais quand elle fait ses crises de colères. Dans ces moments là, son sang bout à un point que parler devient physiquement impossible. Alors être cinglante avec une réponse, c'est même pas envisageable.

Elle lève ses mains devant elle et les observe. Elle s'est faite soignée à l'hôpital, et ils lui ont donné des anti douleurs et un genre de crème faite sur l'île. Mais Malee voit encore les égratignures, et avec la douleur que ça lui provoquait quand elle frappait l'arbre, elle sait qu'elle va les avoir longtemps. Et elle veut pas que Sunee les voit. Mais elle peut pas attendre que ça cicatrise avant de revoir Sunee, elle arrivera pas. Elle refuse d'être de nouveau séparer d'elle pendant trop longtemps. Mais. Même si Sunee a l'habitude de la voir blessée, c'est jamais à ce point. A l'hôpital, les jeunes qui l'ont ausculté se sont rendu compte qu'elle s'était tellement abîmée que le blanc des os des phalanges était visible. Et ça, elle peut, veut pas, le montrer à Sunee.

Elle sort de ses pensées lorsqu'elle voit un groupe de dix alchimistes partir en courant vers le centre de l'île. Pourquoi ? Qu'est-ce qu'il s'y passe ? Elle se lève et les suit. Ils avaient l'air inquiets, pas juste comme un groupe de jeunes qui allait faire des courses. Et lorsqu'elle arrive sur la place du marché, sa bouche forme automatique un O presque parfait. Un loup ? Mort ? Elle entend que ça parle de balle. C'est dingue. Pourquoi ? Comment ? Elle s'approche pas trop du cadavre du loup, parce que vraiment, les êtres vivants qui sont morts, c'est pas son truc, mais elle reste pas trop loin quand même, dans la foule. Et elle espère très fort que Sunee vienne pas voir ce qu'il se passe. Elle doit tenir au moins jusqu'à ce que le blanc de l'os se voit plus avant de la revoir.

Date d'inscription : 11/05/2019

“hit me with your best shot.” le soleil est déjà haut dans le ciel lorsque t'es réveillé par ses rayons qui te caressent le visage. tu t'étires péniblement, les muscles encore engourdis par le manque de sommeil. il te faut quelques minutes pour émerger, ta nuit a été difficile. t'as pas arrêté de penser à un paquet de trucs et t'as fini par remplir de nombreuses pages de ton précieux carnet de toutes les choses qui t'obscurcissaient l'esprit. t'aimerais pouvoir traîner encore au lit mais tu l'as déjà assez fait. alors tu te lèves et t'habilles lentement avant de finalement te décider à rejoindre les autres qui sont probablement déjà entrain de vaquer à leurs occupations. ou entrain de goûter votre dernière production.

cependant, une fois sorti de chez toi, tu ne croises personne en dehors d'un pauvre écuyer qui t'explique que tout le monde est parti voir ce qu'il se passait. tu lui demandes de s'expliquer, mais il n'en sait pas plus et tu grommelles entre tes dents avant de prendre la direction du centre de l'île.

tu repères de loin l'attroupement sur la place du marché. ils semblent tous regarder quelque chose à hauteur du sol. t'accélères le pas, de plus en plus intrigué. “excusez-moi, poussez-vous...” tu parviens à te frayer un passage jusqu'au devant de la foule et tu découvres avec stupeur ce qui a attiré autant de monde. tes yeux se posent sur la plaie de la bête. là où la balle l'a atteinte. “merde...” c'est tout ce que t'arrives à dire. une arme à feu et son propriétaire en liberté, ça risque effectivement de foutre une sacrée merde sur l'île. tes yeux se portent finalement sur la foule. tu scrutes les visages, choqués pour la plupart. t'en reconnais certains, mais d'autres te sont forcément inconnus. ton regard se pose sur malee, à quelques mètres de toi, et tu décides d'aller la rejoindre en jouant des coudes. “hé.” tu t'arrêtes à côté d'elle avant de reporter ton attention sur le loup. t'évites de regarder ses mains, tu sais déjà qu'elles sont dans un état déplorable. “ça va?” tu dis ça pour dire quelque chose, parce que t'es trop distrait par la bête que tu peux pas lâcher du regard. parce que t'es déjà entrain d'imaginer la suite.

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Date d'inscription : 02/05/2019

Hit me with your best shot

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Ta patrouille t’amène pas trop loin de la place du marché. T’es donc assez proche pour voir un certain attroupement se faire, assez proche pour qu’un milicien en panique vienne te trouver. Un bon réflexe que tu remercies avec un sourire évident. Vaut mieux qu’ils viennent te chercher toi, t’es plus utile qu’Hadès. Évidemment cette réflexion ne traverse pas tes lèvres alors que tu suis le milicien au beau milieu de la foule, bousculant quelques personnes au passage - notamment un certain @Newt Fawkes - pour te trouver le plus proche possible du loup. Parce que c’est bien la cause du rassemblement, un loup. Ça te parait idiot, tout autant que les paroles que tu as entendu jusque là, dans la foule… sauf que tu remarques à ton tour la plaie, le genre de plaie qui ne peut arriver qu’avec un coup de feu. Merde. Ils disaient pas n’importe quoi. Y’a bien une arme à feu sur l’île. Merde.
C’est qu’à ce moment que tu décides de regarder qui est dans les parages et tu remarques @June Santiago. « C’est toi qui l’a trouvé ? » Ça te rassure un peu que ce soit elle. Parce que tu sais qu’au moins, ce n’est pas elle qui l’a tué. Si June avait une arme à feu tu le saurais. Elle aurait pas fait une erreur de bleu en tirant sur un loup non plus. Par contre, tu ne peux pas discuter en toute liberté, faut que tu la traites comme n’importe quel délinquant, c’est-à-dire pas forcément bien. « Tu l’as trouvé où ? Qu’est-ce que tu as vu ? » Tes questions se font presque accusatrices, vous avez tous un rôle à jouer. T’espères qu’elle aura un quelconque indice à te donner. Parce que là, c’est une catastrophe qui ne pourra que s’empirer. Une arme à feu. C’est pas normal sur l’île. T’as jamais vu ça et par conséquent, c’est un problème. C’est un problème parce que c’est pas toi qui la possède, c’est pas la Milice qui en a le contrôle. En attendant des réponses, tu observes la foule, prête à demander l’intervention des miliciens présents, mais surtout, tu cherches les éventuels coupables à pointer du doigt.

Hit me with your best shot.
@June Santiago

Un bruit fort, qui résonne au sein de l'île. Un bruit que tu ne reconnais que trop bien. Légèrement différent de ce à quoi t'étais habitué, mais le même genre d'instrument. Une arme à feu. T'avais l'habitude de voir des fusils, de toute évidence ici il s'agit de quelque chose de plus petit. Tu vois le loup à terre, mort. Une personne qui tient une arme entre les mains. T'as pas peur. Pas qu'on s'en prenne à toi. Tu t'avances vers l'animal, plus intéressé par lui que la personne. L'animal a du souffrir, un peu et ça te fait de la peine. Peut-être qu'il était trop agressif, que c'était de la légitime défense. T'aurais pu le demander si t'avais pas autant de mal à parler. Tu tournes le visage vers la personne en question, un message silencieux que tu transmets par le regard. T'entends un bruit, des pas et tu suis la personne du regard, tu l'observes s'éloigner et se cacher avant de porter ton attention sur la nouvelle arrivée. T'as pas d'armes sur toi et pas l'air d'un coupable, mais peut-être qu'elle pensera que tu l'es. Toi, tu ne vois même pas le problème. Tu ne comprends pas en quoi c'est mal si quelqu'un possède une arme à feu. La vérité, c'est que tu n'as jamais remarqué que personne n'en avait. Tu te contentes de te reculer tandis que les gens s'accumulent. Il n'y en a qu'une qui t'as vue près du loup et t’espère qu'elle te laissera tranquille.

Tu regardes la foule s'amasser et tu commences à comprendre que quelque chose cloche. A l'écart, tu tends une oreille par curiosité, pour comprendre ce qu'il se passe. Mais personne ne semble clairement indiquer ce qui ne va pas. Non, tout le monde est choqué et tout le monde semble comprendre pourquoi. Sauf toi. Comme d'habitude, t'es toujours différent. Tu peux pas t'enfuir, on te prendrait pour un coupable alors que ce n'est pas le cas. Non, tu te contentes de rester à l'écart, jetant un œil là où la personne coupable a disparu avant que tout le monde n'arrive. Est-elle encore là cette personne ? La foule reprend ton attention alors que tu te contentes de continuer à écouter sans un mot. Même si tu devais parler, tu ne serais pas capable de dire qui était là. Toi qui a tant de mal pour communiquer.

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Date d'inscription : 19/04/2019

Hit me with your best shot

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Un grand sourire sur les lèvres, une expression qui ne change pas. Qui n’aurait pas du changer. Jusqu’à ce que les yeux se posent sur le corps de l’animal. Attendez. Des loups. C’est vrai qu’Anton savait mais ça lui semble toujours aussi étrange de savoir qu’on laisse des animaux aussi sauvages se promener pas très loin de... gamins qui sont considérés comme sauvages dans la société. Ok, ok peut-être que ça ne manque pas de logique en fait, qu’Anton est trop naïf pour ce qui se passe dans le coin.

Le sang qui quitte le visage, avant qu’il ne prenne totalement conscience de ce qui s’est passé ici. Arme à feu supposément inexistantes. Arme à feu qui perce la peau comme on peut le voir dans les films. Mais pas de film ici, juste un animal mort. Comme ça aurait pu être le corps de quelqu’un d’autre dans le coin. Heureusement ça ne l’est pas. Anton relève le visage, plus pale qu’il ne l’était auparavant. Il cherche des yeux les quelques personnes avec qui ce dernier était venu jusqu’ici. Mais les quelques visages se sont perdus dans la foule et l’angoisse perle déjà sur son front.

Le regard qui passe de nouveau sur le petit rond de personnes, certains visage à peine intéressés, d’autres comme s’ils venaient de tomber sur la pépite du siècle. Mais Anton ne pipe mot tandis qu’il se dirige vers les deux têtes d’Alchimistes qui lui reviennent pour le moment. Il ne parle même pas, fait juste savoir sa présence en posant une main sur les deux, @Malee Panomyaong et @Newt Fawkes, hoche doucement la tête à leur attention.

La première mort qu’Anton a affrontée de face, c’était ce corps qu’il a tenté de sauver, qui lui a presque coûté la vie. L’adrénaline l’avait poussé à passer outre cet étrange sensation au fond de sa gorge. Maintenant il pose pour la première fois les yeux sur un animal sauvage comme le loup, mais aussi ce dernier qui a poussé un dernier souffle. «j’aime pas les trucs morts.» C’est pas comme se foutre de son ami qui ne sait pas boire, de celui qui veut pas se relever. C’est pire.

Date d'inscription : 20/04/2019

Hit me with your best shot

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Il a entendu des phrases et des rumeurs bizarres, Lily, de chez les Sages. Il a voulu aller voir par lui-même. Et lorsqu’il est arrivé et qu’il a compris ce qu’il se passait, vu, il est resté bouche-bé, incapable de parler. C’est quoi ce délire ? Qui c’est le malade qu’a fait ça ? Quitte à avoir une arme et à vouloir tuer quelque chose, pourquoi pas un humain ? Qui l’aurait de toute façon plus mérité que le loup. Il l’observe et comprend rapidement que c’est pas le loup qu’ils ont croisé la dernière fois avec Don et June. Heureusement. Leur rencontre était rapide, mais il s’y est attaché, à ce loup. Il ira pas le dire, mais il est retourné plusieurs fois dans la forêt dans l’espoir de pouvoir l’observer de nouveau. Et il a réussi. Le loup a pas fait attention à lui. Peut-être qu’il a apprécié qu’il lui donne de la viande et qu’il l’a mis dans la case des personnes pas réellement dangereuses pour lui. Lily aimerait bien que ce soit le cas.
Ceci étant dit, ce loup là n’est pas celui qu’il a l’habitude d’observer. Est-ce que ce serait pas logique que ce soit quelqu’un de sa meute ? Ou quelqu’un de sa famille ? Les monstres. Lily sait qu’il est entouré de monstres depuis qu’il est arrivé. Il pensait pas que c’était à ce point là. Même si, pour beaucoup d’entre eux, tuer un animal est moins important que tuer un être humain. Pour Lily, ça aurait tendance à être l’inverse. Il y a tant de personnes sur l’île qui mériteraient ce sort là. Plus que le loup.
Il regarde autour de lui, observe les personnes, les visages, certains choqués, certains apeurés. Evidemment. Ce que ça signifie, la présence d’armes sur l’île, ça ne peut pas être positif. Et ça laisse assumer que quiconque peut être en danger, pas juste les animaux. Il continue son inspection et son regard tombe sur @Tobias Walker qui observe la scène de loin. Lily se faufile dans la foule pour aller le retrouver. Il s’approche de lui, faisant du bruit exprès avant d’arriver à sa hauteur, pour qu’il le voit arriver, et pas qu’il le surprenne en silence. Tobias peut être imprévisible. Il voit son visage, et Lily pense qu’il ne doit pas forcément comprendre lui, à quel point c’est important, dangereux, ou ce que ça implique. Alors il lui dit, avec des mots simples. “Le loup est mort. Par un pistolet. Y’a pas de pistolets sur l’île normalement. C’est dangereux parce que ça peut tuer de loin. Alors les gens ont peur.” Il reste sur des phrases simples, pas trop longues, des trucs qu’il espère que Tobias pourra comprendre, même si c’est que l’idée qu’il essaye de lui transmettre.
“Mais le loup méritait pas ça.” qu’il lance finalement. Parce qu’il sait que si y’a bien une personne à qui il peut parler de sa sensibilité envers les animaux, c’est à Tobias. Il le comprend plus que les autres personnes sur l’île. C’est pour ça que malgré son côté sauvage, il se sent confortable, lorsqu’il est avec lui.

Hit me with your best shot

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Cela faisait presque un mois. La fin du ramadan était proche et l'Aïd se rapprochait à grand pas. Pour l'occasion, Milhane se constituait des réserves de nourriture et de tabac ce qui expliquait pourquoi le garçon était déjà présent au marché. Il reniflait les bonnes affaires, voir ce qu'on pouvait lui proposer pour l'occasion. Il savait que cette année aussi, il le fêterai avec son gang et non la communauté musulmanes, certains déjà présent sur l'île voyant sa « déviance sexuelle » comme une maladie et non un fait qui s'était imposé à lui. Il leur avait déjà imposé sa présence lors de certains rassemblement le mois dernier et cette fois-ci, il savait qu'il ne supporterait pas encore une fois les entendre dire qu'il était un faux musulman car il fumait et affirmait sans complexe sa sexualité.

Le manque de nicotine faisait qu'il était nerveux, impatient, à fleur de peau et parfois même agressif sans même s'en rendre compte. Le garçon observait les stands, la jambe gauche tremblante tout comme ses mains, signe de sa dépendance au tabac. Chaque année c'était la même chose pour lui, la pire épreuve étant ce manque et à chaque l'Aïd, c'était la même chose, il ne se goinfrait pas, non, il se fumait cigarette sur cigarette. Son shopping aurait pu se terminer rapidement si seulement il n'y avait pas eu un attroupement sur la grande place. Curieux, il s'approcha. Ce n'était qu'un loup, rien de plus. Il dévisagea la jeune femme qui l'avait ramené, pensant qu'il s'agissait dans un premier temps de son trophée de chasse jusqu'à ce qu'il entende les murmures autours de lui, se penchant sur ce qu'il se disait autour de lui. Il continuait de s'avancer dans la foule avant de voir la bête de plus près. Là, il lâcha les achats qu'il avait précédemment fait, choqué par le stigmate laissé sur l'animal. Déjà qu'avec des Magiciens laissé en liberté et non muselé il ne se sentait pas en sécurité quant il quittait son gang, la découverte d'une arme à feu ne le rassura pas. Ses mains vinrent se poser sur ses lèvres pour étouffer son étonnement et son inquiétude alors qu'il se tournait vers la foule, les observant avec suspicion. Sur cette île, un individu se baladait avec une arme à feu. « J'espère qu'elle n'est pas à un magicien. » Soupira-t-il par réflexe. Dès que quelque chose de mauvais se passait sur cette île, c'était toujours la faute aux Magiciens alors pourquoi cette fois-ci ce serait différent ? Mais le meurtre de cette créature innocente était aussi probablement un avertissement pour les habitants de cette île. Et s'il s'agissait vraiment d'un avertissement, cela innocenterait les magiciens qui n'étaient pas assez fin à son goût pour ce genre de chose. Il sentait l'inquiétude l'envahir, le prendre aux tripes. Milhane venait de comprendre, à présent, les choses seraient différentes sur cette île. En plus des Magiciens, une personne mystérieuse avait le pouvoir de tuer qui il voulait en espérant qu'il ait un nombre réduit de balles.

Date d'inscription : 06/06/2019

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Megan marche sur la place du marché lorsqu’elle voit June Santiago arriver avec un loup mort dans les bras. Elle le dépose par terre et Megan observe le loup avec attention. Il est mort, manifestement par balle, à la tête. Et c’est moche à voir. Elle a jamais entendu parler d’armes sur l’île, c’est qu’il est pas censé y en avoir, et ça veut aussi dire que c’est pas une bonne nouvelle, pour personne. A part pour la personne qui a l’arme. Megan a beau réfléchir, elle saurait pas qui pourrait avoir une arme comme ça. Personne ne lui a semblé particulièrement sûr de soi, pas comme quelqu’un qui pourrait décimer la moitié des habitants de l’île. C’est probablement pas quelqu’un de fou qui s’amuse juste à tuer pour le plaisir, c’est ça qu’elle en déduit, Megan. C’est quelqu’un de méthodique probablement. Mais pourquoi un loup ? Légitime défense ? La balle aurait plutôt touché le ventre s’il avait tiré lorsque le loup se serait jeté sur lui, pas la tête. Megan trouve ça étrange, mais ne reste pas plus longtemps pour observer et réfléchir parce que les gens s’agglutinent autour d’elle pour voir le loup, et qu’elle aime pas trop ça, être entourée de trop de personnes. Puis ça pue l’inquiétude à plein nez, et elle supporte pas le stress des autres. Surtout dans des moments comme ça. Stresser ne servira à rien, et ça les aidera certainement pas à trouver qui l’a tuer, ce loup. Elle se recule, reste en retrait, et observe. Elle essaye de se souvenir des prénoms, noms, âges et gangs de toutes les personnes qu’elle voit regroupés autour du loup. Ils ressemblent à un troupeau de mouton. Ironique, de voir un troupeau de mouton regroupés autour d’un loup mort. Elle repère certaines têtes de gens avec qui elle a déjà parlé, ou avec qui elle discute régulièrement, contre son gré ou non. Elle voit Newt, elle voit Anton, elle voit le sauvage de l’île. Elle aimerait bien lui parler un jour. Si elle souffre de psychopathie, elle se demande de quoi il souffre lui. Est-ce qu’il souffre seulement de quelque chose ? Ou est-ce que c’est juste qu’il a eu une enfance pourrie ?
Elle s’approche pas d’Anton, ni de Newt, parce qu’elle ressent pas le besoin vraiment d’aller vers eux et de leur parler. Mais des yeux, elle cherche sa soeur. Parce qu’elle, par contre, elle a envie de la voir. Et de lui en parler. Puis elle fait partie de la milice, alors elle doit être particulièrement intéressée par ce qui vient de se passer. Parce que Kat et elle, c’est même histoire : quand y’a quelque chose d’étrange qui se passe, elles ont toujours besoin de savoir quoi, quand, pourquoi et comment. C’est de ça que sont faites leur vie.

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Tu vois les gens se déplacer, t'entends des échos, des murmures. Un loup ? Tu tournes la tête pour apercevoir un attroupement au loin. Quelque chose ne va pas. Quelque chose se passe et tu n'es pas au courant. C'est agaçant, très agaçant pour Hermès. Tu soupires avant de te diriger comme les autres auprès du loup. Ça t'énerves, t'aurais dû être le premier sur place, le premier à être au courant. Pas parce qu'on t'en aurais parlé, mais parce que tu l'aurais su. Avant les autres. C'était ton devoir et visiblement, t'avais échoué cette fois. Tu te frayes un chemin dans la foule, même si t'es plus grand que la plupart et que tu vois déjà le loup à mesure que tu t'avances. Mais tu remarques un détail plus inquiétant encore que ce simple loup. Tu remarques un trou, du sang. T'es pas un pro dans ce domaine, mais tu reconnais malgré tout un trou de balle. Et tout le monde partage la même inquiétude. Il y a une arme à feu sur l'île. Quelque chose que même les muscles de ton frère ne pourrait arrêter. Si chacun est inquiet, tu l'es encore plus. Les muses, c'est une protection pour toi. Tout comme ton mari, ton frère, chaque personne qui sait se battre, chaque personne capable de te défendre d'une façon ou d'une autre. Qu'on te traite de manipulateur et d'égoïste, mais t'as connu l'île depuis ses débuts ou presque et t'as ressenti la terreur de l'anarchie, de la survie. Là, c'est quelque chose pour laquelle tu ne peux trouver aucune protection. Personne ne peut te sauver d'une balle et ça t'inquiètes d'autant plus. Mais bien sûr tu n'en montres rien, tu te contentes d'écouter les paroles des uns et des autres. T'observes Paz qui joue encore à la chef quand la vraie chef, c'est ta sœur. Et en même temps c'est son rôle quand Bianca n'est pas là, mais on ne te changera pas.

Les magiciens ? Tu tournes la tête vers le jeune qui a dit ça, vers ce brun que tu reconnais. Bien sûr, ils sont les premiers visés. Les violents. Pourtant, tu crois pas que ce soit eux. Ils sont trop idiots pour s'en servir simplement contre un loup, pour se cacher. Non, ça ne peut pas être eux, c'est quelqu'un d'autre. Mais c'est peut-être un bon moyen de découvrir la vérité. Ça ou lancer une guerre civile au sein de l'île entre les gangs. Mais tu veux pas de guerre, tu ne veux pas de tout ça. Bianca et Paz sont là pour l'empêcher de toute façon. Pourtant l'annonce plane dans les airs et si personne ne dit rien, elle s’incrustera trop profondément dans la tête de tout le monde. « Ça peut être n'importe qui. Et honnêtement, je pense qu'un magicien n'aurait pas été assez malin pour se cacher. Il aurait utilisé le flingue pour régler un conflit. » Ils restent suspects malgré tout. « C'est bien beau de chercher qui a fait ça, mais la question que je me pose, c'est comment quelqu'un a pu se procurer une arme ? » Et c'est ça, qui t'énerve le plus. Tu ne sais pas qui est le coupable, tu t'en fiches. Mais tu veux découvrir ce secret, celui d'une cachette remplie d'armes peut-être. T'en veux une pour toi, pour te défendre mieux encore. Mais ça, tu ne le diras pas à voix haute.

Date d'inscription : 09/05/2019

“hit me with your best shot.”

tu te promènes au milieu des échoppes, le sourire aux lèvres, le soleil qui caresse avec douceur ta peau couleur miel. t'as l'envie d'encrer en toi une phrase, un symbole, un je-ne-sais-quoi. que l'aiguille se joue de tes sens le temps d'une oeuvre artistique éternelle. mais tu sais pas si aujourd'hui est le bon jour, alors tu erres en attendant de te décider. t'envies parfois la simplicité des Autres, de leur train de vie. t'as pas d'mal à t'imaginer marchande au fond, mais ton existence est désormais rattachée à d'autres, sur un chemin complètement différent qui ne croisera jamais celui-ci.

c'est à ce moment-là que le brouaha te tire de tes pensées, la foule qui s'aglutine au centre du marché. t'as pas d'mal à te faufiler à l'intérieur, t'arrêtant à côté de @kai thompson. c'est alors que tu le vois. le loup, abattu, au milieu de vous tous. et june à ses côtés. t'as le sang qui se glace, cam, la peur qui s'empare immédiatement de toi. un loup abattu alors qu'il n'y a pas d'arme à feu sur l'île ? c'est quoi c't'histoire ? tu questionnes kai du regard, mais tu vois vite qu'il n'en sait pas plus que toi. paz, à quelques mètres de vous, interroge june. apparemment, personne ne sait réellement ce qui se passe pour l'instant.
ton regard balaie la foule et se fige quelques secondes sur @newt fawkes. le souvenir de votre récente entrevue, de ces mots échangés pour la première fois depuis des années t'empêche de l'ignorer complètement. mais tu ne fais rien. pas un signe de tête, pas un sourire. puis tu détournes le regard, qui s'intéresse à nouveau à la dépouille de l'animal. t'écoutes chacun s'exprimer, dans ton esprit ça cogite. comment une arme a-t-elle bien pu apparaître soudainement ? quand kai prend finalement la parole, t'acquiesces avec véhémence. « pas la moindre idée. mais vu la dangerosité du truc, c'est clair qu'c'est tout aussi urgent de trouver la source que de trouver l'coupable. » t'as pas envie de voir un nouveau gang surgir des entrailles de l'île, armés jusqu'aux dents. ça serait votre fin à tous.

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Mauvais couché. Mauvaise nuit. Mauvais réveil. Du chahut partout. Des paroles. Des gens qui courent. Du bruit encore du bruit. Toujours du bruit chez les alchimistes, t’as envie de hurler sur tout le groupe mais t’entends des choses. Des mots éparpillés dans la bouche d’tes confrères. Loup. Enfant sauvage. Trouvé. Arme. Et là, ça fait qu’un tour dans ta tête gamin, t’as pas l’temps d’prendre l’temps de te préparer. Tu te tiens sur tes gens à demi. Tu facilles. Tu t’passes pas d’eau sur le visage, tu t’en fous. Des armes? Utilisées? Ta famille. Tobias. Tu facilles une deuxième fois; la tête te tourne, t’as des vertiges. Et une envie de dégobiller plus grande que ton corps élancé. Tu veux rejoindre la place. T’enfiles un sweat habituel, et tu mets ta capuche comme d’habitude, tu caches ton visage pâle d’norvégien, bouffi par la fatigue et l’inquiétude.

T’atteins la place. Et toujours les mêmes rumeurs. Des prénoms. Des noms. Des visages que tu connais. Kai. Tu vois Anton au loin. La moitié d’la famille est réuni. Jamais l’bon moment, tu sais que quelque chose t’inquiète plus là. Eux, ont l’air d’aller bien. Où sont les autres? C’est contre le loup qu’on s’en est pris. Toi, tu poses des questions dans l’vide à des inconnus. “ Y a eu qu’une détonation? Qu’un tir hein? Personne d’autre a été atteint? “ Tu penses aux visages que tu vois pas. A Don. Bianca. Ils sont où ? Leur est-il arrivé quelque chose? Non. Seulement le loup, puis t’entends parler d’ce gosse qui parle pas. Tu sais c’est qui. Tu sais c’est qui. Tu veux l’retrouver. Tu veux savoir s’il va bien alors, tu cours quand ton visage qui surplombe la moitié des têtes de l’île l’aperçoit au loin. Mirador que tu es. Et là, tu passes. Tu te faufiles jusqu’au brun. T’as l’impression d’avoir toujours cet air inquiet, cet air dur quand tu vois @Tobias Walker. Tu attrapes ses épaules pour qu’il plonge ses pupilles dans les tiennes. Lui a l’air apaisé. Par rapport aux autres, par rapport au reste de l’île. “ Tu as vu? Tu as vu qui c’est? “ Tu soupires. Tu soupires encore une fois et tu poses ton front dans ses cheveux bruns, tu sens son odeur. Mélange de braise, de nombreuses feuilles qui se trouvent sur cet oasis. “ Pourquoi t’es toujours dans les problèmes petit homme? “ T’as cette envie d’chialer dans un sens. Il est toujours là où il n’faut pas être. T’es inquiet bordel et ça t’bouffe. T’es tellement inquiet qu’t’en oublies que ce contact physique t’procure des frissons, des spasmes. Tu te recules de quelques pas. “ Dis-moi, t’as vu cette personne, hein? Blond comme le soleil ou brun comme Tobias? “ Toi, tu veux savoir. Tu veux que cette putain d’arme soit foutu à la mer. Qu’elle ne mette pas en danger ta famille. Qu’elle ne mette pas en danger c’petit d’homme sauvage. Puis tu r'marques que t'es pas seul. Que vous êtes pas seul, qu'il y a ce grand blond. Plus grand que toi, et faut l'faire pour être plus grand qu'toi ici à côté d'vous. " Lily... Excuse-moi. Je... " Tu te recules instinctivement de Tobias, comme gêné par c'regard.

Date d'inscription : 28/04/2019

Hit me with your best shot

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Y’a du bruit. Trop de bruit. Du monde aussi. Tout le monde qui se rassemble. Et Iouri qui s’est retrouvé entrainé. Par un de ses clients. De ceux qui ont une poigne contre sa nuque. Mais le japonais déjà prêt à se défaire de la poigne. Il a voulu sortir soit. Ce n’est pas son affaire. Pas besoin de le garder en trophée. Les lèvres retroussés et il se faufile dans la foule, attentif. Des bribes de mots qui l’accrochent à gauche et à droite, et une réalisation macabre. Une arme à feu sur l’île. Un loup mort. Les règles du jeu qui changent. Son regard qui se pose sur la carcasse de l’animal. Pauvre bougre. Rien fait pour mériter ça. Et ses yeux qui sautent de visage en visage, la recherche de ceux qu’il pourrait connaître. Paz. Bien sûr. L’assurance au moins que les choses ne partiront pas dans tous les sens. Qu’il y aura un semblant d’autorité. D’autres chimères aussi, aucune avec qui il n’ait échangé plus que quelques mots et des années. Et son regard qui se repose de nouveau sur la carcasse de l’animal. Tandis que ça parle. Encore. Encore. Ça part dans tous les sens, entre le gamin qui aurait sans doute vu le détenteur de l’arme qu’on mitraille de questions et des spéculations à n’en plus finir. Et Iouri il a besoin de s’éloigner. De ce monde. De tout ça. Avant que ses pulsions ne se réveillent, avant qu’il ne finisse par faire quelque chose qu’il ne devrait pas. Rien qu’il ne regretterait. Parce qu’il n’a pas de regret Iouri. Jamais. Et son regard se fait fixe, insistant sur @Paz Flores, sa femme selon les règles des chimères. Son regard qui se fait froid, perçant, jusqu’à ce qu’elle lui donne de l’attention. Juste un coup d’œil c’est suffisant. Pour lui dire qu’il part. Mouvement de tête vers l’arrière. Pour lui dire qu’il sait. Qu’il a entendu. Et que si besoin il sera là. C’est un peu étrange comme ça. Juste un mouvement de tête et un rictus. Mais il sait. Il sait qu’elle comprendra. Il sait aussi qu’elle connaît ses troubles. Que l’annonce d’une arme à feu fait frémir son sang. Comme un aller simple vers l’enfer qu’il désire. Si seulement il pouvait trouver le propriétaire de cette arme. Non. Les mains dans les poches, il fait demi-tour, sans s’intéresser sur les regards qui se posent sur sa silhouette, comportant suspect, mais la preuve de son innocence dans des draps souillés qu’il a quitté trop tôt. Comportement suspect, mais Iouri qui frappe pour régler les problèmes. Une arme à feu c’est trop net. Sans bavure. Mais sans contexte intéressant. Tellement.

Date d'inscription : 21/05/2019

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Elle regarde les réactions, observe avec attention tout et n'importe quoi. Elle regarde les gens, essaye de s'assurer que Sunee est pas là. Elle l'évite, totalement. Et elle déteste ça, parce que chaque minute de plus qu'elle passe loin d'elle, c'est comme une torture. Mais elle a pas vraiment le choix. Si elle la voit avec les mains dans cet état, Malee sait que quiconque l'a mis, même indirectement, dans cet état, pourrait voir sa vie se terminer très rapidement. Elle préfère parfois sa violence brûlante mais inoffensive pour les autres, que celle froide et extrêmement dangereuse de sa sœur. Et elle a cette impression, que quiconque a tué ce loup avec une balle fait partie de ces personnes qui ont une colère froide, mais dangereuse. Malee remarque que la plaie est à la tête. C'est bizarre. Mais, elle y porte pas attention plus longtemps. Elle voit du sang continuer à couler de l'impact et ça lui donne envie de gerber. Vraiment. La vue de la mort, du sang, tout ça, on pourrait penser que c'est son délire, mais c'est pas le cas. Loin de là.
On dirait pas comme ça, probablement, mais Malee est sensible, ok ?
Elle se retourne quand elle entend la voix de Newt dans son dos. C'est rassurant. Quiconque d'autre se serait probablement pris une claque, de la faire sursauter comme ça. Mais avec Newt, elle sursaute pas. Non, Newt l'apaise. Si seulement il était arrivé plus tôt les deux dernières fois, peut-être qu'elle se serait pas autant explosé les mains. Et peut-être qu'elle pourrait aller voir Sunee, du coup.

Anton les rejoint, rapidement. Il aime pas les choses mortes, et Malee peut que comprendre. Elle non plus, elle aime pas ça. “Moi non plus. Puis y'a le sang, c'est dégueu.” Elle regarde autour, les gens qui commencent à parler. Ceux qui prennent la parole et que tout le monde écoute plus ou moins, ceux qui observent juste, aussi. Ils parlent de comment la personne a pu se procurer l'arme. Et Malee aussi, se pose la question. Mais pas tant que ça. Après tout, tant que c'est un animal, et pas un humain, c'est pas si grave que ça.

Date d'inscription : 11/05/2019

“hit me with your best shot.” t'observes les gens autour de toi. ceux qu'étaient là avant que t'arrives, ceux qui s'agglutinent encore à la foule déjà formée, grandissante au fil des minutes. t'observes leur comportement, surtout. certains puent la frousse, t'as pas besoin de les connaître pour le remarquer. mais chez la plupart, tu lis surtout de l'incompréhension. tu sens une main sur ton épaule et tu tournes la tête pour découvrir anton. tu lui rends son signe de tête. en temps normal, tu lui aurais souri. mais t'as pas trop la tête à sourire. tu les écoutes, lui et malee, parler des trucs morts et du sang qu'ils aiment pas. t'y penses fort mais t'évites de leur dire que toi non plus t'aimes pas trop ça. tes yeux rencontrent ensuite ceux de camille et, cette fois, t'y lis rien. t'as pas le moindre soupçon de ce qu'elle peut penser, elle. peut-être parce que tu cherches pas la même chose que chez les autres. mais t'essaies pas plus longtemps de savoir. le contact est bref, presque trop pour que ça soit naturel. parce que t'as pas envie de te donner le temps de repenser à votre dernier tête-à-tête. t'as pas besoin de ça maintenant, surtout, si tu veux garder les idées claires.

et justement, les idées se bousculent dans ta tête. t'arrêtes pas de te demander quel est le message qu'on a voulu faire passer en tuant ce loup. parce que t'as définitivement rayer l'option self defense de ta liste. alors tu te demandes si la personne qui possédait l'arme cherchait juste à vous effrayer, ou si son acte cachait autre chose. pas loin de toi, un gamin -tu sais pas quel âge il peut avoir mais il a l'air d'en être un- évoque les magiciens, sans doute plus pour lui que pour l'assemblée. mais tu l'as entendu, et t'es pas le seul visiblement. hermès en rajoute une couche et tu roules des yeux. pourtant, t'es plutôt d'accord avec lui. t'as beau penser à tous les magiciens que tu connais, tu les imagines pas vraiment capables de trouver une arme et de garder ça pour eux. tu lances un regard discret à anton et malee à tes côtés, et tu déglutis péniblement. cette arme, toi aussi tu la préférerais entre tes mains plutôt qu'entre celles de n'importe qui. pour protéger les tiens, ces deux-là parmi les premiers. sur une île remplie de criminels en tous genres, personne n'est à l'abri. mais savoir que n'importe qui pouvait s'en prendre à ta famille de loin, sans avoir à se salir littéralement les mains, ça te fout les boules. parce qu'on soigne pas une blessure par balle comme un nez cassé. comme des mains écorchées. ça te fait te sentir tellement impuissant, et tu détestes cette sensation. finalement, tu détournes ton regard des deux alchimistes pour te focaliser sur le gamin qui a attiré ton attention au départ. “dans tous les cas, si on veut se dispenser de voir éclater une guerre dont personne n'a besoin, il faudrait peut-être commencer par éviter de s'accuser les uns les autres sans preuve.” tu choisis tes mots avec prudence. t'es le premier de ton gang à t'exprimer un peu plus fort que les autres. et t'es un des leaders, la responsabilité t'incombe de faire les choses bien. ou un truc du genre.

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Date d'inscription : 19/04/2019

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Il sourit nerveusement à Malee avant de retourner la tête vers l’animal mort à terre. Bordel. La mort il ne l’a jamais vu en fait. Ou si peu. Connaît déjà ceux qui sont morts dans le coin, ceux qui n’ont pas eu la chance de se relever mais maintenant? Ici hey? C’est quelqu’un qui a voulu tuer l’animal; c’est quelqu’un qui a souhaité faire disparaître l’animal de la surface de la terre. Anton avale sa salive avec difficulté, assiste aux blablas des autres, aux conneries qui débattent. Pas de surprise, il a l’impression d’être revenu en Allemagne, face à ses parents qui s’engueulent encore et encore.

Mais regarde, la situation est différente ici, Anton se faufile au devant de la scène, pas comme si la police les obligeaient à rester en arrière. Aux premières loges pour regarder la mort dans les yeux. Lancelot, Karadoc, de ceux qui sont là comme pour faire régner la paix dans son esprit. Mais Anton il a juste peur. Peur de se retrouver dans cette situation, peur de voir les gens qu’il aime se retrouver dans cette situation.

Avance sa main, comme s’il voulait toucher l’animal, presque ironique que la première fois où Anton voit un loup ce dernier est mort. Et qu’il vient poser la main dans la fourrure, histoire de savoir, presque une surprise. Cherche à savoir si l’animal était blessé, il émet l’idée d’ailleurs. «Peut-être qu’il était déjà en train de mourir? Qu’on a voulu l’aider?» Mais même lui n’y croit pas, même lui sait que l’animal avait l’air en bonne santé, qu’on l’a buté de sang froid. Et il peut même pas tourner la tête pour demander pourquoi on ferait ça. Parce que certains ici sont du genre à le faire, certains ici ont du tuer pour le pur plaisir de le faire. Alors laisse juste sa main se perdre dans la fourrure de l’animal, de peur que quelqu’un lui dise un truc.

«Je doute que notre coupable se trouve ici de toute façon.» Hausse les épaules, jette un coup d’oeil vers ceux qui sont debout.

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Je sortis tranquillement de chez moi après une journée de repos, m'étirant une dernière fois avant de refermer la porte derrière moi. Parfois j'en avais besoin. Même si ce n'était pas un hôpital comme on en voyait dans les grandes villes, on pouvait sentir cette fameuse odeur, un mélange entre médicaments et désinfectants, bien moins intense mais quand même présente et inévitable. Au fil du temps je m'y étais habitué et n'avais aucune difficulté à la supporter, mais j'étais soulagé qu'elle ne me poursuive pas lorsque je quittais mon lieu de travail. Bref. Je décidai de faire un petit détour avant d'aller travailler mais, alors que je marchais sans trop me presser en direction de la place du marché, m'arrêtai en apercevant un peu plus loin une foule assez importante rassemblée autour de quelque chose qu'il m'était impossible de discerner de là où je me tenais.
M'approchant avec appréhension, je fis de mon mieux pour me faufiler entre les gens puisque, soyons réalistes, je ne faisais clairement pas partie des mâles les plus grands de l'île. Après un moment passé à jouer des coudes, mon regard se posa sur ce qui avait attiré l'attention des habitants. Un loup. Cet animal que je n'avais eu l'occasion de voir qu'au zoo ou à la télévision. Mais je n'eus pas le temps d'en avoir peur, puisque bien rapidement mon regard dévia sur la blessure qui, après quelques secondes d'observation, semblait avoir causé la mort de l'animal. Je ne pus retenir un hoquet de surprise avant qu'un frisson ne me parcoure de la tête aux pieds. J'entendais les gens parler autour de moi, des chuchots dont le volume montait assez rapidement. L'idée que quelqu'un ait une arme à feu en sa possession était terrifiante. Et elle l'était d'autant plus que l'on ignorait l'identité de la personne qui l'avait utilisée et dans quel but elle l'avait fait. On ignorait également comment cette arme s'était retrouvée sur l'île, étant donné qu'il était normalement impossible de s'en procurer une. Et s'il y en avait plus d'une ? Et si elle allait être à l'origine d'une guerre, ici ?
J'agrippai la lanière de mon sac à m'en blanchir les phalanges pour empêcher mes mains de trembler. Calme-toi, Garam. Rien ne va se passer là, maintenant, tout de suite. Il allait probablement être plus sage d'attendre une annonce officielle plutôt que se fier aux conclusions hâtives et aux rumeurs qui n'allaient pas tarder à faire le tour de l'île. De plus, ma priorité était censée d'aider et soigner ceux qui étaient encore bien vivants et dont le cœur battait toujours malgré leurs blessures, critiques ou non.
Mais dans mon esprit s'insinua une question qui ne semblait pas prête à être répondue : Étions-nous vraiment à l'abri ?

“hit me with your best shot.” Tu veux toujours être le premier prévenu de tout. T’es un peu comme Kai. En fait, c’est un peu lui qui t’as pris sous son aîle dès ton arrivé alors, obligatoirement… En fait, ça a tout de suite matché peut-être parce que tu t’es tout de suite mis dans son élément. Les ragots. Tu voulais savoir. Tu voulais connaître. C’que tu voulais savoir simplement? Les ragots. Et, en ce moment. Il y en avait un qui parcourait l’île. Non, pardon, petit antéchrist. Il secouait l’île. Il t’secouait au fond aussi dans un sens, mais t’avais l’air moins inquiété. T’avais cet air nonchalant en arrivant de celui qui s’en foutait. Mais t’écoutais tout. Tu passais prêt des gens en écoutant leurs messes basses. Certains donnaient déjà des noms. Des gangs. Certains s’demandaient s’il n’y avait pas des indigènes ou une autre civilisation, ici. D’autres avaient clairement pas la lumière à tous les étages. Mais t’acceptais ça, t’acceptais ça tant que tu pouvais savoir ce qui se passe. Tant que tu pouvais recueillir le maximum d’informations. D’infos ou d’intox d’ailleurs. Savoir qui accuse qui. Savoir que des gens de gang commun s’accusait les uns et les autres, ça t’amusait au fond toi. Tu savais qu’il fallait se méfier d’la race humaine mais à ce point-là… Des gens que t’avais vu la veille arrivait à se méfier de l’un comme de l’autre.

C’était un règne de paranoïa qui se tramait sur l’île. Personne n’pouvait plus faire confiance à personne. Et toi, tu faisais confiance à personne ici alors ça t’arrangeais dans un sens, t’étais pas le pire lotis dirons-nous, l’antéchrist. Tu ne te faisais même pas confiance à toi-même. Mais, dans une douce curiosité malsaine, tu voulais voir la bête. Tu te faufilais. Surplombant quelques-uns des personnages. D’autres étaient soulagées de se voir. D’autres finissaient par se mettre à pleurer. Etait-ce vraiment une situation de crise? T’étais une drama queen, tu l’savais, enfoiré. Mais là, certaines des réactions étaient disproportionnées, non? Puis tu vis la bête. Cette bête là. Ce tracé rougeâtre qui commençaient déjà à sécher au vu du soleil qui tapait sur ta peau blanche. “ Il est mort? “ Oui, Sherlock. Il est mort. Tu le vois tout le monde le voit. Mais au fond s’il est mort. Qu’il n’y a eu qu’un tir comme tout l’monde l’avait si bien dit. C’est que cette personne-là était une personne qui savait utiliser les armes à feu. Et tu savais que ça allait finir en partie de “ Qui est-ce ? “ cette connerie-là. Une partie de jeu de société dont tu n’voulais pas faire parti. Tu n’voulais pas être mêlé à ça, tu voulais juste savoir. Alors, c’est sur que tu garderais l’oreille ouverte pendant les prochains jours. Oui, c’est ce que tu veux. Mais, merde. Des fois, tu te dis qu’tu serais bien plus en sécurité dans les anciennes rues infâmes que tu fréquentais autrefois.

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Date d'inscription : 22/02/2019

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RP COMMUN N°1 / ft. everyone

Aucune réponse ne vient aux pauvres brebis égarées, à ces éventuelles victimes qui réalisent à peine le danger dans lequel elles se trouvent. Personne ne sait d'où vient l'arme, ni qui la détient. Les questions fusent, les soupçons aussi, mais rien n'est certain. C'est la Milice qui vient finalement disperser l'attroupement, chassant les curieux pour s'occuper de déplacer le loup et le brûler. L'impression d'insécurité règne à présent faute d'une quelconque piste pour identifier le tueur.