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 :: LA DEUXIÈME PETITE ÉTOILE :: le quartier des chimères :: L'érèbe
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(( of stretch marks & bloody knuckles ))
Iouri Toya

Iouri Toya
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MessageSujet: (( of stretch marks & bloody knuckles ))   (( of stretch marks & bloody knuckles )) EmptySam 11 Mai - 8:33





jinwoo & iouri
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Ses doigts sur sa peau. Non. Sa main autour de sa gorge. L’impression qu’il poussera le vice. Les coups de reins, les traces dans son dos. Et sa voix qui grogne. Lui demande s’il prend son pied. S’il prend plaisir à être ainsi maltraité. Rabaissé. Humilié. Juste bon à ça de toute façon. Non. Juste bon à être victimisé. Un chien qui montre les dents, mais qui ne mord pas. Pathétique. Et sans doute qu’en lui crachant au visage il l’a mérité ce coup à la tempe. Ces étoiles dans sa vision. Sans doute qu’il l’a mérité ces coups de reins furieux, ces coups dans son dos pour qu’il se tienne tranquille. Bataille entre les draps, il n’y a rien de sensuel. Bataille entre ses côtes, ce besoin de lui faire du mal, mais une main contre sa gorge comme une laisse qu’on serre trop fort. Et lorsque le manège prend fin, lorsqu’il n’y a plus ses râles de plaisir, et les grognements sourds de Iouri, il se laisse enfin aller. Le corps qui se recroqueville dans les draps sales, respiration sifflante et des ecchymoses qui fleurissent dans des bouquets sombres sur sa peau. Silence qu’il apprécie, aucun regard vers le payement sur la table de chevet. Aucun regard sur cet homme qui se rhabille. Livré à lui-même. Comme toujours. Et lorsque la porte se referme, l’écho de mots qui le font sourire. Amer. ‘You are so fucking sick.’ Soupir. Sans doute. Presque autant que ceux qui viennent chercher la violence dans ses bras. Presque. Moment de satiété qui retombe. Les membres qui s’engourdissent. Le sang qui circule mal. Et la douleur qui arrive par à-coups. Et Iouri il traine sa carcasse. Difficilement. Ses vêtements passés en des rictus contre sa peau, un regard vide lancé au miroir. Sa joue marquée, les traces autour de sa gorge. D’autres, tellement d’autres sur sa peau. État lamentable perpétuel. Et la remarque glaçante que personne n’osera appuyer plus fort, arrêter sa vie. Ridicule. Et il se traine Iouri. Visage baissé, hanches douloureuses. Il se traine. Espère juste pouvoir rentrer tranquillement et se débarrasser de cette crasse, du toucher des autres. Espère juste pouvoir avoir un sommeil sans rêve pour une fois. Mais il n’est pas enfant chéri des dieux, et la destinée ne l’apprécie que trop. Alors forcément le chemin ne se fait pas sans problème. Son corps qui se fige, là en face de lui, une silhouette connue. Un peu trop. Mais si la silhouette est reconnaissable, il ne prétend en rien connaître l’homme. Une des muses suivant Nikita. Aphrodite. Une de ses ombres. De ceux aux sourires trop grands, à l’âme trop pure. De ceux qui jugent sans aucun doute le monde en monochrome. Abject. De ceux qui le prennent en pitié. Comme s’il n’était pas volontairement allé dans ces relations destructrices. Comme si on l’avait forcé à prendre le chemin de la violence. Et lors qu’il voit cette main qui se lève, qui se tend vers lui, Iouri il a les réactions d’un animal sauvage. Les dents montrées, le corps en arrière. « Don’t touch me, freak. » Il ne veut plus de gentillesse. Plus jamais.
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Jinwoo Oh

Jinwoo Oh
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MessageSujet: Re: (( of stretch marks & bloody knuckles ))   (( of stretch marks & bloody knuckles )) EmptyJeu 16 Mai - 16:28





jinwoo & iouri
Jinwoo vient de sortir d’une confrontation assez houleuse avec d’autres muses, à qui il a “piqué” des clients. Jinwoo pique pas les clients de personne. Et il déteste penser des choses comme ça, mais peut-être que si les gens viennent le voir lui, c’est que les autres muses ne correspondent pas, ou plus, à leurs attentes. Jinwoo est gentil. Même lorsqu’il enfile son rôle d’Eros, il reste particulièrement doux et à l’écoute des besoins et des désirs de ses clients. Et avec son rôle de celui qui répond aux désirs spontanés, il est bien obligé, de toujours être à l’écoute. Il a l’impression que beaucoup de muses le sont peu, et ça le dérange, un peu, Jinwoo. Ils sont là pour venir en aide aux personnes qui auraient besoin de réconfort et pour éviter que des personnes qui n’ont rien demandé soient victimes de ces besoins de réconfort. Ils sont pas là pour décider à leur place de ce dont ils ont besoin. Puis, Jinwoo, il veut pas forcément plus de client. C’est pas comme si ses clients Magiciens (et il essaye d’en avoir le moins possible) le payaient avec des choses dont il avait réellement besoin. En général, il finit toujours par redonner ce avec quoi on l’a payé, contre quelque chose d’autre, de plus utile pour lui. De la nourriture, principalement. Et parfois des vêtements chauds. Parfois, Jinwoo se dit qu’il est la personne en meilleure santé sur l’île. Parce que lorsque tout le monde utilise les trucs pour acheter de la drogue, de l’alcool, ou les services de prostitués. Alors que Jinwoo lui, utilise ce qu’il a pour s’acheter de la meilleure nourriture, des vêtements pour le garder protégé face au froid, ou face au soleil. Il a déjà la peau bien bronzé, il veut pas l’avoir encore plus.

Il en veut pas vraiment, à ses muses qui lui en veulent. Il comprend. Mais il a préféré partir, et les laisser le blâmer pour quelque chose qu’il n’a pas fait. Il a préféré prendre congé et les laisser parler sur son dos, entre elles. Entre eux. Il sourit aux gens qu’il croise, doucement. Une façon pour lui de dire bonjour, de dire salut, sans avoir à parler. Un sourire pas trop large, parce qu’après tout, même s’ils font tous partis de son gang, ils sont pas forcément des personnes à qui il a envie de sourire avec toute la gentillesse et l’amitié qu’il peut en général offrir aux personnes qui sont vraiment proches de lui. Il est proche de l’endroit qu’il partage avec Nikita lorsqu’il voit une muse qu’il connait, pas loin. Iouri. Iouri, Jinwoo le trouve étrange. Iouri, Nikita l’aime beaucoup. Mais Iouri est violent. Et Jinwoo ne le trouve pas gentil. Nombreux et nombreuses sont les muses qui le trouvent bizarres, Jinwoo. Mais aucun ne semble réellement pas l’aimer. Ou personne ne le dis à haute voix en tout cas. Personne sauf Iouri. Iouri l’aime pas, Jinwoo, et ça il l’a bien compris. C’est difficile de pas le comprendre. Et Jinwoo comprend pas vraiment pourquoi.

Il voit par contre, que Iouri est blessé. Et c’est rien de surprenant si on considère le rôle qu’il a, en tant que Muse. Arès, le violent. Mais il a l’air vraiment d’être dans un mauvais état. Et Jinwoo a appris, depuis jeune, à jamais rester de côté lorsqu’une scène violente arrivait devant lui. Il a jamais été assez courageux pour réellement s’interposer, mais a toujours réussi à s’imposer sur la fin pour vérifier que les personnes allaient bien. C’est la raison qui le pousse à aller voir Iouri, alors qu’il sait qu’il va se faire rembarrer. Violemment.
Il est du coup pas surpris lorsque, alors qu’il avance juste la main vers lui pour toucher un bleu sur son visage, Iouri se recule et le traite de freak en lui disant de pas le toucher. Jinwoo est pas blessé par la réaction, il est habitué. Puis Iouri ressemble à un loup blessé pris entre les feux avants d’une voiture. Alors il retire sa main, et l’observe, sans sourire, juste avec les yeux grands ouverts. “Désolée. Tu as besoin de bandages ? Ou d’un peu de glace, au moins pour les bleus ?” Il lui demande pas si il va bien, parce que Jinwoo a appris à pas poser de questions dont il connaît déjà les réponses. Et Iouri peut pas possiblement aller bien avec des bleus comme ça sur l’ensemble du corps. Alors il lui demande pas.

Mais il se doit d’essayer, au moins, de l’aider.
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Iouri Toya

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MessageSujet: Re: (( of stretch marks & bloody knuckles ))   (( of stretch marks & bloody knuckles )) EmptyDim 19 Mai - 7:47





jinwoo & iouri
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Iouri. Le nom comme une malédiction sur les lèvres des autres. Iouri créature qu’on juge. Iouri. Il est violent. Et on murmure sur son passage. Qu’il mérite les coups que ses clients lui donnent. Parce que c’est une bête sauvage. Parce que si on ne le frappe lui, c’est lui qui attaquera en premier. Iouri. On dit qu’entre ses draps c’est de l’amour fatal qui s’y joue. On dit qu’il a besoin de ça juste pour se sentir en vie. On dit qu’il est habitué. On dit qu’il recherche même les ecchymoses, les hématomes, la douleur. On dit tellement de chose. Et pourtant il traine sa carcasse Iouri. Sans honte il se traine, affichant une vérité qu’on n’aime pas voir. Celle de ce que peut faire l’Homme. De ce qu’on peut infliger à l’autre. L’homme n’est qu’une bête sauvage. Iouri une créature parmi tant d’autres. Il a juste laissé tomber le masque. Il a juste arrêté de se cacher derrière des principes. Juste. Mais ça murmure toujours sur son passage. Ça murmure sur l’état de son visage. Sur les traces violacées, noirâtres autour de sa gorge. Traces de doigts qui ont appuyé trop fort. Traces de dents parce qu’on l’a marqué. Et ça fait comme un collier. Sauf qu’il n’appartient à personne. Et ça murmure. Encore. Parce qu’on se demande ce que les hautes instances des chimères ont du faire pour lui passer un étau autour du cou, pour s’assurer qu’il obéisse. Et ça murmure. C’est comme un bruit continu. Iouri qui n’y prête même plus attention. Parce que les murmures le suivent depuis toujours. Gamin maudit. Personne ne l’aime Iouri. Personne. Ou presque. Mais ce n’est pas grave. Il n’a pas de cœur à donner. Pas grand chose à donner. Personne ne l’aime. Tant pis. Son cœur a brûlé il y a longtemps. Sept ans … Bientôt huit. Non. Grimace. Le rictus abimé et le sang qui coagule contre ses lèvres. Rictus, hanches saillantes, démarche bancale. Rictus, et ses mèches qui tombent devant son visage. Rictus et juste l’envie de se coucher, de disparaître. Rictus. Pourquoi personne ne lui est fatal. Rictus. Et Jinwoo. Les yeux qui se rétractent, le corps qui se fige, s’afflige. Muscles noués. Jinwoo qui a le cœur trop noble. Le sourire trop doux. Les yeux trop clairs. Jinwoo qui a la main tendue. Et la réplique de Iouri assassine. Froide. Qu’on ne le touche pas. Plus jamais. Le corps en arrière, les dents montrées il est tel un animal. Et il ne peut que hausser un sourcil. Le sourire acide face à sa remarque. « Eros wants to help me? Bullshit. » Il ne peut que rire. De ce rire rauque qui lui écorche la gorge et le blesse plus qu’il ne l’admet. Il ne peut que rire, avant de cracher du sang au sol. Le regard qui se pose dans celui de Jinwoo, le rictus de nouveau là. Celui qui déforme son beau visage presque autant que sa joue qui le lance, que les traces qui l’abiment. « And what ? How much will you ask? For all of this, how much? » Il ne veut pas de gentillesse Iouri. Plus jamais. Il n’a pas besoin d’aide. Et dans ce monde on n’a jamais rien sans rien. Tout ce paye. Tout à un prix, même la gentillesse. Surtout l’affection et la tendresse. Surtout ça. Et ça rend amer. Mais il n’y a rien de nouveau. Rien qui ne blesse. Il est habitué à ce genre de monde. « Don’t tell me you just want to help freak. Nothing works like that … Or Do you have pity? Please. You are the pitiful kid, boy. »

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Jinwoo Oh

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MessageSujet: Re: (( of stretch marks & bloody knuckles ))   (( of stretch marks & bloody knuckles )) EmptyVen 24 Mai - 14:00





jinwoo & iouri
Iouri a jamais trop eu l’air de l’apprécier. Et Jinwoo a vraiment l’impression qu’il apprécie pas grand monde. Mais Jinwoo particulièrement. Il comprend pas pourquoi. Il s’est remis en question les premières fois, a essayé de comprendre ce que le jeune avait contre lui, mais impossible de trouver une raison valable. Surtout que depuis qu’il a débarqué, on se cesse de lui rabacher que “d’être trop gentil, ça va t’apporter que des emmerdes”. Est-ce que c’est pour ça, que Iouri l’aime pas ? Parce qu’il est “trop gentil” ? C’est une perspective des plus étranges, sincèrement. Il est habitué à ce que quelqu’un soit rejeté parce qu’il était trop méchant, mais l’inverse ? C’est cette île, peut-être. Les personnes qui y habitent sont souvent violents, étranges. C’est les rejetés d’une société qui n’a pas su les apprécier comme ils le méritaient. C’est normal, peut-être, après tout, qu’ils résistent dés que quelqu’un essaye de faire preuve de gentillesse. Jinwoo s’en rend compte et ça lui fait mal, ils sont probablement pas habitué à ça. La gentillesse gratuite. Jinwoo non plus, n’y a pas vraiment été habitué. Pas du tout. Mais à l’inverse des autres Oh, il avait l’église. Il pouvait y aller, tous les Dimanche, et parler aux autres enfants, aux autres croyants. Il se souvient encore de ces moments où il restait pendant une heure après la messe, à parler avec le prêtre de son église, de sa vie, et de ses doutes. Il se souvient du jour où il a quitté l’église, aussi, et de ce qu’il lui a dit, à ce moment là : Que quelques soient ses croyances, même si elles ne sont pas cent pour cent en adéquation avec le catholicisme, il fallait qu’il s’y accroche, parce qu’elles étaient justes.
Et une de ses croyances, c’est que lorsque quelqu’un en a besoin, il faut réussir à l’aider. Si Iouri accepte son aide, tant mieux. Ce ne sera probablement pas le cas. S’il ne l’accepte pas, il essayera de trouver un moyen de l’aider sans qu’il ne le sache. Puis s’il ne prend toujours pas la main qu’il lui offre, il n’aura plus qu’à rééssayer la prochaine fois. Jinwoo ne sait pas ce que c’est, qui empêche les personnes sur cette île d’accepter l’aide qu’on leur offre. L’égo ? Le méfiance ? L’orgueil ? Un peu de tout ça mélangé, peut-être.

Iouri reprend la parole, et Jinwoo ne se sent pas offensé par ses propos. Il peut pas se sentir offensé par des propos tenus par Iouri. Parce que ça ne le touche pas directement, puis surtout parce que c’est Iouri. C’est sa manière à lui de se défendre. Il essaye de cracher du venin pour blesser et qu’on le laisse tranquille. Peut-être ? Mais pourquoi ? Est-ce qu’il se sent menacé par la présence de Jinwoo ? Qui pourrait se sentir menacé par Jinwoo ? Il est probablement la personne la moins dangereuse de cette île. Il sourit, ensuite. Mais pas un beau sourire. Pas un sourire sain. Un sourire déplacé qui va bien à Iouri, mais qui met Jinwoo mal à l’aise. Un peu. Il fronce les sourcils, parce qu’il ne veut rien en retour. S’il propose son aide c’est qu’il ne veut rien en retour. Mais maintenant qu’il y pense, tout fonctionne comme ça, sur l’île. Quelque chose contre autre chose. Rien n’est gratuit. Jinwoo, ça lui donne envie de vomir, parfois. Si même la gentillesse venait à se payer, plus rien sur cette île ne pourrait demeurer sincère.
Et il lui parle de pitié. Oui. Oui, Jinwoo a pitié. Mais c’est pas une mauvaise chose. La pitié n’a jamais été une mauvaise chose. C’est une façon de compatir à la peine d’autrui, pas une manière de rabaisser l’autre. Encore quelque chose que Jinwoo n’a jamais compris, dans la société. Cette manière que les gens ont de toujours pensé que les choses qu’on fait pour eux sont négatives. “Je veux rien en retour, vraiment. Juste t’aider. Ton visage va gonfler, et les quelques plaies que t’as s’infecter si tu soignes pas tout ça.” Il finit par lever légèrement les coins de ses lèvres. Parce que c’est compliqué, pour Jinwoo, de pas sourire à longueur de temps. Même juste pour montrer, comme maintenant, son soutien, sa sincérité. “Si tu veux pas que je t’aide, c’est pas grave, mais au moins, tu devrais aller à l’hôpital.” Il s’inquiète vraiment, Jinwoo. Iouri, il est pas particulièrement proche de lui. Mais de Nikita, si. Et Nikita aime beaucoup Iouri. Puis, même. Quand bien même Iouri aurait été un total inconnu, Jinwoo se serait inquiété, de le voir comme ça.
Pour lui, c’est naturel.
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Iouri Toya

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MessageSujet: Re: (( of stretch marks & bloody knuckles ))   (( of stretch marks & bloody knuckles )) EmptyJeu 20 Juin - 6:10





jinwoo & iouri
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Les épaules en arrière, les dents montrées, du sarcasme plein la bouche, le tableau n’est pas sympathique. Iouri ne l’aime pas. Évidence qu’on appose sur une attitude qui ne cache rien. Il ne l’aime pas non. Ni lui, ni sa gentillesse, ni sa pitié. Il ne l’aime pas. Ne le comprend pas. Attitude qui lui échappe. L’exaspère. L’impression qu’il devrait être le premier à tomber, à comprendre. La noirceur de ce monde. La noirceur de l’être humain. Mais sa douceur résonne en une disharmonie qui l’horripile. Il ne l’aime pas. Sa compassion au nom de quoi il n’en sait rien. Il ne l’aime pas. Même quand Nikita parle de lui en des termes si hauts. Énigme acide qu’il ne veut pas résoudre. Il ne l’aime pas, non. Son aide mal vue, sa main tendue une attaque contre lui. Parce qu’il sait Iouri. Il entend. Les mots qu’on dit sur lui. Ce qu’on murmure sur son passage. Il ne sait que trop bien. Qu’il est vu comme une bête. Un démon. Un assassin. Que ses mains sont rouges. Il sait. Ne fait rien pour les contredire. N’a pas envie dans un sens. Et on ne vient jamais vers lui avec de bonnes attentions. Il ne le sait que trop bien. Parce que ça a toujours été comme ça. Parce que Lui aussi, il est venu comme ça. À coups de douceur. À coups de sourires et de rires. Il est venu comme ça, lui prendre son cœur d’enfant. Pour mieux l’achever. Rappelle-toi Iouri. Les mains bleuies de sa sœur. Son corps frêle. Rappelle-toi Iouri. Ses lèvres violettes. Enfant si paisible. Elle savait nager pourtant. Rappelle-toi. On a noyé ton âme. Rappelle-toi. Tu as brûlé ton cœur avec Lui. Il n’y a aucune sympathie dans ce monde. La gentillesse gratuite n’existe pas. On veut toujours quelque chose. Alors les mots sont acides, agressifs, la posture tout autant. Le refus qu’on l’approche. La question amère. Que veut-il ? Derrière sa compassion abjecte, que désire-t-il ? Il n’a plus rien à offrir Iouri. Des rictus fracassés, des regards sombres. Et les mains sales. Il n’a plus rien à offrir non. Son corps en une offrande souillée, l’expiation de son crime dans leurs coups, dans ces ecchymoses qu’ils font fleurir sur son corps. Plus rien à offrir. Rien. Rien. Rien. Rien ? Le sourire qui s’allonge, les yeux qui se plissent. Rien. Ça n’a pas de sens. Non.  « Help me? Don’t make me laugh. » Et son rire sonne mal. Trop rauque. La gorge trop abimée de ces mains qui n’osent jamais aller jusqu’au bout. Et son rire sonne comme un râle de souffrance, mais l’éclat dans ses yeux reste mauvais. Terriblement déplaisant. « Like you care. Like anybody cares in this fucking shithole. » Et c’est Iouri qui s’approche au final. La démarche toujours bancale, de sa carcasse qu’il traine comme une âme en peine. Mais il s’approche. Une main plus délicate qu’on ne pourrait le croire sur la joue de Jinwoo. Une main qui vient tracer des traits charmants avec douceur. Mais les ombres dans son regard qui ne trompent pas. « Don’t you know? All of my clients … All of them, they came to me because they are too violent. They would break you. They would break all of you. Don’t you know? Because I can take it. I can take them, and let them beat me to a pulp and I will just ask more. » Iouri qui récupère les pots cassés. Iouri qui prend coup après coup pour que des gens comme Nikita, comme Jinwoo n’aient pas à souffrir de leurs désirs impulsifs, violents. Iouri qui expie son amour assassin. Mais Iouri à qui on refuse l’expiation dans un dernier souffle. « So what do you want? To help me? Guess you can. Use your fucking hands and chock me till I die lovely. Can you do that Eros? »


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Jinwoo Oh

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MessageSujet: Re: (( of stretch marks & bloody knuckles ))   (( of stretch marks & bloody knuckles )) EmptyMar 2 Juil - 0:19





jinwoo & iouri
Parfois, Jinwoo a du mal à comprendre pourquoi telle ou telle personne s’entend bien avec quelqu’un ou quelqu’un d’autre. Il comprend le principe des affinités, mais a jamais trop eu l’occasion de le mettre en pratique. Parce que les seules personnes avec qui Jinwoo ne s’entend pas sont ceux qui ne s’entendent pas avec lui. Ceux qui ne l’aiment pas, ceux qu’il n’intéresse pas. Jinwoo serait probablement capable de s’entendre avec tout le monde si on le lui proposait. Alors peut-être que le principe qu’il comprend pas, c’est celui de ceux qui s’entendent pas avec les autres. Pourquoi, parfois, les gens se détestent avant même de se parler ? Il en a vu sur l’île, des gens comme ça. Il en a vu se battre alors qu’ils ne s’étaient jamais vu. Et quand Jinwoo leur a demandé “pourquoi ?” il a reçu “sa tête me revient pas” comme réponse. Est-ce que c’est ça, qu’il se passe, entre Iouri et lui ? Est-ce que sa tête revient pas à Iouri ? Parce que la tête de Iouri revient à Jinwoo, vraiment. Parfois, il pense à lui, et à son rôle, en tant que Muse. Il se demande pourquoi il a choisi celui-ci et pas un autre plus calme, plus posé. Pourquoi il a choisi le rôle qui lui assurait d’être blessé, régulièrement, quasiment à toutes ses passes. Jinwoo pense à Iouri souvent, et se pose des questions sur les raisons qui le poussent à ne pas l’apprécier. Pas que Jinwoo fasse l’unanimité sur l’île, mais il a l’impression que l’animosité de Iouri envers lui est différente de celle de Don, par exemple. Et pourtant, Dieu sait que l’animosité de Don envers lui est immense. Au moins même où il ne le reconnaît pas d’une fois à l’autre lorsqu’il le croise.
Iouri est malsain.
C’est la première chose qui lui vient en tête, à Jinwoo, lorsque le japonais lui sourit, les yeux un peu plus plissés qu’à son habitude. Il refuse de croire qu’il veut réellement l’aider, Jinwoo. Et quelque part, ça lui fait de la peine. Est-ce qu’il était si malheureux que ça, avant, pour qu’il pense réellement que personne ne peut vouloir l’aider juste pour l’aider ? Juste comme ça, sans arrières pensées ? Jinwoo trouve ça triste, vraiment. Personne ne devrait jamais avoir à vivre des choses qui enlèvent la foi en l’humanité à ce point. Il continue d’écouter Iouri. Parler, rire. Et il réagit pas, parce que Jinwoo sait pas comment réagir face à ça. Lui, il est habitué à ce que les gens soient étonnés lorsqu’il veut les aider, mais certainement pas à ce qu’ils refusent son aide en le traitant de menteur, comme le fait Iouri. Ça le déstabilise complètement.

Puis Iouri s’approche de lui. Et Jinwoo est pris d’une folle envie de reculer au fur et à mesure. Mais il le fait pas. Il le fait pas parce que le regard de Iouri semble le clouer sur place. Parce que le charme de Iouri l’attire à lui et qu’il a presque envie de s’approcher pour le rencontrer. Mais il le fait pas non plus, il a encore assez accès à son cerveau pour se raisonner assez pour ça. Reculer n’est pas une option, mais avancer non plus. Il sent la main de Iouri sur son visage avant même réellement qu’il l’ait vu. Il a pas eu le temps de l’anticiper. Mais pourtant, il sursaute pas, il s’échappe pas. Parce qu’il se rend compte d’un truc, avec ce contact : Iouri ne lui fait pas peur. Iouri lui fait pitié. Pas ce genre de pitié que les gens ne veulent pas recevoir et qui démontrerait une faiblesse imaginaire et juste humaine. Non une pitié peine. Iouri lui fait de la peine. Iouri parle de nouveau, sa main toujours posée sur le visage d’un Jinwoo à la limite du rougissement. Et ce qu’il dit, c’est… Réaliste. Durement réaliste. Jinwoo supporterait pas qu’on le traite comme ça, physiquement ou psychologiquement. Mais Iouri, Iouri a l’air d’assumer, de supporter. D’en “redemander”.
Et Jinwoo a les yeux baissés, il s’est mis à regarder le sol à un moment dans son monologue sur les clients violents. Pourtant il les relève lorsqu’il entend son nom. Pas le sien, Jinwoo. Celui de la Muse, Eros. Et Jinwoo a bien entendu ce qu’il lui demandait. Et Jinwoo sent son coeur s'accélérer. Eros sent son sang bouillir. “C’est ce que tu veux, Iouri ?” qu’il lance, pas très sûr du chemin sur lequel il s’engage. “Après tout, tu joues avec la violence, je joue avec les désirs spontanés.” C’est plus Jinwoo qui parle. Ou si ça l’est, il est caché derrière le masque de sécurité qu’est la Muse qu’il est. Le rôle qu’il joue. Face à ses clients. Iouri n’est plus un collègue à aider. Iouri est un client à satisfaire. C’est plus facile comme ça, de faire ce qu’il veut. Et puis, Iouri en a appelé à Eros, pas à Jinwoo. “Ton désir, c’est ça ? Vraiment ? Pas d’être sauvé ? Mais d’être tué ?” Jinwoo est là, toujours, quelque part, à essayer de comprendre, à envoyer les questions dans tous les sens.
Le thème est le même. Le but est le même : aider Iouri. Mais le ton a changé.
Parce que si Iouri ne supporte pas Jinwoo et sa gentillesse qu’il considère fausse, peut-être qu’il préfèrerait l’assurance fausse mais qu’il pourrait considérer plus réaliste d’Eros.
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MessageSujet: Re: (( of stretch marks & bloody knuckles ))   (( of stretch marks & bloody knuckles )) EmptyLun 15 Juil - 7:41





jinwoo & iouri
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Iouri est malsain. Réalisation triste que tout le monde finit par se faire tôt ou tard. Qu’on le supporte ou qu’il insupporte, on sait juste. Qu’il y a quelque chose qui ne va pas chez lui. Quelque chose de tordu. Vision du monde à part, vision qu’on a forgé à coups de poings, de ceinture. À coups de violence. À coups de rejet. Dès la naissance ou presque. Gamin dont la tête n’est jamais revenue au père. Gamin dont la tête n’est jamais revenue à personne. Gamin qui a grandi dans l’hostilité. Mais si mal. Il a si mal grandi Iouri. Si bien qu’il n’a que l’allure humaine. Pour le reste, sans doute qu’ils ont raison. Sans doute qu’il est sauvage. Mais pas dans le bon sens du terme. Créature inapprivoisable. Qui effraie. Et son attitude inquiète. Il le sait. Il en joue Iouri. Se joue de l’image qu’on lui donne. Le refus des mains tendues des plus optimistes, des plus naïfs. Le rictus mauvais et la haine facile. Comme avec Jinwoo. L’éclat mauvais qui brille dans ses yeux. L’éclat dangereux qui illumine son regard ambré. Il s’avance vers lui. Se traine. Et même dans un mauvais état il sait qu’il inquiète. Jinwoo n’est pas si différent. S’il ne se recule pas, le corps est tendu, attendant les actions du plus petit des deux avec quelque chose proche comme de la compréhension. Compréhension triste à la limite de la pitié. Et ça l’énerve presque. L’aveugle presque. Teintes rouges dans sa vision, et pourtant la main douce qui se pose contre sa joue. Pourtant le sourire amer, et les mots accablants. Il rappelle. À quoi il sert. À quel point tout le monde s’en moque. Et personne ne dit rien. Parce qu’il faut bien quelqu’un comme lui. Quelqu’un qui prend les coups avec un sourire et tend des mains d’amoureux pour en redemander à ses bourreaux. Quelqu’un comme lui. Quelqu’un qui se traine avec des hématomes qui ne s’effaceront sans doute plus à force. Quelqu’un qui a l’habitude d’avoir le goût du sang dans la bouche. Quelqu’un qui peut accepter cette violence sans se rétracter. C’est son crime à payer. C’est son expiation. Il n’y a rien à sauver chez lui. Et sans doute qu’il le sait Jinwoo. Sans doute. Parce qu’il a les yeux baissés. Parce qu’il n’est plus capable de lui faire face. Alors il continue le démon. Joue. Se demande si Jinwoo qui ne fuit pas devant lui, si Jinwoo qui se veut prince, sauveteur est capable d’aller aussi loin dans le but de supporter, réparer l’âme de quelqu’un. Aussi noire soit-elle. Le pseudo entre ses lèvres. Sourire tordu. Et sa véritable demande. Qu’on l’achève. Il veut juste qu’on l’achève. « Oh Darling, it’s not just a desire. Don’t make it that simple. » Les doigts qui glissent de sa joue à derrière son oreille. Caresse tendre tandis qu’il le force à se rapprocher. Conscient que Jinwoo, le fragile Jinwoo a fini par se cacher derrière le masque d’Eros. Pensant être capable de réaliser son souhait. Et il ne peut être que surpris. Intéressé de ne pas le voir trébucher sur cette idée glauque de n’aspirer qu’à la mort. « I have many desires. Many sins I want to achieve … Bed you maybe … Make you scream … cry also. » Sourire, ses lèvres contre l’oreille de l’autre muse. Sourire, ses lèvres qui se posent contre sa mâchoire dans un baiser qui promet des choses sombres. Eros qui joue à un jeu dangereux avec lui. Qui risque de se brûler les ailes aussi l’angelot. Tellement. « But I want to die. » L’aveu dans une voix tendre tandis qu’il passe ses bras autour de son cou, la grimace facilement camouflée face à la douleur engendrée par le mouvement. « That’s my wish Eros. Not a fucking simple desire. »

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Jinwoo Oh

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MessageSujet: Re: (( of stretch marks & bloody knuckles ))   (( of stretch marks & bloody knuckles )) EmptyMer 31 Juil - 16:20





jinwoo & iouri
Puis ça te plaît aussi. Faut pas mentir. Tu peux mentir aux autres, tu peux retrouver Jinwoo et repartir, la queue entre les pattes, à aller pleurer dans les jupons de Mai. Mais tu peux difficilement te mentir à toi-même. Tu peux, évidemment, repousser la vérité, la mettre dans une petite boîte et l’enfermer à double tour tout au bout d’un donjon de ton cerveau. Tu peux. Mais le fait est, que t’aimes bien, cette situation. Ça te fait ressentir des trucs, dans le bide. Des trucs que t’as jamais vraiment ressenti avant. Et ça te fait flipper. Et ça te fait beaucoup de bien. Comme un truc enchaîné qui se débat pour sortir. Principalement effrayé, t’essayes de te concentrer sur Iouri. C’est lui, le personnage principal de votre discussion, pas tes ressentis étranges que tu préfères laisser là où ils sont. C’est Eros qu’a pris le contrôle, et c’est pas plus mal. Parce que t’as peur, Jinwoo pour le moment. Et que tu peux tout mettre sur le compte du professionnalisme. Du fait qu’Eros est censé réagir comme ça, que c’est pour ça que lui, y prend un certain plaisir. Que ça n’a rien à voir avec toi. Que toi, de voir souffrir quelqu’un, ça te te plaît pas, ça te révulse toujours. C’est comme une chanson que tu te répètes en boucle. Et tu sais au fond, que c’est vrai. Que ça te fait du mal, de le voir comme ça. Ni Iouri ni personne ne devrait ressentir des trucs pareils. Se sentir assez mal à vouloir en finir. À vouloir arrêter de vivre. Non, c’est. Pas normal. Eros. C’est Eros que tu as mis aux commandes. Quoiqu’il se passe entre Iouri et lui, ce sera entre Iouri et une Muse, pas entre Iouri et toi. Tu aimerais pouvoir te retirer complètement, ne même plus avoir conscience de ce qu’il se passe. Ne plus pouvoir agir, ressentir, réfléchir. Tu aimerais qu’une partie de toi, celle d’Eros, prenne le contrôle totalement. Mais ce n’est pas possible. Et tu dois rester là, Jinwoo, à agir en te répétant comme une sérénade que c’est pas toi, que c’est ton rôle.
Puis Iouri se remet à parler, te disant que ce n’est pas qu’un désir, que ce n’est pas si simple. Et la main qu’il avait sur ta joue se déplace. Et chaque centimètre sur lequel il passe fait hérisser les quelques rares poils qui s’y trouvent. Il se rapproche de toi, Iouri. Et ça devrait te faire peur, ça devrait t’effrayer qu’il soit si proche, qu’il ait ce genre d’effet sur toi. Mais ça te fait pas peur, non. Ça t’excite. Non. Ça excite Eros. Oui, voilà. Eros est excité par ça, par ce nouveau défi, par ce jeu. Par ces nouveaux désirs. Iouri qui approche son visage du tien et qui approche ses lèvres de ton oreille pour te dire des mots qui s'ancrent dans ton esprit, Jinwoo. Il parle de péchés. Des péchés qu’il veut réaliser.  Et tu devrais pas être excité à l’entendre te faire ces propositions indécentes. Ce qui te fait peur, c’est que jamais la ligne entre Eros et Jinwoo n’a été aussi fine, aussi floue, aussi peu définie. Tu ne sais plus qui ressent quoi. Tu sais qui est censé ressentir quoi, mais  est-ce que c’est vraiment ce qui est en train de se passer ? A l’intérieur de ton esprit, c’est le fouilli, plus rien n’a de sens, plus rien n’a de clé, plus rien n’est enfermé  à double tour. Tu fais partie des péchés qu’il veut réaliser. Et ton corps réagit positivement à tout. A exactement tout. C’est effrayant, ce manque de contrôle. Ça t’avait jamais fait ça avant. Jamais. À aucun moment.
Puis ses lèvres sur ta mâchoire. Ça te coupe le souffle. Les lèvres sur ta mâchoire te donnent envie d’entrouvrir les tiennes et de laisser s’échapper ce gémissement que tu sens monter du plus fond de ton corps. Parce que tu as déjà été touché comme ça. Mais jamais de cette manière là précise, jamais avec cette folie douce et latente à l’arrière plan. Tu fermes les yeux, juste pour te concentrer, juste pour essayer de pas perdre le nord. Pour essayer de te focaliser sur la réalité. Sur aujourd’hui, maintenant, ce qui a commencé cette discussion et comment la terminer. Il parle encore, Iouri. Parle de mourir, de nouveau. Te rappelle que ce n’est pas un désir. Ajoute que c’est un souhait.
Et tu sautes sur la porte de sortie que t’offres le vocabulaire et les différents mots. “So sorry, Iouri. My role is to play with desires. Not to make wishes come true.” Et tu souris. Eros sourit. Eros sourit et tu te dis que c’est bien, de finir là dessus. Que tu vas reculer, maintenant, et que tu vas rester éloigner de Iouri désormais. Pas pour toujours. Parce que vous êtes collègues, parce qu’il est ami avec Nikita, parce que. Parce que vous serez amenés à vous recroiser. Mais pendant un moment. Le temps d’enfermer toute cette expérience sous clé, loin, et de ne plus y penser. Le temps de travailler sur toi, pour que la prochaine fois, Iouri ne puisse plus te faire cet effet là. Tu vas retirer ta main de son cou, le repousser, et t’en aller. C’est la chose la plus raisonnable à faire. Mais tu bouges pas, Jinwoo. Tu bouges pas, parce que t’es dans l’incapacité de bouger. Parce que malgré tout ce que ton esprit rationnel tente de te faire comprendre, ton coeur et ton corps refusent de bouger d’un millimètre. Refusent d’éloigner ta main de sa gorge, et ses lèvres de ton visage. T’es paumé, Jinwoo. Complètement perdu dans un sentiment, des émotions, que tu ne connais pas. Que tu n’as vraiment pas envie de découvrir. De peur de ce que ça voudrait dire, pour toi. De toi.
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Iouri Toya

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MessageSujet: Re: (( of stretch marks & bloody knuckles ))   (( of stretch marks & bloody knuckles )) EmptyMer 28 Aoû - 9:59





jinwoo & iouri
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Douceur mortuaire. Ses gestes qui ne collent pas avec sa réputation. Douceur assassine. Il sait se faire séducteur Iouri. Il a appris. Avec le temps tout s’apprend. Il a appris. Doué dans son art. Sait se faire de velours. Tendre. Pour mieux attaquer. Blesser. Parce que la délicatesse ne le sied pas. Son corps pourtant délicat. Fragile. Cassé. Et cette envie de rendre les autres comme lui. Les autres comme Jinwoo. Qui sont plus purs, moins abîmés, moins tordus. Ceux qui ne se parent pas d’un manteau de rumeurs sombres, et pourtant principalement vraies. Ceux qui n’ont pas un sourire tordu et les yeux vides. Ceux qui ont de l’espoir à revendre avec que chez lui c’est Pandore, et qu’il ne reste que le désespoir entre ses côtes. Il a des pulsions mauvaises Iouri. Jugement qu’il expédie, la condition des autres, et leurs excuses comme un fond sonore qu’il n’entend pas. Iouri il n’aime pas le monde parce que personne ne l’a aimé tout simplement. Alors c’est facile de rejeter les mains tendues, et la pitié. Et les regards de compassions, et les conseils. Facile. De montrer les dents, rictus affable, de se montrer affable. Facile. Tout comme c’est facile de jouer avec Jinwoo. Faible. Assez pour se cacher derrière un masque, celui d’Eros. Mais le masque est fragile, posé à la hâte. Et il la voit encore la peur de Jinwoo. Il joue avec. Joue avec lui tout simplement. Même s’il a l’audace de lui proposer de réaliser son désir. Mais mourir ce n’est pas un désir, c’est un rêve, une supplique. C’est sa véritable expiation, pas cette île qu’on lui a offert en jugement. Non mourir n’est pas un simple désir. Pas un simple souhait qu’il peut glisser sur l’oreiller dans l’espoir qu’il le réalise. Eros n’a pas la trempe pour ça. Réalisation qui le fait sourire, mauvais, tandis que ses doigts glissent sur son épiderme en douceur. Alors il enchaine. Des promesses sombres de quelques désirs qu’il a, qu’il pourrait réaliser ensemble. L’envie de voir le corps de Jinwoo s’arquer sous ses mains, de plaisir, de douleur. L’envie de le faire hurler, de le faire pleurer. L’envie de l’avoir à sa merci. Sensations qu’il offre d’un baiser contre sa mâchoire. Et il sait qu’il n’est pas contre Jinwoo. Le corps qui réagit, le souffle qui se coupe. Et sans doute dans ses veines ce poison de la concupiscence, ce besoin d’en avoir plus. Ça le régale Iouri. C’est jouissif de voir l’optimisme et l’innocence s’effiler en quelques instants. Que ça en est presque effrayant. Presque. Mais l’aveu tendre, le visage dans son cou, il veut juste mourir Iouri. Que quelqu’un l’assassine, l’étouffe. Qu’on l’achève. « I know. » La réponse n’est toujours qu’un murmure, ses lèvres contre son cou, à la naissance de sa clavicule. Il sait bien le métisse. Que Jinwoo ne peut pas réaliser sa demande. Il ne le sait que trop bien, le sarcasme dans ses yeux lors de l’aveu comme une preuve intangible. « Of course you can’t grant me that darling. But you have to fulfil their desires right? » La question qui résonne contre sa peau, et celle-ci qu’il commence à marquer avec attention, éclats mauvais dans ses orbes ambrés. Et ses dents qui marquent son cou en des traces sûres. « What kind? Can you play with me and my desires? Not sure you should tho. I could break you … No I will break you if we play. » Et ses ongles qui se plantent à la base de sa nuque, mains croisées derrière lui. « Weak, pathetic and breakable. » Cruauté dans ses mots la voix pourtant douce à peine pus haute qu’un murmure.

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Jinwoo Oh

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MessageSujet: Re: (( of stretch marks & bloody knuckles ))   (( of stretch marks & bloody knuckles )) EmptyVen 13 Sep - 23:05





jinwoo & iouri
Ça a jamais été un secret ; Jinwoo aime les hommes. Il a toujours aimé les hommes, et il a jamais considéré ça ni comme une tare ni comme un péché. Mais le fait qu’il apprécie le fait d’avoir les mains autour du cou de Iouri… C’est différent. C’est péché, ça, d’aimer faire du mal. Jinwoo pense que c’est le fait de faire quelque chose qui finalement lui fait plaisir, qui lui plaît. Après tout, Jinwoo a toujours apprécié aider les autres et les aider comme il pouvait à réaliser ce qu’ils voulaient. C’est pour ça que le rôle d’Eros est d’une logique implacable pour lui. Et c’est pour ça, finalement, qu’il apprécie ce moment qu’il partage avec Iouri. Pour ça et parce que Iouri lui a toujours semblé inaccessible. Qu’il pensait que le seul lien possible entre eux, c’était Nikita. Et qu’ils ont aujourd’hui cette proximité nouvelle que Jinwoo apprécie, malgré le fait qu’elle lui semble tout sauf saine. Jinwoo veut pas le tuer, Iouri. Il veut même pas essayer. Il refuse de serrer les mains qu’il a toujours autour de son cou. Il ne peut pas se prendre pour Dieu de cette manière là. Même si Iouri le lui demande, explicitement. Il l’a fait, d’ailleurs, plus ou moins. Mais Jinwoo peut pas. Il peut juste pas. Et il le lui dit. En trouvant une excuse. Parce qu’il sait que Iouri le voit comme quelqu’un de faible, et qu’il ne veut pas paraître plus faible encore que ce qu’il est déjà. Alors il trouve une excuse, trouve une excuse en rapport avec son rang, avec Eros. Et c’est la meilleure excuse qu’il semble trouver, et c’est une excuse potable. De la poudre dans les yeux comparé à ce qu’il ressent réellement, mais une vraie excuse. Et Iouri dit qu’il comprend. C’est déjà ça. Mais y’a quelque chose qui lui fait dire que c’est pas fini, à Jinwoo. Que même le consensus compris entre eux que Jinwoo ne le tuera pas, Iouri ne va pas le laisser partir comme ça, aussi simplement. Et pour la première fois depuis que Iouri a débarqué, il se sent comme une mouche coincé dans la toile d’une Araignée. Et l’Araignée ne veut pas le manger. L’Araignée veut juste jouer avec la mouche. Et c’est ce qu’il fait, Iouri. Il joue avec Jinwoo. Et ça marche. Jinwoo ressent des choses qu’il n’avait jamais ressenti, qu’il ne comprend pas, qui l’effrayent. Il aimerait chercher à comprendre, mais ne le fait pas, de crainte que ce qu’il découvre lui fasse plus peur encore.
Puis y’a les lèvres de Iouri qui descendent sur son cou après lui avoir déposer un simple baiser sur la mâchoire. Et y’a Jinwoo qui déglutit difficilement. Parce que ce n’est pas deux Muses qui s’offrent leur services. C’est deux opposés qui jouent à qui du feu ou de la glace, du jour et de la nuit, gagnera la partie. Jinwoo, inconsciemment, décale son visage sur le côté pour laisser les lèvres de Iouri faire leur chemin plus facilement jusqu’à son cou blanc. À sa question, il ne peut que hocher la tête silencieusement, comme rendu muet par ce que Iouri lui fait ressentir, l’oblige à ressentir. Il sent sa chaire aspirée, lentement déchirée. C’est pas des morsures violentes ou profondes, mais il sent les dents de Iouri s’enfoncer doucement dans sa chair juste assez pour la percer, mais pas vraiment assez pour le faire saigner. Les questions qui lui posent sont floues, et Jinwoo ne sait pas comment y répondre. Principalement parce qu’il ne comprend pas les questions. Il a l’impression de les entendre du bout d’un tunnel, un très très, très long tunnel. Mais il entend la promesse de le briser. Ça, il l’entend clairement. Et ça le terrifie Jinwoo, parce qu’il sait que c’est vrai. Il sait qu’il peut. Iouri a la capacité de le briser. À cent pour cent. Il sent ses ongles sur sa nuque, et hisse de douleur, essayant de garder ça pour lui, silencieusement. Il pense à Mai, se dit que lorsqu’elle le verra, elle risque de péter un câble et de lui demander qui lui a fait ça. Et Jinwoo lui dira que ce n’est personne, ou que c’est un client. Il le sait. Il ne dénoncera pas Iouri.
Jinwoo baisse les yeux, et le visage, aux insultes de Iouri. La faiblesse n’est pas une insulte, mais pathétique, si. Quand au dernier qualificatif, forcé de constater qu’il ne pourrait pas être plus proche de la réalité.
Mais Jinwoo veut pas de tout ça. Et alors qu’il s’en rend compte, le jour reprend le dessus sur la nuit qui le bouffe. Jinwoo relève la tête, plonge ses yeux dans ceux de Iouri. Et ses yeux, à Iouri, sont pire que le pendul d’un hypnotiseur. Mais Jinwoo est fort. Il est pas faible, comme Iouri le pense. Ne l’a jamais été. N’a juste jamais eu de vraie raison d’utiliser sa force. Alors il résiste à l’appel des yeux de la Muse et s’éloigne, avec force. “I don’t want to play with you, Iouri. If you don’t plan on paying, I have no intention whatsoever to play with you, or your desires. You’re not a client. You’re just a prostitute, like me.” Ce n’est pas une insulte, c’est pas dit pour en être une. C’est une constatation. Juste comme Iouri vient d’en faire une sur lui, sur le fait qu’il est cassable, brisable. Iouri est une Muse, juste comme lui. Il se recule de quelques pas, comme si chaque centimètre qu’il pouvait mettre entre eux deux pouvait lui donner un soupçon de protection contre l’attirance qu’il ressent, malsaine, pour Iouri. “Now I’ll leave. And I’ll ask you to please never come near me when I’m alone, ever again.” C’est le genre de souhaits que Jinwoo respecterait. Il se doute que c’est le genre de souhaits dont Iouri n’a pas grand chose à faire. Mais Jinwoo espère. Jinwoo pense qu’il y a du bien en chacun de nous. Et espère toucher le bien chez Iouri avec sa demande.
Jinwoo n’est pas faible, ni pathétique.
Il est utopiste.
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