Dreaming of vertigo from the highest fame

@Luz Aguilar

Elle lui veut quoi ? Non, elle leur veut quoi cette fille, qu'est-ce qu'elle a dans le crâne, pourquoi lévite-t-elle autour du prisme écaillé de sa famille, quel intérêt peut-elle trouver à faire ça ? Il n'en sait rien Mallory, et en pleine période sombre comme il aime bien à l'appeler pour se donner un petit côté dark emo sur le retour, c'est la paranoïa qui parle bien plus que sa raison déjà bien érodée par des années sans aide et traitement. Il pourrait demander à Casper la raison pour laquelle il a braillé si fort après cette nana l'autre jour, s'il la baise ou si ça l'intéresse, déjà ; parce qu'il connait bien son jumeau, il hait dans l'indifférence, et il aime dans la confrontation. Après tout, il en est l'exemple le plus flagrant. A vrai dire, Mallory n'en aurait sûrement rien eu à foutre si cela n'avait pas eu une incidence directe sur lui, en premier lieu ; ça ne peut pas être une coïncidence qu'elle ait débarqué de nulle part comme ça l'autre jour, quand il s'était réfugié dans un coin reculé du Centre dans un bâtiment encore vierge de toute présence humaine pour laisser la crise passer, refusant l'aide que son frère aurait pu lui apporter si seulement il avait eu l'énergie nécessaire pour le supplier.

J'comprends ce que tu ressens, tu sais. Je les vois aussi Et comment peut-elle en être aussi sûre, hein ? Personne ne peut le comprendre, personne n'a jamais été capable d'appréhender la cruelle affliction qui dévore, années après années, son esprit lourdement gangréné par la maladie. D'abord, parce que personne ne peut voir ce qu'il voit, entendre ce qu'il entend dans ces moments-là. Ces chuchotements devenus cris ressemblent à ces putains de bandes originales de films d'horreur, et si Mallory a fini par comprendre le fait simple qu'il soit le seul à entendre ce que sa petite tête malade lui crache à la gueule, et que de ce fait, ce n'est pas forcément une vérité absolue, il est malgré tout incapable de lutter contre quand les phrases assassines résonnent bien plus fort que ses maigres et désespérées tentatives de s'en échapper. Le pire, ce sont sûrement les ricanements et les hallucinations qui en découlent, ses ongles qui râpent sa propre peau à l'épiphanie de ses délires jusqu'à laisser du sang sur ses doigts ; comme s'il voulait arracher cet aspect-là de sa personnalité, quand il n'y a personne sur qui se défouler, personne d'autre à attaquer que lui-même. Et cette fille prétend savoir. Non, elle ne sait rien.

Et Caspian, il a quoi à voir avec ça ? Est-ce que c'est lui qui a parlé de Mallory à cette inconnue ? Par quel moyen saugrenu cherche-t-il encore à l'atteindre, est-ce qu'il va raconter à toute l'île que sa folie n'a rien à voir avec la drogue qu'il prend en quasi-permanence, mais qu'elle tire ses origines de quelque chose de profondément cassé à la lisière même de son enfance ? Non, il le laissera pas faire ; si pour ça il faut lui faire comprendre, leur faire comprendre qu'il ne sera jamais ni un sujet à moquerie, ni un sujet à pitié, alors il va le faire, et par la manière forte. C'est, de toute manière, la seule façon de dialoguer qu'il connait et maîtrise, alors il ne voit pas de raison de s'en priver. Il faut qu'il comprenne pourquoi elle a débarqué si brusquement la dernière fois, quand il n'était pas en état de protester, et pourquoi elle s'est évaporée si vite. Pourquoi ensuite il l'a vue s'engueuler avec son frère.

Appuyé contre un mur dans le Centre, Mallory guette les passants depuis deux jours. Il ne dit pas un mot, il ne bouge presque pas, il détaille chaque visage à la recherche de celui qu'il attend. Tout le monde passe par ici à un moment ou à un autre, et comme il ne connait pas son nom et qu'il n'a aucune envie de le demander au crétin qui lui sert de jumeau, c'est encore la seule manière qu'il a trouvé pour la débusquer. La patience relative du jeune homme finit par payer en début de soirée ; ses yeux d'encre scrutent la fine silhouette de la brune qui se rend sans doute au marché, et qui n'atteindra pas sa destination aujourd'hui. La voilà.

En une poignée de secondes, il a quitté son appui, foncé à grands pas dans sa direction. Sans rien dire d'abord, il rejoint sa hauteur, avance une main comme les serres d'un oiseau de proie pour les refermer sur un poignet maigre ; elle se retourne, et c'est le regard furibond du magicien qui frappe celui de l'inconnue, d'abord, avant que sa voix traînante et aigrelette lance le premier assaut. « Toi, tu viens avec moi. » Parce qu'il faut pas déconner, il ne la laissera pas s'immiscer dans la vie de la fratrie comme ça. Il a l'amour très égoïste, Mallory, et quand sa poigne rude l'entraîne un peu à l'écart, il est convaincu qu'il lui fera suffisamment peur pour calmer ses ardeurs. « C'est quoi ton problème, exactement ? Tu nous veux quoi avec Caspian ? » Et elle a intérêt à avoir une très bonne raison de traîner près d'eux, parce qu'il n'est pas à un coup de fouet près, Mallory. Et s'il faut lui éclater la tête pour qu'elle l'imprime, aucun problème, il est favorable à la parité absolue.

Dreaming of vertigo from the highest fame

@Mallory Egerton

「musique」
Prise par le poignet, Luz en lâche son sac plein de feuilles verdâtres qui se répandent au sol. Du coin de l’œil, une silhouette qu’elle croit connaitre. Le corps se tend, les yeux s’ouvrent grands en se plongeant dans le regard de celui qui n’est pas celui qu’elle pensait. La brunette se fait entrainer comme une poupée, un amas de chiffon, elle ne peut s’empêcher de gronder :
« Vas te faire  !»
C'est quoi ton problème ? est la pire chose à lui dire. La jeune fille aux deux tresses sombres derrière les épaules a la paupière droite qui tremble. Ses poings se ferment spasmodiquement, les dents qui claquent, mais pas de froid ; clairement, Luz ne fait pas le poids. Elle le sait, malgré la peur qui est partie en voyage avec sa raison. Elle sait aussi qui c’est ce type, en partie. Luz l’a vu piquer une crise bien familière, comme un écho de ce qu’elle vit régulièrement. Ça lui aura paru normal de signifier qu’elle comprend, histoire de dire, avant de le laisser tranquille. Elle, elle n’aime pas quand y a des gens qui trainent lorsqu’elle n’est pas bien, alors, elle veut pas infliger ça à quelqu’un qui vit pareil.

Cependant, là n’est pas la question, Luz occulte complètement ce qu’il s’est passé. Problème. Le regard teinté de rouge, elle entend son cœur battre à ses oreilles. La fille qui porte un short de mec sous son t-shirt trop large enrage :

« Problème ??? J’ai PAS de problème » Elle dégage son poignet d’un geste brutal et pousse Mallory en collant ses paumes contre son torse. Provocation, c’est trop con. « J’le connais pas, je vois pas de quoi tu parles ! et crache à ses pieds hijo de puta ! » Luz a les joues rouges, coup de chaud, elle se force à respirer dans une seconde de remise en question, rapidement balayée par l’énervement d’être emmerdée pendant qu’elle bosse.

« C’est ton copain c’est ça ? T’es jaloux ?! »

Elle n'a jamais appris à fermer sa grande gueule.

Dreaming of vertigo from the highest fame

@Mallory Egerton

「musique」
C'est quoi ce putain de lémurien qui tente d'échapper à son étreinte, comme si elle en avait la force ? Parce que si Mallory n'a pas du tout l'air d'un amateur de baston, en témoignent ses membres maigres et sa silhouette rachitique surmontée de deux yeux cernés par les nuits blanches, la drogue et les cauchemars, la vérité c'est qu'il n'a jamais pris plus de plaisir qu'en éclatant méthodiquement la gueule de quelqu'un. Une femelle, ça ne lui pose pas plus de problème qu'à un homme, c'est sa conception du féminisme au final, tout le monde a le droit à sa part de calottes dans la tronche. Et elle, clairement, si elle se détend pas elle va s'en manger une. Parce qu'il est tendu Mallory, qu'il est incapable ni de réfléchir ni de raisonner, qu'il ne peut pas se dire qu'il doit y avoir une raison valable à l'étrange comportement de cette fille autre que tout ce que son petit esprit étriqué peut imaginer de pire. Une malveillance à l’affût par exemple, comme si elle attendait de les mettre assez en confiance pour les poignarder, lui et son frère. Et qu’on soit bien d’accord, le seul qui ait le droit de défoncer son frère, c’est lui et personne d’autre.

« Problème ??? J’ai PAS de problème !» La prise lui échappe soudainement et, à l’abri des regards, le jeune magicien se fait violemment bousculer par la petite furie prête à lui infliger le même genre de traitement que celui qu’elle réservait à son jumeau. Sauf que si Caspian est une abominable chiffe-molle, c’est pas du tout son cas à lui et si elle ne veut pas repartir avec quelques dents en moins, va falloir qu’elle descende d’un ton. Et surtout, qu’elle lui explique, parce que la colère, ce n’est pas qu’elle monde, en fait ; c’est surtout qu’elle ne le quitte jamais. Toutes les occasions sont bonnes pour se défouler.  « J’le connais pas, je vois pas de quoi tu parles ! » Est-ce qu’elle vient de cracher, là ? D’accord, c’est acté. Il va sagement attendre qu’elle finisse son petit numéro, et puis elle verra bien comment ça se passe après. Parce que hijo de puta pas besoin d’être  bilingue pour savoir ce que ça veut dire, ni que ça ne lui plait absolument pas. « C’est ton copain c’est ça ? T’es jaloux ?! »

La gifle part immédiatement claquer une joue pâle, il y met toute la force de son bras, Mallory ; quand elle titube dans ce qui lui semble être un cri de rage, ses serres malingres agriffent son cuir chevelu jusqu’à saisir ses mèches brunes qu’il tire sans ménagement, pour ramener sa tête vers la sienne. « T’es pas du tout en position de faire la belle, espèce de petite salope, gronde-t-il à son tour, une lueur dangereuse dans le regard. » Parce que clairement, celui qui va gagner dans cette affaire, c’est lui. « C’est moi qui pose les questions, t’as compris ?! Alors pour la deuxième fois, qu’est-ce que tu veux à mon frère ? » Aux dernières  nouvelles, elle n’est pas atteinte de surdité, cette connasse. « Et commence pas à me balader au prétexte que tu le connais pas, quand il s’engueule comme ça avec quelqu’un c’est que ça compte un mininum alors t’es qui et tu nous veux quoi ? Réponds parce que sinon j’t’en mets une autre t’es prévenue. »

Dreaming of vertigo from the highest fame

@Mallory Egerton

「musique」
Luz voit flou, la tête balancée sur le côté par la force de la gifle. Un sifflement qui vient du fond de ses oreilles se mêle aux paroles du brun. Un éclair de douleur au niveau du cuir chevelu la rappelle au présent, elle s’accroche au poignet de son agresseur tout en gigotant férocement. Les mots peinent à monter au cerveau. Frère. Quel frangin ? Caspian a un frère?

« Je veux rien à ce sale con ! C’est un salaud !» A cela, se mêle d’enragées insultes en espagnol qui s’apparentent à une incantation occulte. Son battement de cœur va insensément vite, Luz ne veut pas que l’on apprenne – que les membres de son gang apprennent – qu’elle a recommencé à consommer des drogues dures. Elle griffe le poignet, tente de se reculer au risque de se faire arracher les cheveux.

« Fous-moi la paix ! J’t’ai bien laissé tranquille quand t’entends les autres !» Son anglais se barre en couille, autant par la grammaire que la conjugaison. Sa phrase ne ressemble plus à grand-chose, en espérant que ce soit compréhensible. Fais chier. Pour une fois qu’elle trouve quelqu’un qu’elle pense saisir au moins un minimum, celui-ci s’avère être un connard fini – oui, elle juge vite –. Cependant, la douleur commence à la rattraper, elle n’est pas sous stupéfiants pour une fois, Luz a l’impression que sa joue a déjà gonflé de volume et, maintenant, les larmes montent seules à ses yeux à cause du mal de crâne. Concha !

« Je… ouai, je le connais ok ok. Mais rien d’plus ! On a fait du troc c’est tout ! C’est pas interdit ça !»

Dreaming of vertigo from the highest fame

@Luz Aguilar

「musique」
« Je veux rien à ce sale con ! C’est un salaud !» C'est ça ouais, à d'autres, Mallory ne la croit pas une seule seconde en fait. Personne ne s'engueule comme ça avec son frère, et salaud n'est pas vraiment le terme approprié pour le qualifier, il en a plein d'autre en stock le malade, mais pas celui-là. Il fronce  les sourcils, la menace du regard, parce que tenir quelqu'un à sa merci c'est encore ce qu'il préfère ; l'avalanche d'insulte dans la langue qu'il ne connait pas raffermit sa prise dans les cheveux de l'inconnue, et si elle se débat, la poigne est beaucoup trop solide pour que de simples griffures permettent de s'en extraire. Mallory se fait bien plus de mal tout seul qu'elle sera jamais capable, alors qu'elle ferme juste sa gueule, ou qu'elle l'ouvre pour lui dire ce qu'il attend, et pas son putain de charabia étranger.

« Fous-moi la paix ! J’t’ai bien laissé tranquille quand t’entends les autres !» Ouais et vis-à-vis de ça aussi il a quelques questions, pour qui elle s'est crue en débarquant comme ça la dernière fois, en crevant sa bulle protectrice pour lui baratiner ses conneries, elle lui veut quoi putain, elle leur veut quoi ? Il va falloir qu'elle soit un peu plus coopérative parce que sinon, c'est pas  une gifle qu'elle va prendre, il n'aura aucune crainte à la tabasser, Mallory. Bien au contraire, ça lui fera même très plaisir de voir sa petite tête de fouine méconnaissable, même son gang la reconnaîtra plus après ça. Elle pourra toujours appeler la milice, ça fait longtemps qu'il n'a pas dit bonjour à Hadès, après tout. Depuis que Flores a repris le flambeau, ça l'amuse beaucoup plus de faire des conneries, il l'aime bien. « Je… ouai, je le connais ok ok. Mais rien d’plus ! On a fait du troc c’est tout ! C’est pas interdit ça !» « T'as aucun instinct de conservation, apparemment, gronde le malade en tirant plus fort sur ses cheveux. Me prends pas pour un con, Caspian agit pas comme ça avec quelqu'un qu'il connait à peine. »

Il a bien un début de réponse pour cette dispute qu'il a surprise l'autre fois, et ça lui arrache un petit sourire un peu dément, parce que rien que cette pensée est ridicule bordel, si c'est vrai son frère  n'a vraiment aucune dignité. « Tu te le tapes, c'est ça ? Allez dis-le. » C'est la seule explication qu'il ait, Caspian n'est vraiment violent qu'avec ceux qui comptent un peu pour lui, et l'engueulade de la dernière fois démontrait clairement cette hypothèse. « Tu cherches quoi en faisant ça hein ? A m'atteindre ? Ma gueule te revient pas, connasse ?! » Ça n'a rien à voir avec l'égocentrisme, c'est la parano qui parle pour lui, la peur d'être poursuivi, recherché,  menacé. Elle, c'est exactement ce qu'elle représente. Elle va lui avouer tout ça bien gentiment et ensuite, il se fera un plaisir de la démolir.

Dreaming of vertigo from the highest fame

@Mallory Egerton

「musique」
Elle rend les armes à sa manière Luz, aucune fierté, c’est comme cette fois-là, chez les flics. Suffit de la secouer un peu, de la laisser mariner dans l’horreur du sevrage et s’en est fini de la pseudo dure à cuire qui crache des insultes. Enfin, elle continue de le faire – au sujet des insultes – mais au moins, elle se met à table. Et là, elle sait pas où la dirige cette petite discussion et, très sincèrement, elle veut pas le savoir. Mallory a de quoi lui donner de petits indices pourtant, cependant, elle n’a pas l’esprit vif.

« Ouai, ouai, ok ! Aie ! concha ! OK » Elle a les genoux qui tremblent, c’est pas de la peur et encore moins du froid. C’est les nerfs, la colère qui reste, toujours, au fond de sa gorge, l’agitation impromptue de ses muscles qu’elle ne peut contrôler. « On baise, il me file de son stock, voilà ! C’est le deal, rien que ça j’jure ! Content, gringo ?!? » et elle fronce le nez, son regard sombre balance des éclairs, ça la fait chier. Elle voulait pas le dire. Elle se déteste de craquer comme ça, comme une petite merde. Sale balance. Elle hait les balances. « J’ai rien à battre de toi, je sais pas que c’est ton salaud d’frère ! » Luz ne remarque pas que, du côté où elle a pris la gifle, elle peine à ouvrir l’œil complètement. Elle le sentira mieux, plus tard, quand ça aura gonflé. Son corps se tord, elle ne sait pas comment se tenir pour apaiser la douleur – même si elle est consciente d’avoir déjà eu plus mal que ça –.
« Tu veux quoi toi, merde ! » Souffle fort du nez, de la bouche, tapant du pied sur le sol – bon sang qu’elle peine à se retenir de lui balancer sa basket dans le ventre – , elle essaye de changer de stratégie ( pour peu qu’on la nomme comme telle )

« Eh, t’sais quoi, j’te suce et tu me lâches ok ? » Aucune honte, pas d’amour-propre. C’est le seule genre de marchandage qu’elle connait. « Et puis, si t’aimes les gars, tu fermes les yeux puis voilà » comme une sensation de déjà-vu « Et je vais pas dire pour les autres dans les oreilles, j’en cause déjà pas des miens, alors je aller dire rien ! » La maladroite annonce ne sonne peut-être pas très vraie, vu comme elle lâche les informations comme une casserole trouée mais c’est bel et bien un sujet qu’elle préfère éviter en temps normal. Elle supporte pas quand on la prend pour une dingue, elle vrille aussi sec. C’est dommage aussi, parce qu’au fond, elle aurait aimé en parler à ce gars-là, qui lui tient les cheveux. Peut-être que pour une fois, ça aurait pas sonné aussi taré.

Des jurons qu’elle étouffe entre ses dents, sur ses lèvres mordues. « Je devais pas aller te voir, je compris t’aimes pas, t’as pas aimé, j’aime pas ça pareil. Je me suis trompé ok ?! T’entends rien, j’entends rien, personne entend rien ! » Luz se perd, dans ses mots, dans ses arguments, dans sa pensée. Elle est généralement pas très logique et là, elle lâche tout ce qu’elle peut pour pas se faire saigner sur le champs.

Si seulement ça fonctionne.