((breathe me in))

wei x junhwi

Il prend sur lui Junhwi. Comprend les mots, mais ce n’est pas pour autant que ce n’est pas difficile. L’impression d’avoir échoué. Et l’échec n’est pas quelque chose qu’on lui a appris à accepter, à comprendre. Acceptation douloureuse. Parce qu’être une nymphe, une future muse va au final un peu contre sa nature. Docile certes, l’innocence qui l’enrobe comme un manteau, des mains tendues, des sourires à réchauffer le cœur. Pas forcément une once de sensualité chez lui. Pourtant il devrait. Il l’a déjà fait dans ses photoshoots avant. Il a déjà posé pour des thèmes un peu plus matures. On lui a déjà dit qu’il avait un beau physique, qu’il était naturel. Mais aussi naturel qu’il soit, c’est difficile. Les joues rouges, le bégaiement, la timidité qui revient au galop, ses doigts qu’il tord. C’est plutôt ça son naturel. Touche d’innocence qu’il a toujours eu. Et à force ça coince. À force la formatrice perd patience. Et dans la tête de Junhwi il n’y a qu’une triste réalisation. Qu’il ne sera pas aussi bien que Jinwoo. Que même s’il est rentré chez les Chimères, il n’y a pas vraiment sa place. Échec douloureux. Il laisse la muse s’éloigner, partant de son côté également. Loin de la zone d’entrainement. Vers les habitations. Il dort chez son frère, mais celui-ci n’est pas forcément souvent là. Plus dans les pièces du Styx qu’à se reposer. Il fait ce pourquoi il est là. Contrairement à Junhwi qui est si mal parti. Soupir et il finit par s’accroupir au sol, ses genoux contre lui, son visage caché derrière. Entre deux habitations. Même pas le courage de rentrer chez lui, de chercher du réconfort dans l’étreinte de Jinwoo, l’impression qu’il ne la mérite pas. Soupir, sa lèvre qui s’accroche entre ses dents, et ses yeux qu’il ferme. Pour ne pas qu’on voit ses larmes. Il n’aime pas pleurer devant les autres. L’impression de se donner en spectacle. Grimaces tristes, et l’impression de pleurer pour un rien. Il reste comme ça un temps Junhwi, jusqu’à ce qu’une ombre passe sous ses paupières. Les yeux qui se rouvrent et s’il s’attend presque à voir son frère, son souffle s’arrête, surpris. « W… We… Wei ? » Le nom qui tremble entre ses lippes et le plus jeune qui se relève, mains qui passent sur son visage pour effacer les dernières larmes. Rouge à lèvre qui macule un peu sa peau aussi, Junhwi ayant oublié qu’il en portait. « What … are .. are-you … doing he-here ? » La question qui s’échappe, et le regard qui se baisse. Gêné. « Want t-to see Jinwoo ? » C’est un client de son frère. Il a beau avoir son regard sur lui, des envies de le connaître plus, de passer du temps avec lui, c’est un client de son frère. Il ne doit pas. Mais parfois le cœur est stupide. Et la raison vaine. Junhwi qui s’attache un peu trop aussi. Non.  

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wei x junhwi

Il était venu voir Jinwoo. Il voulait lui demander quand ils se reverraient. Après tout, il avait commencé à s’habituer à ses visites, à sentir sa peau contre ses mains lorsqu’il le tatouait. Il s’est habitué à la douceur de sa peau lorsqu’il le caressait aussi. Mais c’est pas pareil. Puis finalement à Wei, ça lui apporte moins de plaisir. Parce que Jinwoo est canon mais qu’il est trop sûr de lui. Trop professionnel. Ça a rien de divertissant. Wei pourrait prendre n’importe quelle Muse que ce serait pareil. La seule chose qui différencie Jinwoo des autres c’est les tatouages. C’est pour ça qu’il va le voir. Il veut lui demander quand est-ce qu’il compte faire son prochain tatouage. En soi, c’est pas tant qu’il est pas venu le voir depuis une semaine qui le surprend, Wei. Mais il lui a pas donné de nouvelles du tout, depuis une semaine, et ça, c’est étrange. En général, il reçoit toujours une ou deux missives la semaine de la part de Jinwoo. Avec des croquis de son prochain tatouage, des demandes sur ce qui est possible et ce qui ne l’est pas. Mais là rien. Et Wei pense pas réellement que quelque chose de chelou se passe, ou qu’il lui est arrivé quelque chose de mal, mais il s’inquiète un peu quand même, et veut juste s’assurer que tout va bien. Puis qu’il va pas perdre un de ces meilleurs clients. À y penser, Wei est probablement aussi l’un des clients les plus réguliers du coréen. Alors que de base, les Muses, Wei pensait pas forcément avoir à acheter leur services. Le fait est qu’il le fait, et que Jinwoo est pas le seul. Jinwoo est juste le seul avec qui il ait une vraie relation que ça le ferait chier de perdre. Et qui tourne pas seulement autour du sexe. Alors il se dirige vers le quartier des Chimères. Il sait qu’y entrer est jamais vraiment une idée merveilleuse mais il pourra toujours expliquer ses raisons, puis s’il tombe sur des gens pas trop cons, ils comprendront.
Il a de la chance, et tombe sur un gars pas trop con. Il le laisse entrer, lui dit que ce serait mieux pour sa propre sécurité qu’il reste pas trop longtemps, et Wei l’écoute. Après tout, il a aucune envie de crécher là. Il veut juste trouver Jinwoo et s’assurer qu’il va bien, et lui demander quand il va revenir le voir pour un nouveau tatouage. Surtout que maintenant, ils sont passés à des tatouages moins déprimants. Au début, c’était les prénoms de gens morts qu’il avait aimé. Mai, Nikita, et pleins de prénoms en coréen qu’il lui avait calligraphié sur un bout de papier. Il lui a expliqué que c’était ses frères et soeurs. Bonjour bonne humeur. Puis c’était devenu des motifs, des ailes d’anges, des cornes de démons, cachées avec un Y écrit dessous. Jinwoo lui a expliqué la signification de tous ses tatouages, sauf celui là. C’est évident celui-là qui intrigue le plus Wei.
Il s’avance vers les habitations, mais se retourne en entendant des cris. Y’a une fille qui semble disputer quelqu’un. Et Wei pourrait continuer sa route, mais le fait que cette fille semble s’acharner toute seule, puisque personne ne semble lui répondre, ça l’intrigue. Et Wei est toujours très mauvais pour garder ses distances avec les choses qui l’intriguent. Alors il s’approche discrètement de l’endroit d’où viennent les cris, et écarquille légèrement les yeux en voyant une meuf crier sans retenue sur Junhwi. Oh. Junhwi. Rien que la pensée de son prénom suffit en général à faire apparaître un sourire amusé sur le visage de Wei. Pas cette fois ci. Parce qu’il se fait rabaisser d’une manière minable par une jeune femme qui semble se croire tout permis. Et Wei, ça le fait serrer les poings. Il est pas con hein, il tient à sa vie, et il a vraiment aucune envie de la perdre en interférant dans des affaires de Chimères, surtout que cette meuf a l’air tout sauf commode. Mais il veut pas partir pour autant et laisser le fragile et timide Junhwi comme ça, dans les mains de cette dégénérée. Alors il attend. Tant pis pour Jinwoo. Y’a des priorités.
Et Junhwi semble toujours passer comme top priorité dans l’esprit de Wei.
Lorsqu’enfin la “discussion” prend fin, Wei hésite pas à suivre Junhwi pour voir où il se rend. Peut-être pour le coincer dans un coin à un moment et essayer de lui redonner la pèche. S’amuser à la faire bafouiller, bredouiller des trucs incompréhensibles. Mais pour des raisons bien plus agréables que quelqu’un qui essaye de le remettre à sa place. Quelle mégère cette fille !
Il est surpris, Wei, de voir qu’il se dirige vers là où Wei voulait originellement aller. La maison de Jinwoo. Il le voit s'asseoir entre les deux maisons, la tête enfouie dans ses genoux. Et Wei a le coeur qui se casse un peu quand il comprend que le bel ange est probablement en train de pleurer. Ça lui fait mal. Il hésite pas une seule seconde avant de s’accroupir face à lui. Il s’assoit pas, mais reste pas debout, pour être à sa hauteur. Juste accroupi, penché légèrement vers lui. Junhwi a dû sentir sa présence puisqu’il ouvre les yeux. Et il s’attendait manifestement à quelqu’un d’autre. Wei aurait probablement dû se demander à qui il s’attendait vu qu’il se trouvait à côté de la maison de Jinwoo, mais il le fait pas. Il est bien trop occupé à regarder la stupeur sur le visage de Junhwi. Le garçon se relève et Wei en fait de même - quelle idée merveilleuse il a eu, de pas s’asseoir - pour se retrouver de nouveau à sa hauteur. Il s’essuit le visage, et Wei se retient d’y ajouter ses doigts aussi, pour l’y aider. Se dit que Junhwi est déjà à deux doigts de la crise cardiaque, et que ce serait malvenu. Il lui demande ce qu’il fait là, avec sa voix qui bégaye toujours autant. Lui demande s’il est venu pour Jinwoo. Wei sourit. Parce qu’il est magnifique, Junhwi. Il sait pas trop comment il a fait pour pas s’en apercevoir quand c’était sa petite soeur qu’était fan de lui. Mais aujourd’hui, c’est évident, alors qu’il est devant lui, à bégayer, la gêne et la timidité évidentes sur ses traits de porcelaines. “Hey beautiful. Yeah, I came to see him, originally. Then, I saw you. Are you okay, love ?” Wei est charmeur, il l’a toujours été. Les dix cicatrices sur son oeil n’y changent rien. Et c’est si facile avec Junhwi.
Et c’est surtout si naturel, avec lui.
Comme si flirter avec lui était devenu un réel besoin pour qu’il continue à apprécier sa vie sur l’île.

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wei x junhwi

Il se demande souvent ces temps-ci Junhwi. S’il a sa place chez les Muses. Genre véritablement. Il comprend bien son frère, il n’a pas hésité une seule seconde à accepter de le rejoindre là-bas, mais malgré tout, plus le temps avance et plus il stagne énervant les formatrices. Et ces déceptions qu’il enchaine, c’est comme des attaques à son cœur. Et à force, c’est dur de prendre sur lui. Il essaye pourtant. Encore et encore. Pour pas décevoir son frère. Il essaye. Et se force dans quelque chose qu’il n’est pas. Ce n’est pas naturel. L’attitude bancale et les angoisses à peine cachées derrière. Ce n’est pas naturel. Et on lui demande. S’il veut vraiment. Si on le force. Il se demande même s’il n’est pas du genre à avoir des regards de pitié lorsqu’il part après avoir promis, comme toujours, de faire mieux. Il n’a pas l’allure. Il n’a pas l’étoffe. Il n’a pas grand chose. Et il commence même à se demander ce qu’on lui trouvait avant. Avant pour qu’il soit l’un des mannequins en vogue, celui à qui on promettait une grande carrière. Il se demande, s’il était si bien que ça. Parce qu’à l’occurrence, ici il est bien loin de l’image qu’on voudrait qu’il soit. Il en est bien loin. Tellement loin. Alors il accepte les remontrances, des excuses entre ses lèvres délicates et quand le silence tombe enfin, c’est près de la maison de Jinwoo qu’il s’effondre. Le corps recroquevillé contre le mur, visage derrière ses genoux et les larmes qui coulent. Sanglots silencieux. Il n’ose même pas rentrer chez Jinwoo. N’ose même pas lui faire face. Pas comme ça. Pas quand il sait qu’il est une déception. Il a toujours été comme ça Junhwi. À faire le fort devant les autres. À ne pas vouloir pleurer quand on peut le voir. Même avec ses frères. À leur départ, il avait fait le fort. Mais la nuit tombée ses pleurs avaient raisonné dans la chambre, trahissant ses craintes à l’idée de rester derrière. Et il n’aime pas ça Junhwi. Il déteste ça Junhwi. De voir sa vision de lui s’étioler, de voir les doutes gagner. Et il sait que Jinwoo sera déçu. Qu’il lui demandera où est passé son sourire solaire. Il sait. Mais pour l’instant il ne peut que pleurer. Lèvre inférieure coincée entre ses dents pour ne pas qu’on l’entende. Et il se promet, jeune nymphe. Il se promet, que c’est passager. Et quand les pleurs seront passés ; il pourra sourire. Mais il y a une ombre qui danse derrière ses paupières closes, et lorsqu’il ouvre ses yeux, s’il pensait voir Jinwoo, c’est Wei qu’il voit. Et son cœur s’emballe. Cœur idiot. Il n’a pas les rênes sur celui-ci. Alors qu’il ne devrait pas s’enticher. Ne devrait pas l’aimer, c’est un client de son frère, son cœur loupe des battements dès qu’il le voit. Et il est déjà debout Junhwi, ses larmes qu’il sèche de ses paumes de main, son rouge à lèvre qu’il étale un peu sans le vouloir sur son visage à pâle. S’il ne voulait pas que Jinwoo le voie comme ça. Wei … Wei c’est encore pire. Parce qu’il n’a pas envie d’être pathétique à ses yeux. Pas envie de l’être plus que d’habitude à bégayer encore et encore. Et pourtant ses mots se bousculent lorsqu’il lui demande s’il est là pour Jinwoo. Ils se bousculent un peu plus que d’habitude et il baisse la tête. Gêné. Le rouge qui s’étire sur ses joues comme une fleur qui éclot aussi. Parce que Wei l’a appelé ‘Beautiful’. Parce qu’il l’a appelé ‘Love’ aussi. Et qu’il a presque envie de croire que ces mots sont pour lui. Mais Wei est charmeur. Les appellations faciles dans sa bouche. « I’m … Ah … i’m o…kay. Do … Don’t … worry. » Et il n’est pas forcément bien. Il a le cœur serré un peu, parce que vraiment, pourquoi il se fait ça. Wei est venu pour son frère. Il lui a même dit. Mais le fait qu’il s’inquiète juste un peu, c’est suffisant. Junhwi aux prémices des affres de l’amour. Qui se dit que l’aimer de loin c’est bien. Que ça ira, que ça suffira. Junhwi qui se promet de ne pas se briser le cœur, parce qu’il n’y connaît rien encore à ce jeu cruel qu’est l’amour. « Jinwoo … is … inside, I thi… think. You shou…should go. » Et il tend sa main vers la porte de la maison avant qu’elle ne retourne se cacher dans ses manches, tissu malmené de ses doigts et sa timidité qui règne invaincue. Il ne sait pas comment agir devant. Non. Il ne sait pas.  

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wei x junhwi

Wei est charmeur, Wei aime flirter avec les gens. Mais Wei n’est pas un joueur. Ou en tout cas, certainement pas avec l’amour. L’amour, il sait que c’est pas quelque chose avec lequel on joue. Il l’a appris de son grand frère. L’histoire d’amour de Liming et Huanghun, bien que tragique, a toujours été une référence pour Wei, un exemple à suivre. À améliorer. Wei flirte, avec beaucoup de monde. Mais si quelqu’un lui plait réellement, alors il ne joue pas avec. Puis ce serait vraiment sadique et juste méchant de jouer avec les sentiments de Junhwi. Qu’il l’intéresse ou non. Il est trop pur, trop enfantin, trop mignon, trop délicat pour que quiconque s’amuse à jouer avec ses sentiments. Et certainement pas Wei. Wei qui l’apprécie tant, cette petite dose de douceur quasi quotidienne sur cette île de fous. Le gamin se relève lorsqu’il le voit. Il est gêné, ça se voit. Faudrait être un aveugle pour pas le voir. Et même, un aveugle le sentirait probablement quand même, sans avoir besoin de le voir. Et ça le fait sourire, Wei. Parce que même s’il ne joue pas avec Junhwi, ses réactions l’amusent. Il les trouve d’un degré d’adorabilité qui ne devrait probablement pas existé, et qui n’a clairement pas sa place sur l’île. Ça fait juste du bien, en réalité. Il se relève et essuie les larmes de son visage. Wei aurait bien aimé qu’il ne le fasse pas, ça lui aurait donné une raison de le toucher pour le faire. Même si, s’il l’avait fait, le pauvre Junhwi aurait probablement fait une crise. Peut-être qu’il serait devenu tellement rouge que l’amas de sang réuni dans ses joues l’aurait fait surchauffer. Il sait pas. Mais il aimerait bien le voir, rouge comme ça. Ça doit le rendre si proche de cette perfection qu’il approche déjà de très près. Oh. Oui. Wei aimerait le voir rougir jusqu’à n’en plus pouvoir. Non. Il aimerait être celui qui le fasse rougir. Ça lui plairait pas de voir quiconque d’autre être capable de le faire rougir comme lui pourrait le faire. En parlant de rouge, Wei pose ses yeux sur la trace du rouge à lèvres que laisse Junhwi après s’être essuyé les larmes qui coulaient. Hm. Il va peut-être pouvoir lui toucher le visage, après tout. Mais il le fait pas tout de suite, il garde ça pour plus tard. Parce que Junhwi doit se remettre du fait qu’il soit là, déjà. Et il voudrait pas le surcharger d’émotions. Puis s’il lui fait tout ressentir maintenant, il aura plus rien à lui faire ressentir plus tard. Il prendra plus de plaisir à le voir se calmer, juste pour la joie de pouvoir le voir redevenir tout rouge et bégayant en quelques secondes. Rien que d’y penser, ça lui provoque des sensations plaisantes qu’il garde pour lui. Il veut pas choquer Junhwi. Il est trop pur pour ce genre de choses. Et il est définitivement trop pur pour faire partie des Nymphes. Quelle stupidité. Qu’est-ce qu’il fait là, d’ailleurs ?
Lorsqu’il lui répond, le sourire de Wei s’élargit. Quelle adorable créature. Il finit par lui tendre la main vers la maison où Jinwoo réside. Il lui dit qu’il est à l’intérieur, et qu’il devrait y aller. Oh. Mais non. Non, Wei va pas y aller. Y’a aucune chance qu’il laisse Junhwi dans cet état là, au milieu de chez les Chimères, avec cette trace de rouge à lèvres sur le visage. Il aime pas cette trace, Wei. Parce qu’elle donne à Junhwi un côté débauché, un côté souillé, qui ne lui va pas. Qui ne lui ira jamais. Il reste à distance le temps de lui répondre. “Nah, not leaving you here on your own darling.” Il s’approche de lui, un pas, deux pas, et pose sa main sur la joue du garçon face à lui. Il passe son pouce sur la tâche de rouge à lèvres pour l’essuyer. Une fois fait, il pourrait, devrait, retirer sa main, mais il le fait pas. Il lui sourit juste, et continue de caresser doucement sa joue, comme s’il caressait une statue en verre, avec la même délicatesse. “You’re alright ? Are you sure ? Can I do something ? Anything ? I’m ready to kick ass if you want me too.” C’est pas complètement vrai. Wei est pas violent. Mais c’est plus pour le rassurer, lui dire qu’il est là pour lui, s’il a besoin. “I’d do anything for you, love.” C’est vrai. C’est tellement vrai. Y’a peu de choses (tant que ça n’inclue pas de blesser quelqu’un d’autre) que Wei ne ferait pas sous la demande de Junhwi. Peu de choses,
voire rien.

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