Sujet: june santiago | the world's a cheat, the world's a sham Ven 12 Avr - 20:43
June Santiago
tessa thompson + lux aeterna chimères
flexible et changeante, jamais dépaysée, tu peux t’adapter à tous les environnements et les groupes, le truc c’est de ne pas s’attacher + en apparence affable et chaleureuse, tu es en fait plus froide et calculatrice que l’on pourrait croire + tu as une passion pour les grands espaces et le plein-air + l’idée d’être vulnérable ou de partager tes émois avec une autre personne t’indispose plus que celle de passer des semaines seule en forêt + tu te rappelles longtemps de ceux qui se sont mis entre toi et tes objectifs et tu leur fait payer, éventuellement + tu ne rechignes pas devant les contact sociaux ou même romantiques, bien que très peu d’élu.e.s ont accès à ta vraie nature + tu aimes la fête et la rigolade, mais tu fais bien attention d’être alerte en tout temps, on sait jamais + tu peux allumer un feu avec des brindilles et de la volonté, reconnaître un grand nombre de plantes comestibles et dépecer une belle variété de mammifères + tu es lion et chèvre de métal
âge ;vingt-sept ans.
lieu et date de naissance ; née le 22 août 1991 à brownsville, tennessee, usa.
origines ;américaine, née d'un père latino et d’une mère d’origine haïtienne.
pays de provenance ; encore les states.
langue(s) parlée(s) ; anglais et espagnol.
statut social ;mariée, comme le veulent les tradition des chimères.
classe sociale ; originellement de la classe ouvrière pauvre, adoptée par une famille bourgeoise.
temps d'exil ; arrivée sur l’île en avril 2011, il y a de ça huit bonnes années, assez pour en avoir vu d’autres.
crime présumé ; une série de cambriolages, qui constituent des offenses majeures.
innocence ;coupable jusqu’à la moelle.
volontaire ; nope.
casier ;étonnamment vierge, à la surprise générale.
l'île, c'est comment ?
Depuis le temps que tu t’y trouves, tu as bien pu t’y faire. S’adapter, conquérir, prospérer, ici aussi ce mantra t’as toujours bien servi. L’île te parait beaucoup plus facile à vivre en comparaison à la banlieue que tu as dû quitter suite à ta sentence. Dès le début, tu avais tout ce qu’il fallait pour t’y intégrer, tisser des alliances profitables et survivre. C’est avec une certaine nostalgie pour les débuts chaotiques de ta vie ici que tu vois la fin de ton séjour ici se poindre à l’horizon. Tu as rencontré ici des êtres beaucoup plus vrais et intéressants que les bons citoyens auxquels il aurait fallu que tu te conformes et vécu des aventures incroyables au fil des années. Bien sûr, tout ce bordel doit être géré un minimum, mais, heureusement, tu t’es développé un genre d’expertise en gestion de bordel.
pourquoi avoir rejoint ou non un gang ?
Arrivée avant la fondation des chimères, tu t’y es engagée sans aucune hésitation, y reconnaissant la bonne vieille discipline martiale avec laquelle tu as grandi. Tu es une de celles et deux qui pensent que l’île ne peut fonctionner sans une poigne de fer, même si personnellement, tu aimes la cacher sous un gant de velours, par souci d’efficacité. Les chimères, tu en fais partie depuis le tout début et tu crois sincèrement en leurs idéaux, bien que ton but reste ta seule survie. Tu fais confiance à certains de tes camarades et te permets de relâcher un tant soit peu ta façade en leur compagnie.
ton rêve, c’était quoi ?
Un rêve est une drôle de notion pour quelqu’un qui se plaît à faire le caméléon dans n’importe quelle situation. Trop contraignant et rigide, ce genre de but à long terme ne t’a jamais intéressé. L’idée était de tirer le maximum du contexte, peu importe lequel et peu importe les conséquences pour les autres et cet objectif n’a guère changé depuis ton arrivée sur l’île.
byb
allooo moi c’est byb, j’ai 25 ans et je procrastine ma maîtrise en science po’ youpiii . j’aime les dinosaures et les téléréalités. je trouve le forum super beau et j'ai bien hâte d'écrire avec vous tous, voilà .
Dernière édition par June Santiago le Sam 13 Avr - 4:17, édité 6 fois
Sujet: Re: june santiago | the world's a cheat, the world's a sham Ven 12 Avr - 20:44
Histoire
I listen to it race the tides, race on down the river
« What do you do in an unknown environment? » « Adapt, conquer, thrive » « What? » « Adapt, conquer, thrive, sir ».
C’est la conversation que ton père et toi aviez chaque fois qu’il t'emmenait en expédition. Depuis le divorce, ce n’était que toi et ton père, mais lorsque toi et lui mettiez le pied dans la forêt derrière la maison, c’est là que tu passais du temps avec lui, le vrai lui. Il t’avait tout appris depuis que tu savais marcher, à tendre des pièges, à trouver de l’eau, à te faire un abri. Ta mère en avait eu assez, disait qu’il devait arrêter de faire comme s’il était toujours dans l’armée, que sa fille était une enfant, pas un marine, mais toi, tu adorais ça, tu buvais ses paroles comme de l’eau. Tu lui demandais toujours de raconter les mêmes histoires, les plus sordides ou effrayantes, tu avais toujours aimé les sensations fortes. Tu avais peu d’amis, toujours plus intéressée à chasser ou pêcher avec ton père. Cela t’intéressait beaucoup plus que l’école, d’ailleurs, ce qui a peut-être mis la puce à l’oreille aux services sociaux à l’époque, ça, les bleus et égratignures et les histoires explicites que tu ramenais à tes camarades de classe avides.
Tu n’as jamais oublié ses derniers mots pour toi, avant que la garde ne lui soit retirée. Il t’avait appris tout ce qu’il pouvait, tu étais forte, intelligente et tu pouvais te tirer de n’importe quelle impasse. Tu as pris ces encouragements à la lettre lorsqu’on t’envoya en maison d’hébergement, ta mère ayant quitté le pays depuis belle lurette, ne voulant pas de toi dans sa nouvelle famille et sa nouvelle vie. Tu ne traitais pas la situation différemment que lorsque ton père te laissait te débrouiller seule dans les bois pendant une nuit d’automne. Au lieu de lire les traces de pas dans la boue, tu as appris à lire les gens, leur visage, leurs mensonges et tu as appris à te jouer d’eux, toujours à ton avantage.
Ton comportement exemplaire de jeune adolescente parfaite t’as valu de te faire rapidement adopter dans une famille d'accueil de rêve qui ne voulait pas perdre leur investissement dans une « cause perdue ». Ils étaient riches, blancs et coincés, et le sont probablement encore aujourd’hui. Si le centre d’hébergement était nouveau pour toi, ce n’était rien en comparaison à la vie des quartiers bourges de Eads-Fisherville à Memphis. Pour se fondre dans la masse de l’école privée où ils t’avaient inscrite, tu dû faire des pieds et des mains, mais bien vite, tu appris à parler le langage des filles à papa et des enfants gâtés aux jupes roulés et aux vestons pressés. Tu avais, en surface, tout pour être heureuse, tout sauf l’aventure. Pas question d’aller camper avec ta nouvelle famille dont même les noms te semblent futiles aujourd’hui. Ces gens craignaient la saleté et la maladie, nettoyant chaque surface, refusant tout risque.
Tu t’es alors mise à rechercher l’action dans les fêtes-monstres que les gosses de riches planifiaient dans leurs manoirs, une fois leur parents en voyage. C’est là que te vint l’idée. Sans trop savoir pourquoi, lors de l’une de ces soirées chaotiques, tu décidas de quitter les lieux avec le collier de perles de la maîtresse de la maison fourré dans ton sac. De passer devant les hôtes de la soirée avec ton butin t’avais fait vivre un exaltation euphorique. Tu te mis à récidiver tant que la fréquence des fêtes ne te suffisait plus. Tu as alors décidé d’amener ton opération à un autre niveau.
Dans les faits, de cambrioler ces grosses barraques n’était pas bien différent de traquer un animal, tu le remarquas bien vite. Il fallait se tenir au courant de ses allées et venues, de ses habitudes, ce qui était plus facile avec des adolescents accros des réseaux sociaux qu’avec un cerf, il fallait connaître les lieux, s’infiltrer discrètement, déjouer la sécurité et repartir avec le butin le plus dispendieux. Tu revendais à peine ce que tu volais, préférant les garder comme des trophées,ce qui mena éventuellement à ta perte. Au fil des mois, la police s’en mêla, il n’était pas difficile de comprendre que les victimes avaient toutes des enfants qui fréquentaient la même école. On questionna tout le monde, tu pris un malin plaisir à mentir éhonteusement aux officiers devant toi. Mais tu étais devenue un peu trop sûre de toi, adolescence oblige.
Ce fut une bête histoire de caméra cachée pour espionner la nounou qui mit définitivement les enquêteurs sur ta piste. Il n’y avait pas grand chose à faire contre les preuves vidéos, malgré les avocats hors de prix que te payaient tes parents adoptifs. Tu plaidas coupable en espérant attirer la compassion du juge, ce qui fonctionna, mais pas assez. Heureusement pour toi, tu avais commis tous ces crimes avant la fin de ton année senior, c’était donc un allée simple pour l’île-prison pour toi, non-nogéciable.
Tu t’y plû tout de suite, retrouvant enfin les grands espaces et la liberté qui t’avaient tant manqués ainsi que des gens dans lesquels tu te reconnaissais, sans pour autant leur faire totalement confiance. Même si au début, c’était un peu le chaos, la loi du plus fort, tu finissais toujours par tirer ton épingle du jeu, passant d’un groupe à l’autre, sans attache et habituée à se débrouiller toute seule. Ce ne fut que lorsque l’idée de former une milice sur l’île fut amenée que l’idée de t’allier avec d’autres te parut enfin bénéfique. Ce n’était pas nécessairement le respect de la loi et l’ordre qui te charmait, mais ce que tu pouvais tirer de cette position de pouvoir. Les fondateurs des chimères surent vite repérer ta qualité la plus utile, ta nature de caméléon, jamais déboussolée et toujours quelques secondes en avance sur tout le monde. Tu n’étais pas faite pour être gaspillée en simple brute patrouillant les chemins, non. Pour quelqu’un qui avait su passer de la forêt aux services sociaux, puis aux banlieues bourgeoises comme un charme, le travail d’infiltration paraissait plus qu’approprié. Tu devins Eurydice et un collègue de longue date devint Orphée, les yeux secrets de chimères, traquant secrètement les délinquants parfois jusque dans leurs lits. Voilà presque 5 ans que tu fais ce boulot, et tu ne comptes pas te faire prendre comme une amateure pour une deuxième fois dans ta vie.
Dernière édition par June Santiago le Sam 13 Avr - 4:09, édité 4 fois
Sujet: Re: june santiago | the world's a cheat, the world's a sham Ven 12 Avr - 21:33
Mais quelle jolie demoiselle !
Bienvenue (officiellement) parmi nous J'ai beaucoup aimé ton début de fiche ! Vivement la suite !! Je sens que June et Ainsley ne vont pas être très copain... attend toi à préparer le fouet
Sujet: Re: june santiago | the world's a cheat, the world's a sham Ven 12 Avr - 21:56
CE PERSO A L'AIR SI COOL JPP, j'suis trop pressée de lire la suite faudra trop qu'on se trouve un lien avec Harumi, on pourra faire plein de choses Bienvenue, bonne chance pour la suite de ta fiche, et si t'as la moindre question, well, tu nous as déjà trouvé
Sujet: Re: june santiago | the world's a cheat, the world's a sham Sam 13 Avr - 4:34
toi ici bienvenue officiellement et j'ai hâte de voir ce que tu vas faire de tout ça et cadeau :
edit pour pas faire un double post aussi rapidement
Félicitations !
June Santiago, bienvenue sur l'île !
Quel personnage Bon en vrai je suis pas surprise comme on en a parlé plus tout à l'heure, mais maintenant que j'ai lu la fiche c'est encore mieux ! On se fera un rp parce que y'a des points communs à explorer (et que je te laisses pas le choix oups)
Bravo pour ta validation petit délinquant. Maintenant que ta fiche est terminée, il est temps de poser définitivement tes valises, de t'installer et de commencer à jouer. Pour commencer, tu peux vérifier que le staff a bien fait son boulot, et vérifier que ton avatar a été réservé dans le bottin, et que ton personnage a été recensé dans son pays d'origine et sur la date de son arrivée. Si tu ne vois pas ton nom sur un des trois sujets, n'hésite pas à MP un des membres du staff, on t'en voudra pas, loin de là Une fois ça fait, tu peux aller poster ta fiche de lien et ta première fiche d'activité RP. Si besoin est, tu peux aussi aller poster un pré-lien si t'as une idée bien précise de ce que tu veux. Voilà, maintenant t'es paré pour commencer à jouer. Tu peux désormais aller voir ce qu'il se passe dans ton gang (intrigues ou tea time sur les autres gangs) dans le forum qui lui correspond dans la partie "A la file indienne". Hésite pas non plus à passer dans le flood et les jeux ainsi qu'a voter sur les top-sites.