Logistique
Sur l'île, les jeunes ne sont pas totalement livrés à eux-mêmes. Chaque mois, ils ont deux contacts avec les pays d'où ils viennent, sous forme de ravitaillements qui sont apportés, tour à tour par bateau et par hélicoptère.
Les bateaux arrivent les
premiers jeudi de chaque mois avec à leur bords :
-
30 jeunes, nouveaux arrivants. Un jeune par pays qui a été obligé d'embarquer et dix personnes qui se sont portées volontaires pour l'expérience.
- Des
médicaments, des préservatifs et quelques aiguilles pour les médicaments qui seraient à faire par piqûre (le nombre d'aiguilles est évidemment minime).
- De
l'alcool, des
cigarettes et autres confiseries, sodas et gâteaux (qui sont des cadeaux directs des gardes sur le bateau, qui commencent à connaître les jeunes et qui se sont attachés à eux au fil du temps.
Attention : Il y en a peu. Très peu. C'est rare que les gardes prennent le risque de perdre leur job pour leur donner un chargement entier de bonbons. En général, ça s'approche plus d'un paquet tous les deux mois. Et de même pour le reste des marchandises amenées en secret sur l'île.)
- Des
papiers et des
stylos, ainsi que des
livres de classes et particulièrement
d'anglais pour que ceux qui souhaitent continuer à étudier et à apprendre le puissent.
Attention : Avant l'arrivée du reste du G20 dans l'expérience, et lorsque seulement 8 pays y prenait part, il n'y avait que douze arrivées par mois. Huit obligatoires et quatre volontaires.
Les hélicoptères, eux, passent au dessus de l'île le
troisième jeudi de chaque mois, avec à leur bords :
-
Des graines de toutes sortes, ainsi que de grandes quantités de
riz. Parfois, ils envoient du
pain, mais ça reste une denrée rare, de même que les
légumes frais.
- Des
vêtements, ternes, mais propres et entiers, pour changer les vêtements qui auraient pu se déchirer ou se salir dans un environnement sauvage comme celui de l'île.
- Parfois, lors d'hivers trop rudes,
des couvertures.
Attention : Ceci n'est qu'une liste grossière est non-exhaustif de ce que les résidents reçoivent. Ceci dit, il faut retenir qu'ils ne reçoivent que le stricte minimum, les forçant à survivre dans des conditions de précarité.