Histoire

subversion of the sovereign

« Matrons and men were there, and there were great-hearted heroes finished with earthly life, boys and unmarried maidens, young men laid on the pyre before their parents' eyes. So they all stood, each begging to be ferried across first, their hands stretched out in longing for the shore beyond the river. But the surly ferryman embarks now this, now that group, while others he keeps away at a distance from the shingle. What purpose have these souls? By what distinction are some turned back, while others sweep over the wan water? All this crowd you see are the helpless ones. the unburied. None may be taken across from bank of that harsh-voiced river until his bones are laid to rest. Otherwise, he must haunt this place for a hundred years before he's allowed to revisit the longed-for stream at last. »

heretic.

elle n'en parle pas. ça n'a jamais existé. plus qu'un nom qu'elle se traîne, plus lourde peine que son exil.

pilgrimage.

l'écho de son timbre guttural résonne entre les murs alors qu'il hurle son nom rauque à s'en briser la voix. une terreur viscérale s'installe et l'enfant devenue muette retrouve sa cachette sans un bruit, en espérant qu'il l'oublie. elle guette le son de ses pas lourds sur le plancher qui craque alors qu'il vocifère à quelques mètres de là. elle a si peur. oh, comme elle est terrifiée. elle prie qu'il ne la trouve pas, en vain. la porte claque et ses doigts s’agrippent à ses cheveux, elle est tirée hors de son coin et une touffe de cheveux lui reste dans la main. les suppliques et les pleurs, étouffés par ses hurlements toujours plus forts et le voilà qui abat sa main. les os de sa tempe craquent contre son poing, qui revient s'écraser contre son visage, encore et encore. l'air lui est ôté et sa vue se trouble derrière un voile carmin qui s'écoule au sol. hébétée, elle ne se défend plus que faiblement, encaissant silencieusement les coups pour ne pas avaler son propre sang par mégarde. lassé de ce jeu, il lui attrape à nouveau les cheveux et la traîne sur le sol derrière lui, ses ongles s'agrippant péniblement à sa main pour tenter de relâcher la pression sur son crâne. elle sent le carrelage frais contre sa peau et elle entend l'eau couler, des taches noires embrumant sa vision. et soudain, elle n'arrive plus à respirer. l'eau s'engouffre dans ses poumons et elle n'a que le temps de hoqueter avant que sa peau ne soit à nouveau giflée par la température glacée. elle tente de se débarrasser de cette main qui la maintient immergée, tâtonnant à l'aveuglette jusqu'à ce que ses doigts enserrent le morceau de métal.

ses cheveux trempés collés contre sa peau, elle lâche son arme au sol dans un bruit sourd. elle est restée longtemps ainsi, à regarder son cadavre sans le voir en tremblant non plus de peur mais de froid. le carrelage blanc souillé de vermeille, l'eau s'écoulant encore du robinet que personne n'a pris la peine de fermer. puis, elle est sortie, imperceptiblement, ses pieds sales traînant au sol. elle les retrouva tous à l'étage du dessous, impassibles ou presque. dans un murmure, elle appelle sa mère. la lippe tremblante, elle sait qu'il est déjà trop tard. des larmes coulent sur le visage de la matriarche, mais elles ne sont pas pour elle. regardée comme une abomination par celle dont la main serre encore le téléphone de ses doigts pâles, l'enfant se mord la lèvre en secouant doucement la tête, ravalant silencieusement ses pleurs avec rancoeur car elle l'avait toujours su. ils étaient tous pourris jusqu'à la moelle.

the high priestess.

avec douceur, elle s'approcha du corps étendu pour le surplomber, ses longs cheveux blonds frôlant le visage du héros. de ses mains délicates, elle vint croiser celles du jeune garçon sur sa poitrine. elle effleura ses paupières de ses doigts clos pour le contraindre au sommeil avant de déposer l'obole nécessaire entre ses lèvres. sa tâche achevée, la muse se retira silencieusement sur le côté et, après une pause d'un instant, intima que l'enfant soit porté en terres d'un bref hochement de tête. elle suivit le cadavre du regard, sa forme pâle semblable aux précédentes. ils se ressemblaient tous une fois morts, seules changeaient leurs plaies. celui-ci ne verra jamais le jour de ses seize ans mais accédera à la jeunesse éternelle.

Félicitations !

Oksana Vasilyeva, bienvenue sur l'île !

toi qui disait stresser de bien écrire, genre ta fiche c'est de l'art   j'ai tellement rien à dire parce que c'est trop bien   oksana est géniale, t'es géniale et je suis jalouse (mais jtm quand même ) puis écoute paz et elle sont là pour le même crime c'est beau, c'est le signe d'une belle amitié à venir

Bravo pour ta validation petit délinquant. Maintenant que ta fiche est terminée, il est temps de poser définitivement tes valises, de t'installer et de commencer à jouer.
Pour commencer, tu peux vérifier que le staff a bien fait son boulot, et vérifier que ton avatar a été réservé dans le bottin, et que ton personnage a été recensé dans son pays d'origine et sur la date de son arrivée. Si tu ne vois pas ton nom sur un des trois sujets, n'hésite pas à MP un des membres du staff, on t'en voudra pas, loin de là
Une fois ça fait, tu peux aller poster ta fiche de lien et ta première fiche d'activité RP. Si besoin est, tu peux aussi aller poster un pré-lien si t'as une idée bien précise de ce que tu veux.
Voilà, maintenant t'es paré pour commencer à jouer.
Tu peux désormais aller voir ce qu'il se passe dans ton gang (intrigues ou tea time sur les autres gangs) dans le forum qui lui correspond dans la partie "A la file indienne".
Hésite pas non plus à passer dans le flood et les jeux ainsi qu'a voter sur les top-sites.

Bon jeu parmi nous !