Grande gueule bourgeoise

Stéréotypes bourgeois, prison de tunes et armée d'uniformes.
Intrus, étranger dans un monde qui ne lui correspond pas.
Petit garçon bien vêtu s'en va et maudit son riche Papá et sa précieuse Mamá.




ACTE I.
Niño, fais ceci. Niño, fais cela. Niño, n'agis pas ainsi en présence d'invités influents. Niño, pourrais-tu cesser de dire des bêtises en présence des associés de ton père? Niño, tu fais honte à la famille. Niño, Niño, Niño... Mamá prononce sans cesse ton nom, découragée, exaspérée. Ton père, il n'est pas si calme face à tes agissements. À peine âgé de huit ans, que tu perçois déjà cette lueur dans leur regard, celle qui veut dire : nous ne croyions pas qu'avoir un fils unique serait si exigent, qu'il nous demanderait autant d'énergie. Ils sont incapable de te façonner à leur main, de dompter la bête sauvage en toi, celle qui ne demande qu'à sortir, qu'à libérer son fou, qu'à s'exprimer. Tu es curieux, Niño, tu veux tout savoir, tout connaître, tout voir. Tes parents, eux, aimeraient que tu te tiennes tranquille, que tu ne poses jamais de questions, que tu ne touches jamais à rien, que tu te taises lorsqu'on te le demande. La marionnette qu'ils espéraient avoir comme fils n'est pas à la hauteur de leurs espérances. Déception.

ACTE II.
L'adolescence. L'étau qui se resserre. Prisonnier entre deux mondes, entre deux époques. L'enfance, la fin de l'innocence. Le monde adulte, celui des responsabilités, du sérieux. Suivre les traces du patriarches, celles qui ont été toutes tracées d'avance pour toi, mais que tu suis en diagonale, en zigzag, jamais en ligne droite. Au lycée, tu fais le con. Tu dragues les nanas, elles te trouvent mignon. Tu as de l'influence, t'es un peu le roi du lycée, parce que tu te prends pas la tête. Jamais. Tu ris tout le temps, tu te gênes pas pour balancer des vannes aux enseignants, Tu ne te prends pas au sérieux, jamais. À quoi bon? T'es pris entre deux mondes, mais tu ne veux ni sortir de celui de l'enfance, ni rentrer dans le dur monde des responsabilités. Le « sérieux », ça te pend au cul. Ça te pue au nez. T'en es allergique. T'as besoin de te faire remarquer, de te faire entendre. T'es ami avec tout le monde, parce que c'est comme ça que tu fais ta loi. Tu te prends souvent des colles, parce que tu ne prends rien au sérieux. T'as peur de grandir, de vieillir, de devenir un adulte tout pourri qui n'aura jamais de plaisir. T'as peur de devenir ton padre. Alors tu fais tout ce que tu peux pour ne pas lui ressembler. Et ça commence par dire et par faire des conneries. Le plus de conneries que tu peux. T'es le roi des conneries, ça oui.

ACTE III.
Les riches te donnent la nausée. Ils s'exhibent comme des trophées et n'apportent rien d'utile au reste du monde. Tu l'sais, tu peux te considérer socialement chanceux de faire partie de l'élite, de l'infime partie du monde à être riche, à être influent, à être au-dessus du reste du monde à cause des putain de billets verts que tu possèdes en abondance. Tes parents ont essayé, en vain, d'entretenir leur appétit insatiable pour l'argent pour te le léguer, pour que tu aies faim d'or, toi aussi. Mais tu as faim de vie. De liberté. C'est pour ça qu'avec ta bande de potes, vous avez échafaudé un plan un peu con, un plan sans issue, un plan pas du tout sérieux, pendant que vous étiez bourrés un soir et que vous aviez consommé un peu (trop) de cannabis, pour entrer par effraction chez les riches du quartier. Vous avez pas réfléchi aux conséquences, en fait. Tu réfléchis jamais aux conséquences, Niño. On a qu'une vie à vivre, pas vrai? Et puis aussi parce qu'en tant que gosses de riches, rares sont les conséquences qui sont réellement appliquées, qui vous concernent. Un pot-de-vin règle le problème assez vite. Solution facile. Inévitable, pour conserver la réputation des géniteurs. Mais les tiens, tus padres, ils y ont vu une opportunité en or pour se débarrasser de toi, pour rétablir leur réputation, déjà bien entachée, fragilisée par tes précédentes conneries (la liste est longue). Consommer de l'ayahuasca durant une réunion d'affaires de ton paternel, te promener nu pendant la rencontre littéraire hebdomadaire de ta mère et ramener des tas de filles à ton bras à tout moment du jour et de la nuit, sans te soucier des autres, c'était peut-être pas la meilleure idée pour t'attirer leur sympathie et leur compassion, pas vrai?

En réalité, t'as vu cette condamnation comme une opportunité : celle d'être toi-même à l'autre bout du monde, loin des règles bourgeoises strictes et étouffantes. T'es pas fait pour une vie de droiture. T'es pas fait pour te serrer le cul. T'es fait pour la liberté et la folie, Niño.
 

Félicitations !

Niño Rivera, bienvenue sur l'île !

Re-bienvenue !!!!!
La relève de Kai est assurée
J'ai beaucoup aimé ta façon d'écrire et présenter Niño

Bravo pour ta validation petit délinquant. Maintenant que ta fiche est terminée, il est temps de poser définitivement tes valises, de t'installer et de commencer à jouer.
Pour commencer, tu peux vérifier que le staff a bien fait son boulot, et vérifier que ton avatar a été réservé dans le bottin, et que ton personnage a été recensé dans son pays d'origine et sur la date de son arrivée. Si tu ne vois pas ton nom sur un des trois sujets, n'hésite pas à MP un des membres du staff, on t'en voudra pas, loin de là
Une fois ça fait, tu peux aller poster ta fiche de lien et ta première fiche d'activité RP. Si besoin est, tu peux aussi aller poster un pré-lien si t'as une idée bien précise de ce que tu veux.
Voilà, maintenant t'es paré pour commencer à jouer.
Tu peux désormais aller voir ce qu'il se passe dans ton gang (intrigues ou tea time sur les autres gangs) dans le forum qui lui correspond dans la partie "A la file indienne".
Hésite pas non plus à passer dans le flood et les jeux ainsi qu'a voter sur les top-sites.

Bon jeu parmi nous !