Sujet: Nobody puts Baby in a corner (marcella) Ven 5 Juil - 18:35
Marcella Francès
anya taylor joy + sparkles chimères
+ anecdotes/caractère (ex. votre personnage en chiffre, la journée basique etc)
âge ; doucement je quitte l'enfance, devenant grande par mon esprit et mon corps, j'ai 17 ans.
lieu et date de naissance ; née dans une caravane, un mardi sous la pluie.
origines ; péruvienne
pays de provenance ; Pérou
langue(s) parlée(s) ; l'espagnol est ma langue natale. amoureuse de la france, je parle aussi cette belle langue, tout comme l'anglais ainsi que quelques mots d'allemand.
statut social ; cœur trop abîmé, en miettes. célibataire
classe sociale ; pauvre, très. famille nombreuse, entassée dans une caravane bien trop petite pour toutes les bouches à nourrir.
temps d'exil ; ici depuis mes quinze ans, ça commence à faire.
crime présumé ; délit majeur, avoir tuer trois personnes, ça ne pardonne pas.
innocence ; l'innocence m'a quitté depuis bien longtemps.
volontaire ; absolument pas, si je le pouvais, je m'en irais.
casier ; quelques petits vols pour manger, rien de très grave avant les meurtres.
l'île, c'est comment ?
comment il s'intègre dans l'île ? est-ce que ça lui plait ?
pourquoi avoir rejoint ou non un gang ?
si ton personnage a rejoint un gang, expliquer pourquoi, ses motivations, etc... de même s'il s'agit d'un membre de la Terre du Milieu
ton rêve, c’était quoi ?
avant d'arriver sur l'île, c'était quoi.
pseudo
Bonjour ! Moi c'est Pointcare, je fais du rp depuis quelques mois, et je cherchais un forum vraiment chouette pour poser mes valises... spoil alert : je crois que j'ai trouvé !
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Dernière édition par Marcella Frances le Dim 7 Juil - 10:59, édité 10 fois
Sujet: Re: Nobody puts Baby in a corner (marcella) Ven 5 Juil - 18:35
Histoire
Prendre le mal à la racine.
Ta main sur ma bouche m'empêche d'hurler.
Froide et glaciale, elle compresse mes lèvres pour bâillonner mes sons. J'ai beau essayer de m’époumoner, je n'ai pas la force d'un homme mature. Petite fille que tu portais dans tes bras bébé, voilà maintenant que tu me portes contre le mur, allant frénétiquement et brutalement me déchirer. J'ai les larmes aux yeux, les larmes au corps. Ce corps qui n'est plus miens, mais qui t'appartient désormais. À toi papa, à toi et à mes frères. Vous me faîtes passer comme une girouette, je ne suis qu'une poupée dans vos mains. Depuis la mort de maman, j'ai pris sa place dans la caravane. La plus grande des filles, c'est moi, alors je dois m'occuper de tout, des petits aussi. Je suis la nouvelle mère, avec les désavantages. Tu me fais ce que tu lui faisais à elle, sans te retenir. J'avais quatorze ans quand tu m'as volé mon intimité pour la première fois. Tu voulais que tes plus grands fils deviennent des hommes, alors tu as partagé. J'avais peur, j'étais enfant, je n'osais rien dire. Je pleurais en silence, je te suppliais parfois, puis finalement je laissais faire. À force, je m'habituais, à toi, à eux.
Mais ce n'était pas assez pour vous.
Trop usée surement, je n'étais plus une distraction appréciable. Un petit coup pour vous vider, mais l'engouement de violer de la chair fraîche et jeune avait disparu. Il fallait d'autres victimes, d'autres enfants. Un jour, j'ai croisé ton regard Papa, et j'ai compris. Tu regardais Marta comme tu m'avais regardé moi avant. C'était elle, ta nouvelle chair fraîche, du haut de ses douze ans. C'était elle, petite sœur chérie, ma remplaçante dans votre danse. J'avais souvent eu peur pour moi, mais en réalisant ça, je rencontrais la vraie frayeur. Non, je ne pouvais pas te laisser la toucher, l’abîmer, la détruire comme tu m'avais fait à moi.
Votre appétit ne sera jamais rassasié.
Je m'appelle Marcella Francès, j'ai quinze ans, fille de Henrique Francès et Guenapa Francès. J'ai deux grands frères, une petite sœur et un petit frère. Mère décédée il y a quelques années, le nombre diminue dans cette caravane. Et trois personnes vont encore nous quitter.
Maintenant c'est à vous de pleurer.
Trois chambres dans cette petite caravane. Une pour toi Papa, une pour les deux grands, et la dernière pour moi et les petits. J'entends tes pas fouler la notre, j'entends tes chuchotements qui demandent aux deux grands d'être silencieux. Je dors dans le même lit que les petits, et je sens que Marta se fait tirer, doucement. Elle est un peu endormie, elle ne comprend pas vraiment, mais tu la portes dans tes bras, lui couvre la bouche, et ensemble vous disparaissez de la chambre, me laissant seule avec le petit dernier, qui dort comme un ange. La peur me trésaille les entrailles, mais je suis prête, je sais ce que j'ai à faire. Ma main se resserre sur le manche du couteau sous l'oreiller. Du sang va couler, mais pas celui de Marta, elle attendra d'être prêtre pour ça, vous ne lui prendrez pas. Je me lève, tremblante mais déterminée. J'entre dans ta chambre Papa, et t'es là, avec les deux grands, tenant Marta qui ne comprend pas, qui ne peut pas parler mais qui s'exprime par ses yeux larmoyants. Je n'attends pas, j'y vais, pas le temps de réfléchir. Je sens ta trachée s'ouvrir sous la lame, je vois le sang quitter ton corps en jet. J'entends les grands crier de surprise, et de suite je saute sur l'un pour le planter directement dans l’œil. Il hurle, comme moi vous m'avez faite hurler, comme vous alliez faire hurler Marta. Mais il en reste un, et ne veut pas mourir. Il m'attrape, essai de me prendre le couteau pendant que son frère crache sa douleur de perdre un œil. Il me gifle, me faisant tomber au sol, violemment. Le couteau vole, je suis désarmée, désemparée. Je sens ses mains autour de ma gorge, ses insultes dans mes oreilles, et le souffle me quitter. Mais Marta, petite héroïne, prend exemple sur sa grande sœur. Elle a ramassé le couteau et dans le dos, termine le travail. Elle tremble la petite, comme une feuille. Mais pas le temps, je retire le couteau, et je termine le borgne. La caravane est soudain bien silencieuse, décorée de trois cadavres.
On se reverra.
Le plan n'est pas compliqué, on a répété plusieurs fois. Marta n'a rien fait, ses mains ne sont pas salis. Elle doit le croire, pour rester ici. Quand la police est arrivé, alerté par les voisins, les trois hommes de la maison baignaient dans leur sang. J'avais beau expliquer les viols à répétition, à croire que la justice ne se fait pas. J'endosse seule la responsabilité, il faut que Marta veille sur le petit. Nous ne sommes plus que trois dans la famille, bientôt ils ne seront que deux. Je m'appelle Marcelle Francès, j'ai quinze ans, et je pars pour l'île.
Dernière édition par Marcella Frances le Ven 5 Juil - 19:54, édité 1 fois
Sujet: Re: Nobody puts Baby in a corner (marcella) Ven 5 Juil - 19:43
petite bibouille comme oz la protégera c'est beaucoup trop triste - un peu prêt comme tout le monde ici - mais c'est triste quand même t'inquiète pas oz sera là ta plume est trop joulie je doute pas que t'auras cette rapidité aussi pour les anecdotes bon couraaaaaaaaaaaage et bienvenue
MESSAGES : 612 Date d'inscription : 14/04/2019PSEUDO : dionysass AVATAR : dacre montgomery COPYRIGHT : (c)bramble rose.// anesidora(signa)GANG : nouveau chef des magiciens, baguette magique enfoncée dans les veines
Sujet: Re: Nobody puts Baby in a corner (marcella) Sam 6 Juil - 12:38
ENCORE UNE NOUVELLE RPGISTE WOW bienvenue ici avec ce perso dingue, son histoire, son délit, j'ai bcp grimacé, comme si je lisais un livre d'horreur (le viol d'enfant rip mon innocence en fait), bref, j'adore !! je connaissais pas bien l'ava mais elle a une tête très particulière toute mimsou BIENVENUE (again), termine donc cette pitite fiche
MESSAGES : 612 Date d'inscription : 14/04/2019PSEUDO : dionysass AVATAR : dacre montgomery COPYRIGHT : (c)bramble rose.// anesidora(signa)GANG : nouveau chef des magiciens, baguette magique enfoncée dans les veines
Sujet: Re: Nobody puts Baby in a corner (marcella) Ven 12 Juil - 18:56
coucou bibou ta fiche arrive à sa fin, tu as besoin d'un délai ?? Elle a l'air terminé mais comme tu ne l'as pas signalé tiens nous au courant @Marcella Frances