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 :: LA VIE D'UN PIRATE :: capitaine crochet :: supprimées
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don't try me - bérénice
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MessageSujet: don't try me - bérénice   don't try me - bérénice EmptyDim 7 Juil - 19:42

Bérénice Walsh

sadie sink + nightblood
alchimistes

T'es bizarre, un peu. Tu l'as toujours été. T'as toujours été celle qu'on regarde avec mépris ou pitié, celle qu'on évite ou qu'on bouscule, même si c'est plus trop vrai ici. Quoi que ça arrive encore. Le cliché de la nerd, celui du cas social. Au collège, t'étais tout le temps dans ton coin, à parler à personne tout en souriant à tout le monde. T'as jamais été méchante, sauf quand tu ouvrais ta bouche. Parce que t'y arrives pas, à garder ce que t'as sur le cœur ou dans la tête. Putain de franchise à la con, t'es toujours là à déblatérer tout ce qui te traverse le crâne comme si t'avais besoin que la terre entière profite de tes réflexions. T'en fais même pas exprès, mais merde, t'es un aimant à problème. Le genre qui va finir par se faire fumer dans un coin, un jour, parce que t'auras dit le mot de trop. Mais t'es téméraire, alors tu t'en fous. Tu gueules un coup, des fois plus fort, des fois t'encaisses les coups. Et le mieux, c'est que tu t'en fous finalement. T'es assez je-m'en-foutisme, en réalité. Parce que t'aimes ça, ne pas prévoir le lendemain, ne pas te soucier des conséquences, ne pas te mettre trop de pression. Tu acceptes ce qui vient, et si ça ne te convient pas, tu le dis et tu rejettes l'événement. T'as décidé que la vie était trop courte pour se prendre la tête, finalement. T'as décidé que t'avais juste envie de vivre.

Et puis, tu te trimballes ce truc. Cette maladie, ce trouble, cette connerie qui te fait péter des durites. T'es schizophrène, n'ayons pas peur des mots, et t'as même été diagnostiquée. Ça fait pas de toi un monstre, ça fait pas de toi l'ennemi publique numéro un. Mais des fois, tu sais plus. Tu sais plus ce qui est vrai, tu sais plus ce qui est dans ta tête, tu sais plus si tu dois croire ce que tu vois ou ce que tu entends. Tu sais plus. Et ça te tétanise, des fois. C'est ça, ta faiblesse. C'est les sons qui te rongent de l'intérieur, les visions qui viennent se glisser sous tes paupières sans que tu ne saches si elles sont réelles ou non. T'as pas conscience de ce qui relève de la psychose ou de la réalité, tu es incapable de discerner le vrai du faux. Tu sais juste que c'est là, et tu t'attends à tout. Et quand t'as trop peur, quand t'as le souffle tellement coupé qu'il en devient irrespirable, tu t'allonges. Peu importe où tu es, tu t'allonges, tu fermes les yeux et tu te mets à compter. C'est ton refuge, de faire ça. Tu comptes à voix haute, tu fais même plus gaffe à ce qui se passe autour de toi. Ça peut atteindre des nombres astronomiques, ça peut te prendre un temps fou, mais c'est la seule chose qui te calme.

Ça, et inventer des trucs, bidouiller des trucs, réparer des trucs. T'as une logique manuelle, et t'aimes ça, défier les objets, défier ton imagination, défier ce que tu connais. T'es loin d'être conne, au final. Tu t'intéresses à toutes ces notions de physique, de mathématiques, de chimie, de formules diverses et variées qui te permettent d'assembler des p'tits trucs ensemble pour faire un gros truc. T'es une inventrice, ou t'aimes le croire. Et ton cerveau cogite rapidement, dans ces cas là. Quand tu vois des trucs à assembler, quand tu choppes une idée sur ton passage, plus rien ne t'arrête et tu te lances. C'est d'ailleurs grâce à ta débrouillardise, ton inventivité, ton sens pratique et ton imagination que t'as réussi à buter deux adultes. Finalement, l'esprit, ça peut être redoutable. Mais t'aimerais rassurer le reste du monde : t'es pas méchante. T'es pas le genre à attaquer les autres sans raison, ni même à chercher des raisons pour le faire. T'es même plutôt souriante, plutôt avenante, plutôt loyale, juste un peu trop franche et butée. Et t'es peut-être un poil trop curieuse, tout en ayant arrêté d'être naïve. T'as grandis trop vite, mais des fois tu veux quand même te comporter comme une gamine. T'es parfois un paradoxe, et t'es parfois chiante à mourir.

Mais finalement, le mieux pour te connaître, c'est encore de venir passer du temps avec toi, tout simplement. Parce que tu te résumes pas à quelques lignes, t'es plus que ça. T'es humaine, et ça, personne te l'enlèvera.

âge ; T'as tes 16 ans qui te jouent des tours, coincée à l'aube d'une vie que t'as déjà réussi à bousiller. T'es là, à courir après le temps, à chercher le sens. Mais t'es qu'une pauvre gamine dont la caboche explose à chaque crise existentielle.
lieu et date de naissance ; T'as pointé ton museau le 1 Janvier 2003 à l'hôpital de Chartres, en France, niquant ainsi le jour de l'an que ta daronne a passé à l'hôpital en hurlant de douleur et en insultant les infirmières pour qu'elles te sortent de son ventre. C'était mal parti dès le départ, entre vous deux.
origines ; Tu cumules deux origines. La première te vient de ta mère, pur produit français depuis des générations. La deuxième, comme ton nom et tes cheveux, te vient de ton géniteur, bâtard irlandais qui s'est barré avant ton premier anniversaire.
pays de provenance ; France, c'est la première fois que tu quittes ta patrie, en lui disant juste un gros merde et bon vent.
langues parlées ; T'es pas gâtée sur cette question, Bérénice. Toi, tu maîtrises ta langue maternelle, le français qui se glisse entre tes lèvres dans une symphonie de syllabes crachées au visage d'autrui. Mais t'as jamais été bonne en langue étrangère, tu pensais pas que ça te servirait. Par contre, à force d'être là, t'as acquis également des bases d'anglais. T'es loin d'être une flèche et tu galères toujours, mais il y a du progrès.
statut social ; Célibataire, t'en as rien à faire. Pourtant, ça commence à te travailler, toutes ces conneries, surtout quand tu vois les courbes féminines qui se dandinent devant ta tronche. Ton homosexualité, tu l'as découvert ici, avant t'en savait rien du tout. Alors tu te dis que l'amour, tu le rencontreras peut-être ici aussi.  
classe sociale ; Modeste à tendance pauvre.
temps d'exil ; T'es arrivée y'a un an, maintenant, quelques semaines seulement après ton procès, armée seulement de tes 15 ans de l'époque.
crime présumé ; Délit majeur : double homicide volontaire avec préméditation. T'avais tout prévu, l'heure, la date et le lieu. Mais un meurtre, c'est pas comme dans les films, c'est pas immédiat. C'est pas dix coups de couteau et c'est réglé. T'as drogué ta mère et ton beau-père, pour pouvoir les attacher, et t'as attendu qu'ils reviennent à eux, avant de les tuer. Leur putain d'agonie a duré trop longtemps à ton goût, mais tu voulais pas louper une miette du spectacle. Ils ont fini par crever. Par contre, t'as pas réalisé le tintamarre que t'avais fait, et à quel point t'avais alerté tout le voisinage. Tu l'as réalisé que lorsque la police a débarqué devant chez toi.
innocence ; Difficile de plaider l'innocence quand on se fait chopper avec les corps, l'arme du crime et le sang encore tout frais sur la gueule. T'as pas cherché à nier. T'es coupable, et tu l'assumes entièrement. T'as même pas cherché à t'expliquer. Tu considères que ça devait être fait, et t'es contente de l'avoir fait. T'as exprimé aucun regret pendant ton très court procès, et t'as reconnu les faits sans broncher.  
volontaire ; T'as pas tellement pu choisir, mais tu aurais certainement été volontaire, si tu avais pu.
casier ; Avant le double meurtre, ton casier était complètement vierge. T'as bien volé une ou deux fois dans les magasins, mais rien d'assez grave pour te faire attraper et encore moins pour que ce soit inscrit dans ton casier.
l'île, c'est comment ?
Honnêtement, c'est pas pire que chez toi. Tu t'es pas sentie bousculée plus que ça, et si on essaie de t'intimider, t'as pas peur de tenir tête. T'es habituée aux coups, t'en as reçu toute ta vie, alors il n'y a plus grand chose qui te fait peur. Et puis, t'es tombée sur des gens sympas. Des gens avec qui tu te sens bien, moins sur la défensive. Au final, tu te dis que t'es mieux ici. Que t'as la place d'être toi-même, et qu'il a des gens tellement étranges que ta propre étrangeté passera pour la norme. C'est une bonne chose, pour toi, d'être ici. Tu t'adaptes vite, c'est une de tes forces, t'as toujours été débrouillarde. Alors ça te va, tu te sens chez toi, ici. Et puis ici, il y a Os. Et lui, il a réussi à créer une famille. Et ça, c'est le plus important. T'es chez toi, sur cette île.

pourquoi avoir rejoint ou non un gang ?
T'as décidé assez rapidement de rejoindre les Alchimistes, parce que leur fonctionnement t'a intrigué. Et parce que tu peux pas t'empêcher de bidouiller des trucs, de tenter des choses. T'es une putain de manuelle, et tu découvres aussi que t'es une putain de fêtarde. Tu te sens bien, avec eux. T'as jamais considéré avoir une famille, mais tu commences à te dire que si ça avait été le cas, ça ressemblerait à ça. Des gens qui partagent des trucs, qui rient ensemble, qui s'entraident, qui se prennent la tête parfois. T'es pas la dernière à gueuler quand il le faut, mais t'as l'impression d'avoir trouvé ta place. C'est con d'avoir été forcée de tuer tes parents pour ça, mais les Alchimistes, ils te correspondent. Tout simplement. Tu t'investis dans la vie du gang, t'es même passée Druide récemment. La Fée du Lac. Voilà comment on t'appelle, chez toi.

ton rêve, c’était quoi ?
Avoir une vraie famille. C'est con, comme rêve, et tu l'as jamais dit à personne. Mais c'était ça. Avoir une vraie famille, pas une mère qui t'attache à ton lit et un beau-père qui en profite. T'as toujours été assez jalouse de ces familles parfaites, dans lesquelles tout va bien, pendant que toi tu hurlais dans ton oreiller pour essayer de survivre. Ton rêve, c'était de partir et de trouver une famille. Rien de plus, rien de moins.
ryn
Eh beh moi, c'est Ryn, 26 ans, enchantée !  don't try me - bérénice 1122181634
Je sais jamais quoi vous raconter dans ce genre de trucs, donc je vais me contenter du minimum : ça fait un moment que j'hésite à m'inscrire ici, donc j'ai voulu tenter l'expérience ! J'espère que ma p'tit Béré va vous plaire, et que je me plairais par ici. Et je suis faible, parce que je m'inscris alors que je vais partir en vacances à partir de mardi, mais... y'a encore du temps d'ici mardi  don't try me - bérénice 173440462
En tout cas, vous êtes beaux et vous sentez bon, alors j'y crois !  don't try me - bérénice 520071941  



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Sadie Sink ⌯ <a href="http://lesenfantsperdus.forumactif.com/u75">Bérénice Walsh</a> (14/07)
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MessageSujet: Re: don't try me - bérénice   don't try me - bérénice EmptyDim 7 Juil - 19:42

Histoire

“La liberté n’est pas au commencement, mais à la fin. La liberté est le fruit du bon ordre.”


Tu ne sais plus depuis combien de temps tu es allongée sur ce lit. Tes épaules te font mal, tes bras te font mal. La position n'est pas naturelle. Tes bras sont ramenés vers l'arrière, tes poignets attachés à la tête de lit par de la corde. Tu ne comprends même pas comment tes profs font pour ne pas voir les marques. Ou pour ne pas vouloir les voir. Tu ne comprends pas ce que tu as fait pour mériter ça. Tu déglutis. Tu as soif. Tu as faim. Et tu n'as même plus assez de larmes pour pleurer à nouveau. Tu devrais être habituée, pourtant. C'est tout ce que tu as toujours connu, ou presque. Est-ce que les voisins se doutent un seul instant de ce qu'il se passe dans cette petite maison blanche d'une zone résidentielle de Chartres ? Est-ce qu'ils ont la moindre idée de l'Enfer que tu vis, au quotidien ? Ta mère te répète que c'est de la faute de ton père. Elle le répète, jour après jour, et tu ne comprends pas. C'est de sa faute à elle. C'est elle qui t'attache. C'est elle qui te frappe. C'est elle qui te prive de nourriture pendant des jours et des jours. C'est elle qui laisse son mec te toucher. Pas ton père. Ton père s'est barré depuis longtemps, déjà. Il a dû comprendre qu'elle était complètement cinglée. Et sa seule faute, c'est de t'avoir laissée avec elle. Putain, t'as envie de hurler. Mais tu sais qu'elle viendra te tabasser si tu oses l'ouvrir. Alors tu la fermes. Tu te forces à la fermer. L'ombre furtive qui passe dans la périphérie de ton champ de vision te fait déglutir. Tu as la tête qui tourne, et l'ombre se glisse devant toi. Ses yeux rouges s'ancrent dans ton regard. « Non. Non, non, non, pitié, non. » implores-tu. Les larmes reviennent, roulent, se bousculent du coin de ton œil jusqu'à tes joues, et l'ombre reste là. Tu fermes les yeux. Tu fermes les yeux, et tu comptes. Tu attends que le cauchemar prenne fin.

Les jours passent, et se ressemblent tous, même lorsque tu n'es plus attachée. Et ce couloir... Le couloir du collège te semble interminable. Tu fixes tes pieds pour ne pas risquer de croiser le regard de qui que ce soit, mais ton corps est soudainement propulsé contre le mur. Tu en perds l'équilibre, tu trébuches et finalement, tu tombes. Ton poignet, dont tu t'es servie pour amortir ta chute, se met à te lancer si vivement que tu t'en mords la joue. « Regarde où tu vas ! » Regard colère que tu relèves sur le visage de Camille Lefebvre, cette connasse aux cheveux blonds qui fait de ta vie scolaire un enfer. Tu aurais pu trouver un havre de paix, ici, loin de chez toi. Mais il y a Camille. « Ferme ta putain de gueule, Camille. » que tu craches, en te relevant. Elle ne réagit pas tout de suite, te laisse même le temps de récupérer tes affaires, avant de te plaquer au mur en t'attrapant par la gorge. Et tu serres la mâchoire. Tu serres la mâchoire si fort que la pression de tes dents les unes contre les autres te fait mal. Elle serre ta gorge, cette pétasse, et tu souris. Mouvement de recul, comme frappée par le dégoût, Camille te lâche. Ta toux est rauque, douloureuse, mais ton sourire est triomphal. « T'es pathétique, Cam. La prochaine fois, appuie réellement sur la trachée. Au mieux, t'aurais réussi à me faire perdre connaissance, mais pas à me tuer. Mais t'as pas les couilles de tuer qui que ce soit. Fous-moi la paix. » T'es incapable de fermer ta gueule. Tu sais pas le faire, même si tu te pisses dessus. Pas au collège, en tout cas, tu sais pas fermer ta gueule devant tes harceleurs. T'as même pas peur d'eux. C'est à la maison que les choses se compliquent. Et quand tu rentres, c'est pas un bonjour qui t'accueille. C'est la main de ta mère qui s'écrase contre ta joue. C'est ta chute dans l'entrée, ta boîte crânienne qui se fracasse contre le range-chaussures. Tu sais même pas ce que tu as fait de mal. « Il t'attend. » Que ta mère te claque froidement. Et tu secoues la tête, la gorge serrée. Tu refuses, mais tu es traînée de force, de toute façon. En effet, il t'attend. Gros porc à moitié nu qui sourit, alors que ta mère te balance sur le lit et claque la porte de la chambre. C'est ce jour là que tu as décidé de les tuer pour t'enfuir. Au moment précis où l'énième coup de rein de ton beau-père t'a arraché un gémissement de douleur alors que tu fixais l'ombre aux yeux rouges tapie dans un coin de la pièce.

Voilà des mois que tu te prépares. Des mois. D'abord, le chloroforme. Ensuite, les cordes. Et enfin, le couteau. Tu attends qu'ils se soient endormis devant la télévision, comme tous les soirs. Ton cœur bat si vite, si fort contre ta poitrine que tu as peur que le bruit de ton organe ne les tirent de leur sommeil. Parfois, tu les entends parler, ou tu le crois, et tu es forcée de fermer les yeux de toutes tes forces pour les faire taire. Tu as peur. Tu as peur qu'ils se réveillent, qu'ils découvrent ton plan, qu'ils te le fassent payer. Tu entends distinctement la voix de ta mère, et tu dois vérifier plusieurs fois qu'elle n'est pas réveillée. Tu ne sais pas ce qui est vrai. Tu ne sais pas si ce sont les murmures ou les ronflements qui sont vrais. Elle est en train de dire à ton beau-père qu'elle te tuera. Tu l'entends. Tu l'entends distinctement, et pourtant, elle dort. Ton souffle se fait plus court alors que tu te positionnes face à eux. L'espace d'une brève seconde, tu as l'impression que les yeux de ta mère s'ouvrent et se braquent sur toi, et tu sursautes en reculant de quelques pas. Mais lorsque tu regardes à nouveau, ses yeux sont clos, sa respiration lente et régulière. Tu n'attends plus. Tu te rapproches vivement, tu plaques les deux tissus imbibés de chloroforme sur le visage de ta mère et sur celui de ton beau-père. Ils se réveillent en sursaut, mais tu luttes. Tu luttes, tu pries pour ne pas t'être trompée sur les doses nécessaires. Et ils finissent par ne plus bouger, alors que tu t'écroules par terre, tremblante. Ta myocarde est un requiem frénétique. Deuxième étape. Tu as regardé des vidéos de bondage, juste pour apprendre comment attacher correctement quelqu'un. Et tu attaches ton beau-père, puis ta mère. Ce n'est pas un jeu, et tu as peur. Tu attends qu'ils se réveillent, pourtant. Tu attends longtemps. Mais tu veux les regarder en face.

« Bérénice, détache-nous. » Voilà plusieurs minutes que ta mère s'agite, en essayant de se libérer de ses liens. Ton beau-père fulmine, te promets milles et unes tortures. Les larmes coulent sur ton visage sans que tu ne t'en aperçoives, et tu trembles en tenant le long couteau de chasse que tu as volé à ce porc. Tu commences par lui, d'ailleurs. Sans un mot. Le couteau se plante dans son entrejambe et il hurle de toutes ses forces. Au moins, il a arrêté de fulminer, mais un haut-le-cœur te secoue alors que tu vois le sang. « Bé... Bérénice... » Sa voix tremble. Foutue connasse. Sa voix tremble, et tu jettes sur elle un regard teinté de mépris. Tu fermes les yeux, tu essaies de faire le vide alors que ton beau-père se met à sangloter comme une fillette. Peut-être est-ce suffisant ? Peut-être as-tu réussi à les dissuader de continuer à te faire du mal ? « Je te tuerai, Bérénice. » Tu rouvres les yeux. Tu as distinctement entendu ses mots, prononcés froidement, calmement de la voix de ta mère. Pourtant ça ne colle pas : elle pleure, elle gémit, se tortille dans tous les sens. Et dans un cri de rage, tu plantes le couteau dans la trachée de ton beau-père. Tu ne t'attendais pas à tant de résistance, et tu te débats avec son corps, alors qu'il est pris de spasmes. Enfin, tu arrives à lui trancher la gorge. Enfin. Et pourtant, il n'est toujours pas mort. Ça viendra. Et tu en fais de même avec ta mère. Ta mère qui hurle et supplie pourtant, avant que la lame ne vienne lécher sa chaire. « Tu ne me tueras pas, Maman. » Voilà les derniers mots que tu prononces à son égard. Elle ne te tuera pas. Plus personne, jamais, ne te fera le moindre mal. La mort est à la fois si longue et si rapide à arriver, à envelopper cette génitrice et ce violeur de ses bras... Tu perds le compte des minutes, alors que tu t'asseois sur le canapé, incapable de lâcher le couteau des mains, et les corps des yeux. La mort est assez longue à arriver, en tout cas, pour apporter dans son sillage les lumières bleues des voitures de police. Tu regardes la scène. Tu sais que tu seras arrêtée. Tu ne sais pas ce qu'il se passera ensuite. Mais ironiquement, tu te sens plus libre que tu ne l'as jamais été. Plus libre que tu ne le seras jamais.

Tu n'as plus jamais perdu ce sentiment de liberté. Pas même après ta condamnation. Pas même en étant envoyée sur cette île. Tu n'es plus enchaînée à un lit, Camille Lefebvre et sa bande ne sont plus qu'un puéril souvenir, plus personne ne te viole ou ne te frappe sans que tu n'en comprennes la raison. Cette année passée sur l'île a été pour toi la plus belle de ton existence, mais ils ne pourront pas comprendre. Eux, les adultes, les autorités, ceux qui n'ont pas vécu ce que tu as vécu, qui ne comprennent pas ce que tu as dû faire pour survivre. Mais tout va bien, maintenant. Tout va bien Bérénice. Ce soir, tu t'endors en souriant, pelotonnée dans une couverture qui gratte, sur un lit de camp. Et tu te remémores cette vie. Tu as seize ans, maintenant. Et tu as une famille. Tu as un gang. Tu as la possibilité de dire non.

Tu es libre.
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MessageSujet: Re: don't try me - bérénice   don't try me - bérénice EmptyDim 7 Juil - 19:44
mais mais mais mais don't try me - bérénice 1546288029 don't try me - bérénice 1546288029 don't try me - bérénice 1546288029 don't try me - bérénice 1546288029
j'suis amoureux de ton personnage, de sa bouille, de ta plume, de tout don't try me - bérénice 1616375772
quand j'ai vu sadie sink je me suis dis " ELLE EST A MOI DANS MON PRE LIEN AVEC MES ENFANTS PERDUS " don't try me - bérénice 4131420579 don't try me - bérénice 4131420579
mais non mais je veux quand même un lien puis un lien avec simen aussi puisque c'est une alchimiste don't try me - bérénice 1376737002
donne nous un peu plus de contenu don't try me - bérénice 1616375772
et bienvenuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuue don't try me - bérénice 755805138
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MessageSujet: Re: don't try me - bérénice   don't try me - bérénice EmptyDim 7 Juil - 19:55
... Voilà de quoi me motiver à regarder la saison 3 de ST !
Bienvenue par ici, j'adore ta façon d'écrire, et je veux un lien avec Ciel don't try me - bérénice 3118164139
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MessageSujet: Re: don't try me - bérénice   don't try me - bérénice EmptyDim 7 Juil - 20:21
Vous êtes déjà des amours, je meurs. don't try me - bérénice 937249379
Merci à tous les deux pour vos petits mots gentils !

Et t'inquiète @Oswell Johnson le contenu va arriver très vite, promis. don't try me - bérénice 520071941 Tout est sur le feu, j'ai trop hâte de vous présenter Bérénice. don't try me - bérénice 937249379 On se discutaille tout le reste par mp. Viens, on est bien. don't try me - bérénice 173440462

@Ciel Morton je ne peux que te conseiller vivement de regarder la saison 3 de ST, qui est fabuleuse. C'est un bijou, comme les deux saisons précédentes. Et ce sera avec grand grand plaisir pour un lien don't try me - bérénice 520071941
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Newt Fawkes

Newt Fawkes
ALCHIMISTES ; roi arthur
MESSAGES : 138
Date d'inscription : 11/05/2019
PSEUDO : untamed heart. (jessica)
AVATAR : chance perdomo.
COPYRIGHT : lunaeye (avatar), vocivus (icons), siren charms (signature).
GANG : les alchimistes, la gnôle ayant depuis longtemps remplacé le sang de tes veines. tu ferais tout pour ton gang. tu l'as déjà fait.

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MessageSujet: Re: don't try me - bérénice   don't try me - bérénice EmptyDim 7 Juil - 23:57
COUCOU TOI don't try me - bérénice 173440462

jtm déjà, t'es mignonne tout plein puis t'as choisi les meilleurs alors forcément. don't try me - bérénice 568219587
bienvenue, du coup, j'ai hâte de voir cette petite évoluer. don't try me - bérénice 119692517
puis viens te cacher derrière moi tant que tu veux don't try me - bérénice 173440462
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MessageSujet: Re: don't try me - bérénice   don't try me - bérénice EmptyLun 8 Juil - 12:03

Félicitations !

Bérénice Walsh, bienvenue sur l'île !

Alors déjà, je te souhaite officiellement la bienvenue don't try me - bérénice 3314782227 ! Ensuite...
OMG !! Mais... don't try me - bérénice 3764928585 La vie de Bérénice avant l'île était si triste don't try me - bérénice 2789070492 Sa "famille", cette connasse de Camille don't try me - bérénice 2789070492
Et comme je t'ai dit "le moment sur le canapé est juste MAGIQUE" VOILA !!!!
J'irai te gratter un lien avec mon autre compte, tu m'as hypé :hehehe:


Bravo pour ta validation petit délinquant. Maintenant que ta fiche est terminée, il est temps de poser définitivement tes valises, de t'installer et de commencer à jouer.
Pour commencer, tu peux vérifier que le staff a bien fait son boulot, et vérifier que ton avatar a été réservé dans le bottin, et que ton personnage a été recensé dans son pays d'origine et sur la date de son arrivée. Si tu ne vois pas ton nom sur un des trois sujets, n'hésite pas à MP un des membres du staff, on t'en voudra pas, loin de là :heart:
Une fois ça fait, tu peux aller poster ta fiche de lien et ta première fiche d'activité RP. Si besoin est, tu peux aussi aller poster un pré-lien si t'as une idée bien précise de ce que tu veux.
Voilà, maintenant t'es paré pour commencer à jouer.
Tu peux désormais aller voir ce qu'il se passe dans ton gang (intrigues ou tea time sur les autres gangs) dans le forum qui lui correspond dans la partie "A la file indienne".
Hésite pas non plus à passer dans le flood et les jeux ainsi qu'a voter sur les top-sites.

Bon jeu parmi nous ! :heart:

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Milo Gallagher

Milo Gallagher
SAGES ; maître yoda
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Date d'inscription : 20/06/2019
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AVATAR : Bob Morley
COPYRIGHT : sweetpoison
GANG : sages
CRIME : double homicide

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MessageSujet: Re: don't try me - bérénice   don't try me - bérénice EmptyLun 8 Juil - 15:57
Haaaaaaaan bibounette je meurs t'es trop mignonne don't try me - bérénice 447754422 don't try me - bérénice 447754422 don't try me - bérénice 447754422
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