+ Lupe, t’es comme les derniers rayons du soleil, si beau, si brillant qu’on se jetterait dans le vide pour pouvoir les attraper, mais toujours, toujours ils s’enfuient. Tu t’échappes pour mieux revenir, tu t’échappes pour t’élever, dans l’espoir de t’envoler. Lupe, t’es comme le vent qui déchire le ciel, le vent qui détruit tout sur son passage et qui renverse même la raison. Tu voudrais pouvoir changer le monde et c’est un peu naïf, dans l’monde. Tu rêves d’un endroit où tout l’monde puisse se sentir bien, et même si t’as bien compris qu’c’était impossible, tu continues d’y croire, et tu t’fais la promesse d’être la plus entière possible, pour ne jamais regretter de ne vivre qu’à moitié. Alors tu ris trop fort, tu parles trop et tu gueules beaucoup. T’as aucun filtre et t’es trop susceptible. T’es égoïste et jalouse, aussi, trop possessive peut être, mais t’es incroyablement altruiste et terriblement attentive au bonheur des autres. T’essaies d’être positive, toujours même si parfois, la mélancolie te cueilles, au saut du lit. T’es un être à part, tout en ambivalence, femme et enfant, loup et oiseau, coupable et innocente.
âge ; dix-huit ans, seulement. Dix-huit ans, enfin. Tu as attendue, toute ta vie, cette période bénite où enfin tu serais libre d'être qui tu veux. Mais la liberté n'est jamais acquise et trop souvent bafouée.
lieu et date de naissance ; Ton séjour y fut court, mais tu es bien née à Buenos Aires -en déplaise à ton père- il y a de ça dix-huit ans. C'était un samedi de mars, il pleuvait, maman pleurait.
origines ; enfant du monde et du soleil, dans ton sang coulent les danses de milles pays. L'inde, l'Argentine et l'Amérique des temps d'avant se mêlent et se démêlent, chantent dans tes yeux et colorent tes sourires
pays de provenance ; L'inde, ce pays, tu l'aimes autant que tu le hais. Jamais, tu ne pourras oublier ses couleurs et ses odeurs, pourtant, l'horreur y est partout présente, et tu en as bien malgré toi fait les frais.[/i]
langue(s) parlée(s) ; l'Hindi, une nécessite, et puis l'anglais, comme n'importe quelle fille de son rang. Et finalement, l'espagnol, unique lien avec cette vie qu'elle aurait dû mené, avec ce père ne l'ayant jamais accepté.
statut social ; fiancée parait-il. Ta mère ne voulait pas te voir marier avant ton dix-huitième anniversaire et voilà là l'unique avantage de cet exil forcé ; jamais tu ne seras obligé de l'épouser.
classe sociale ; Tu fais partie de la haute société hindou et ce, par naissance, rien ne pourra jamais te l'enlever, ni le divorce de maman, ni les malversations de son nouveau mari.
temps d'exil ;Un an ou presque, t'as perdu l'compte, Lupe, ou tu n'veux plus compter
crime présumé ; pyromane prétendue, t'as été envoyé sur l'île sans passer par la case départ. Personne n'a écouté ce que tu avais à dire, après tout, qu'est-ce que la parole d'une femme, face à son tuteur légal ?
innocence ; C'était un accident, il le sait, les autorités le savent très certainement aussi. Jamais tu n'aurais pu mettre le feu à votre maison, encore moins avec ta mère et tes sœurs à l’intérieur. Mais l'occasion était trop belle et il voulait se débarrasser de toi depuis trop longtemps.
volontaire ; on n'peut pas vraiment dire que tu as eu le choix, mais de toute façon, le pays imaginaire ne peut être pire qu'les cellules crasseuses de Tihar.
casier ;Si t'avais été enfermé pour chaque manifestation pour le droit des femmes auxquelles tu as participé, ton casier serait noir depuis longtemps maintenant. Fort heureusement, tu es passée entre les mailles du filet. Mais ici, qu'il soit blanc ou noir, ça n'a pas beaucoup d'importance.
l'île, c'est comment ?
Tu s'ras toujours la première à gueuler qu'c'est inhumain, et qu'vous méritez mieux. Mais en vérité, malgré tes libertés bridées, tu es bien plus heureuse ici qu'à New Delhi. Ta mère te manque, tes sœurs également et même ton imbécile de frère mais sur l'île, t'as l'impression d'pouvoir respirer, et tu sais que jamais, tu ne voudras retourner chez toi.
pourquoi avoir rejoint ou non un gang ?
T'as toujours voulu t'faire ton propre avis, sur les gens, Lupe et avant d'rejoindre qui que ce soit, tu observes, tu apprends à r'connaitre les affinités et les animosités avant d'prendre la moindre décision. Et puis finalement, t'es bien, sur la terre du milieu.
ton rêve, c’était quoi ?
Tu voulais t'envoler, loin, très loin et découvrir le monde, et découvrir la vie. tu voulais être libre et sauvage, belle et volage. Tu voulais avoir le choix, le choix de tout faire, ou de ne rien faire.
RoseImpure/Zoey
Hey, moi c'est Zoey, j'ai 20 ans et je suis originaire de l'unique partie de la France qui ne croule actuellement pas sous la chaleur (bjr la Bretagne, je t'aime). Je rentre en master meef à la rentrée et je suis super faible, quant il s'agit de rpg...
L’inde et ses merveilles n’a jamais été tendre avec les femmes. Maman a eu de la chance, elle l’a toujours dit. Parce qu’elle n’a pas été marié à un homme plus vieux lorsqu’elle n’avait que dix ans, parce qu’elle a été promise à un étranger, un homme né sous le soleil et le bon augure de l’argentine. Un homme qui n’avait que cinq ans de plus qu’elle et qui lui promettait monts et merveilles. Pourtant maman n’était pas dupe. Elle a toujours su que son père l’avait vendu à cet étranger pour assurer ses affaires et sa place sur le marché mondial du pétrole. Malgré tout, elle a accepté son sort, parce qu’elle n’a jamais eu le choix, maman, parce que c’est comme ça, là-bas. Elle a fini par s’envoler, s’envoler pour les Amériques et pour cet homme qui lui donne deux enfants, deux beaux enfants aux couleurs du soleil. Les années passent, et elle est heureuse, et elle l’aime, elle a appris à l’aimer pour son sourire tendre, quand il rentrait le soir, pour sa bienveillance et pour ces enfants, ces enfants qui lui ressemblaient temps. Et puis un jour, un jour maman tombe enceinte. C’est inattendu, ils ne voulaient pas d’autre enfant. Papa travaille beaucoup et doit gérer une crise internationale au sein de sa société. Son adversaire, coriace, cherche par tous les moyens à le briser. Et il y arrive. Ça fait la une des journaux, la femme Juntès a une aventure et son ventre s’arrondit. Elle a beau promettre à son mari que ce ne sont qu’inepties, il doute, doute, doute, et le ventre grandit, grandit, grandit.
Il veut faire un test de paternité, à la naissance de l’enfant, Et elle refuse, parce qu’elle est honnête, parce que ce bébé, c’est le sien. Et l’enfant nait, c’est une fille. Elle a les mêmes yeux tendres que son frère et sa mère Les mêmes yeux soleil que son père.
Mais il ne veut rien savoir, mais il veut divorcer, et elle quitte le pays. Elle retourne chez elle, le bébé dans ses bras. Elle retourne chez elle avec cet enfant rien qu’à elle en laissant ses ainés, en laissant un morceau d’elle.
Cet enfant, c’est toi, Lupe. Un enfant sans père mais élevé aux histoires d’Argentine.
Un jour, tu as demandé à maman pourquoi tu t’appelais ainsi, pourquoi tu portais son nom à lui, pourquoi tu étais si différente, si différente des autres petites filles. Alors maman a tendrement souris et penché sur toi, elle t’a dit « Lupita, mi amor, tu portes le nom de ta grand père paternel et son nom à lui aussi, parce que, même si le monde entier se dresse entre lui et toi, tu seras à jamais la chair de son sang. Ce nom, c’est ton identité, et personne ne pourra jamais te l’arracher. »
Maman a eu de la chance. Maman est rentrée au pays et elle s’est remariée. C’était l’homme le plus laid que tu n’avais jamais vu, son visage dégoulinait, son être respirait le mépris, et souvent, souvent il frappait maman, et il lui disait « Tu as de la chance de m’avoir phoohad, tu es vieille, tu es laide, sans moi, tu ne serais rien. Tu me dois le respect, tu me dois la vie. »
Et elle lui a donné 4 enfants, un fils d’abord, et trois filles, quatre enfants qu’il chérissait autant qu’il te détestait, toi la métisse, toi la batarde au sang chaud.
Et tu le détestais, si fort, si fort. Et tu voulais qu’il meure, trop fort, trop fort.
A douze ans il veut te marier, il veut se débarrasser de toi, t’envoyer loin et t’a même déjà trouvé un mari, un de ses amis. Il a quarante ans et maman refuse catégoriquement. Il n’y a que pour toi, qu’elle lui tenait tête, maman. C’est elle qui t’a présenté Vikram, il avait quinze ans et elle t’a promise à lui, mais pas avant tes dix-huit ans, qu’elle a promis. Et tu lui en as tellement voulu, à maman. Et tu t’es mise à craindre les années qui passent et à haïr tes anniversaires, parce que chacun d’eux t’approcher un peu plus de l’asservissement. Et tu voulais tellement être libre, Lupe, libre de choisir ton mari, ou de ne pas te marier, libre de vivre comme bon te semblait.
Tu d’vais avoir seize ans tout au plus quand tu as commencé à travailler, à Taimur Nagar. Ta mère n’était pas vraiment d’accord, mais elle savait qu’elle ne pourrait jamais t’en dissuader. T’es tellement butter, Lupe. Tu t’y rendais tous les jours, après l’école pour enseigner aux enfants du bidon ville. La saison des pluies l’avait ravagé, une fois de plus et une mission humanitaire a été mis en place. Des professeurs européens ont été envoyé, pour soutenir les locaux, et puis des hommes et des femmes du monde entier, afin d’aider à la reconstruction. T’as rencontré l’européen cette période, il devait, avec cinq ou six autres blancs, construire un vrai bâtiment pour abriter l’école. Tu le voyais tous les jours et il venait te parler à sa pause, il te disait qu’c’était rare, les indiens qui parlaient aussi bien anglais. Toi tu souriais en l’entendant parler l’indien et tu hochais les épaules. « Si je veux pouvoir m’enfuir d’ici, un jour, il faut bien que je puisse parler anglais. » Il était gentil et t’as un peu honte de l’avouer, tu t’es servie de lui pour faire enrager Vikram. Parce qu’il venait te chercher, chaque soir, parce qu’il détestait te voir parler avec l’étranger mais qu’il n’y pouvait rien, parce qu’il avait bien compris, les années passant, qu’il n’arriverait pas à te contrôler tant que vous ne seriez pas marié. Ça a duré un moment, et puis l’étranger est parti, et tu as repris ta vie.
C’était un accident, un accident, un accident. Tu l’as répété comme une promesse, assise seule dans ta cellule froide. Il le savait, bien sûr qu’il le savait. Parce que tu faisais simplement la cuisine, parce que la casserole a pris feu et qu’t’as tout fait pour l’éteindre, Lupe, mais il est arrivé, il est arrivé et t’a attrapé par le bras pour te sortir de la cuisine. Et il est s’est assis dans le salon, et il a regardé le feu lécher les murs et dévorer la maison. Et enfin, quand les flammes devenaient si vives qu’on pouvait à peine les regarder et la fumée si épaisse qu’on pouvait à peine respirer, il a fait sortir tout le monde de la maison, il s’est mis à crier, crier que c’était toi, que tu voulais tous les tuer, que tu étais folle, que ce n’était pas nouveau et qu’il fallait t’enfermer. Personne ne t’a écouté, si ce n’est maman. Mais maman ne compte pas, parce que maman est une femme. Personne e t’a écouté et on t’a jugé coupable sans même chercher à comprendre ce qu’il s’était passé, sans même chercher à retrouver la fautive casserole. Incendie volontaire, qu’on a dit. T’as pourri en prison pendant une semaine et finalement, on est venu te chercher. On t’y a amené, sur cette île de cauchemar, et ça avait un gout de paradis, Lupe. Un paradis où tu peux t’endormir sans craindre de te faire égorger. Un paradis où ta voix compte, et c’est la première fois.
Dernière édition par Lupe Juntès le Mar 25 Juin - 21:23, édité 1 fois
EDIT : Je t'ai déjà dit tout le bien que je pensais de ce personnage jpp Megan/Lupe, ça va donner de ouf ** Puis j'suis pressée de voir l'évolution avec "l'américain" aussi Je suis amoureuse de ta plume, btw.
MESSAGES : 168 Date d'inscription : 09/05/2019PSEUDO : chuu (cora). AVATAR : tashi rodriguez. COPYRIGHT : chrysalis (ava), astra (signa), pando (icons).GANG : t'as rejoint les chimères, plus par défaut que par réelle conviction au début. séduire plutôt que subir, telle est ta devise.
Sujet: Re: Nuits fauves Lun 24 Juin - 21:41
Megan Richter a écrit:
Me first.
comment ça toi first ?? c'est moi la vraie first d'abord
lupe d'amour, comment je suis trop contente qu'on ait pu se trouver un lien comme ça me réjouis de débarquer avec mon bonhomme et qu'on puisse rp ensemble en tout cas t'es belle, jtm déjà et j'adore ce début de fiche bienvenue dans ta nouvelle maison
OH LA FILLE DU MONDE DE RILEY elle est tellement kiki, j'avais jamais pensé à elle pour les rpgs punaise @Megan Richter j'avais même pas vu que t'avais pris sabrina punAISE JE SUIS A L'OUEST!! en tous cas, le nom est juste magnifique je suis complètement dingue!! ensuite ta plume mymy j'ai hâte de lire la fin!! bref, tout ça pour te souhaiter la bienvenue
Jpp, je sais déjà plus quoi dire, je t'ai tout dit dans mon premier post et sur Discord. Lupe est génial, j'aime trop ta plume, ses liens vont être canons, pressée de ramener la bis sista. BREF, on va faire de belles choses, (et vous allez faire de belles choses aussi avec le DC de Nam )
Bravo pour ta validation petit délinquant. Maintenant que ta fiche est terminée, il est temps de poser définitivement tes valises, de t'installer et de commencer à jouer. Pour commencer, tu peux vérifier que le staff a bien fait son boulot, et vérifier que ton avatar a été réservé dans le bottin, et que ton personnage a été recensé dans son pays d'origine et sur la date de son arrivée. Si tu ne vois pas ton nom sur un des trois sujets, n'hésite pas à MP un des membres du staff, on t'en voudra pas, loin de là Une fois ça fait, tu peux aller poster ta fiche de lien et ta première fiche d'activité RP. Si besoin est, tu peux aussi aller poster un pré-lien si t'as une idée bien précise de ce que tu veux. Voilà, maintenant t'es paré pour commencer à jouer. Tu peux désormais aller voir ce qu'il se passe dans ton gang (intrigues ou tea time sur les autres gangs) dans le forum qui lui correspond dans la partie "A la file indienne". Hésite pas non plus à passer dans le flood et les jeux ainsi qu'a voter sur les top-sites.