Histoire

rather be the hunter than the pray

Tu es né d'un couple aimant, né dans ce qui devait être une belle famille. Ton père était un chasseur, par les enseignements de son père, un homme fier, dur souvent extrême dans ses idées. Mais sa femme, il l'aimait. Plus que tout au monde et elle avait le pouvoir de le calmer, de le raisonner. Ta mère, c'était une femme douce et intelligente. Elle utilisait les mots mieux que personne. Tu devais être un heureux événement, le fruit de leur amour et tout s'est compliqué. Tu es né, poussant le cri propre à celui d'un nouveau-né, mais ta mère a donné sa vie pour ça. Ton père a été anéanti et s'il n'a jamais pu t'aimer autant qu'il l'a aimé elle, il a tenu à te garder auprès de lui. C'est à ce moment que tout a disjoncté dans son cerveau, que la famille aimante a échangé sa place avec une histoire croustillante dans les journaux. Un père a séquestré son fils pendant quinze années. Un enfant sauvage séquestré par son père pendant près de quinze ans. C'étaient les gros titres quand tout a été découvert, quand tu as été découvert.

Après la mort de sa femme, ton père s'est replié de tout. De la ville, de ses proches, de lui-même. Il est devenu ce monstre qui t'a élevé, partagé entre la haine et l'amour qu'il avait pour toi. Tout ce que tu te souviens de ton enfance, c'est cette cave qui faisait office de maison pour toi. Un endroit sombre, éclairé par une petite fenêtre à barreaux le jour et une ampoule la nuit. T'y avais un matelas, des chaînes et de quoi faire tes besoins. Ça peut sembler similaire à une prison, horrible, mais pour toi c'était le seul endroit que tu connaissais. C'était ton chez toi. Le lit était ton nid, les chaînes ta punition. Elles étaient là pour les moments où tu désobéissais, pour te punir. Tu ne restais pas constamment enfermé non, une fois par semaine il venait te voir et t'apprenait à chasser. Lui utiliser un fusil, toi tu devais utiliser tes mains et tes dents. Partagé entre faire de toi un homme ou un animal, il était souvent contradictoire. Tu marchais à quatre pattes jusqu'à tes sept ans et ça lui allait bien, jusqu'à ce qu'il finisse par être agacé par ça et qu'il t'apprenne à marcher sur tes deux jambes. Tu ne pouvais pas décemment être réduit à l'état animal, mais il refusait de faire du meurtrier de la femme qu'il aimait un homme véritable. Il ne t'as jamais appris à parler, tu ne connaissais que quelques mots qu'il a daigné t'apprendre où que t'as eu l'habitude d'entendre. T'as eu une mère, pendant quelques années. Snow. C'était un husky, une femelle. Tu jouais avec elle, t'imitais ses manières, sa façon d'être. C'était le seul vrai modèle que t'avais, c'est d'elle que t'as hérité ce côté animal qui te caractérise. Si elle était d'abord fidèle à ton père, elle a fini par t'apprécier plus que lui. Une mère privilégie toujours son fils après tout. Loin de la civilisation, des conventions, tu ne t'es jamais plaint parce que pour toi, c'était comme ça qu'on vivait.

Tu grandissais mais rien ne changeait, c'était toujours le même quotidien, toujours cette même vie. Enfin, presque rien ne changeait. Tu devenais de plus en plus un homme, tu ressemblais de plus en plus à ta mère aussi. C'est ce qui a mis fin à cette vie que tu connaissais. Ton père, c'était le seul Homme que tu connaissais, c'était ton Dieu. Tu voulais qu'il soit fier de toi quand tu ramenais des proies que tu tenais par les dents, tu voulais qu'il soit fier quand il t'ordonnait de faire ce qu'il voulait et que t'obéissais. Tu ne voulais que sa reconnaissance depuis toujours lui qui te regardait avec tant de mépris. Mais l'année de tes quinze ans, tu commençais à voir autre chose dans ses yeux. Comme de la nostalgie. Comme le regard des animaux pendant leurs chaleurs. Jusqu'à cette fois où il est entré dans la cave, un fusil à la main. Il t'a visé, pour la énième fois et t'as reculé jusqu'à te cogner contre un mur, la peur au ventre. Tu couinais, le suppliant pour ne pas te tuer et il a décalé son fusil pour poser sa main sur ta joue. Pour la caresser. Un frisson s'est emparé de toi face au premier geste tendre de cet homme que tu cherchais tant et ses lèvres se sont posées contre les tiennes. C'était chaud, agréable, tu ne savais pas à quel point c'était tordu. Il a posé sa main sur ton torse, l'a laissé se glisser lentement en répétant que tu lui ressemblais tellement. A cet instant, Snow s'est jetée sur lui, le mordant directement au cou. Une giclée de sang s'est écrasée sur ton visage et t'étais tétanisé alors que ton père tenait son cou pour empêcher le sang de couler et que Snow grognait et l'attaquait pour te protéger. Un coup de feu, ta mère au sol, du sang s'écoulant de son abdomen. Guidé par ton instinct, tu t'es enfui de la cave et t'as couru hors maison. T'as couru encore et encore, sans jamais t'arrêter, jusqu'à ne plus avoir d'air. C'est là qu'un couple t'as trouvé, vêtu simplement d'un short. C'est là que tout le monde a appris l'histoire sur l'enfant séquestré. Ton père et Snow ont été retrouvés morts tous les deux.

On t'a placé en foyer d'accueil, n'ayant pas d'autres solutions. T'as fais la une des journaux, mais tu n'as rien compris. Tout à coup on te faisait entrer dans un monde qui n'était pas le tien et c'était difficile, trop difficile. Tu comprenais ce que disaient les gens, du moins globalement, t'avais l'habitude avec ton père, mais eux ne comprenait pas ce que tu disais hormis quand tu prononçais ces quelques mots que tu connaissais. Alors on t'a imposé quelqu'un pour t'apprendre comment le monde fonctionnait, pour t'apprendre la langue, mais tout ça, ça ne t'intéressait pas. Dès que tu pouvais, tu sortais par la fenêtre, tu retirais ce qu'ils appellent pulls et pantalons et tu t'amusais dans la forêt, ton monde à toi. Incapable de vivre en communauté, t'agressais ceux qui t'emmerdaient, ceux qui ne savaient pas s'y prendre avec toi. A coups d'ongles et de morsures, de poings et de pieds, t'attaquait quand ton instinct te poussait à le faire. On tentait de te comprendre, de pardonner tes agissements à cause de ton passé, mais petit à petit t'as fini par devenir un boulet plutôt qu'un pauvre garçon. Ce serait trop compliqué de t'intégrer à la société, mieux valait t'en éloigner. Alors tes agressions, tes fugues, on s'en est servi contre toi. Tu n'as rien compris, mais tu connaissais déjà le sens du mot punition pour l'avoir subi. On t'a laissé le choix entre un endroit comme ta cave et un autre comme la forêt près de chez toi. Bien entendu, t'as choisi la forêt et c'est comme ça que tu t'es retrouvé, quelques jours plus tard, sur un bateau avec d'autres gens. C'est comme ça que tu t'es retrouvé sur cette île, ta nouvelle maison. Un endroit plus proche de ton monde que ce qu'on te montrait là-bas.

Félicitations !

Prénom Nom, bienvenue sur l'île !

Bébé chat
J'ai déjà tout dit plus haut, je crois... et tmtc lien, tout ça ...

Bravo pour ta validation petit délinquant. Maintenant que ta fiche est terminée, il est temps de poser définitivement tes valises, de t'installer et de commencer à jouer.
Pour commencer, tu peux vérifier que le staff a bien fait son boulot, et vérifier que ton avatar a été réservé dans le bottin, et que ton personnage a été recensé dans son pays d'origine et sur la date de son arrivée. Si tu ne vois pas ton nom sur un des trois sujets, n'hésite pas à MP un des membres du staff, on t'en voudra pas, loin de là
Une fois ça fait, tu peux aller poster ta fiche de lien et ta première fiche d'activité RP. Si besoin est, tu peux aussi aller poster un pré-lien si t'as une idée bien précise de ce que tu veux.
Voilà, maintenant t'es paré pour commencer à jouer.
Tu peux désormais aller voir ce qu'il se passe dans ton gang (intrigues ou tea time sur les autres gangs) dans le forum qui lui correspond dans la partie "A la file indienne".
Hésite pas non plus à passer dans le flood et les jeux ainsi qu'a voter sur les top-sites.

Bon jeu parmi nous !