Dans tes bras je me perdrai (Mineti)

Date d'inscription : 11/11/2019

Gamine qui a sombré, perdue dans les abysses de l’amour interdit. Cœur empoisonné, cherche la mort dans sa prison de pierre. La joie, la malice qui quittent les expressions de Dame Séli. Ses sourires sont remplacés par des larmes. Ses soirées à danser près du corps d’un autre sont remplacées par des nuits solitaires. Morphée l’a viré, la laissant subir ses insomnies où elle repense à sa reine. Elle a merdé, elle s’est empoisonnée. Son cœur qui cherche à s’exprimer encore, collabore avec sa mémoire. Les images de ces souvenirs heureux qui repassent en boucle, leur histoire reste gravée dans sa tête. Elle souffre, elle a niqué son âme sous ces drogues abusées. Ses démons l’observent, la pousse vers le fond, vers le néant. Letizia n’a plus la force de la regarder se balader dans les quartiers du gang sans cet échange de sourire, sans pouvoir prendre en otage ces lèvres qui lui manquent tant. Letizia n’a plus cette foi de rester loin d’elle. Il le fallait, elle le devait. C’était une solution, Minerva méritait mieux. Mieux que cette gamine au poison destructeur, mieux que cette fille qui ne sait répondre à un simple je t’aime. Elle s’en veut, Letizia. Elle se torture, son cœur l’a tient en vie. Ça lui fait peur ce sentiment nouveau, ce désir intense qui lui ronge. Ça lui fait peur de ce dire que Minerva lui fait son bonheur pendant qu’elle pourrait causer son malheur.

Elle s’est relevé, elle est clean mais fatiguée. Sa force lui manque mais le courage lui permet de se déplacer. L’appel du désir qui devient trop fort, l’appel à l’amour qui devient un besoin. Poupée brune qui se montre à nouveau à ce gang sous sa faiblesse. Coup fatal à sa fierté qui se range dans les oubliettes de sa tête. Elle s’est mise à courir, les larmes qui viennent lui brouiller la vue. Elle pousse les gens sur son passage, plus rien ne l’arrête, plus d’obstacle entre la reine et elle. “Bars d’toi d’là!” qu’elle balance de son français natal, elle s’préoccupe pas de l’état des autres, elle court jusqu'à arriver à la porte de Minerva. Son sanglot éclate lorsqu'elle ouvre cette dernière barrière qui était la porte. Minerva était là, Minerva est toujours là. “J’arrive... pas…” essoufflée, elle découpe ses mots. Sa poitrine ne cessant de lui faire mal, son cœur qui émet des battements d’espoir. “J’peux pas…” Ses larmes coulent, elle ne les retient plus. “Tu me manques, Min’...” elle s’avance vers elle d’un pas doux, ses mains attrapant son visage pour que son regard se perde dans le sien. “J’ai besoin de toi...” Dame Séli s’avoue vaincue devant sa reine.

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Date d'inscription : 18/07/2019

Soirée passée en solitaire, comme toutes celles vécues depuis leur dernier baiser, Reine des amours déçus redevenue seule pour une énième fois, la souffrance et la tristesse s’étaient métamorphosées en liquide lacrymal, perlant du coin de ses prunelles émeraudes. Yeux posés sur cet appareil qui avait été le témoin de leur relation interdite, de ces sentiments impossibles, elle revisionnait des souvenirs pourtant enterrés. Portail vers un passé bien fait d’insouciance et de passion, elle pouvait y voir celle de ses rêves et ses cauchemars danser devant l’objectif. Danse attirante, valse envoûtante, l’écho de son propre rire à la fois doux et pur se faisait entendre. Bonheur qui paraissait éternel à cet instant, désormais, seul le regret persistait. Encore une fois, elle avait tout perdu. Perdu celle que son coeur avait choisi, en dépit de tout ce qu’il avait pu vivre. Souffle volé, larmes tombées, Guenièvre souffrait. Sillage marqué, preuves de la douleur tracées, assise dans un coin de sa cabane bien trop grande pour elle-seule, elle aurait tout donné pour pouvoir l’enlacer et la retrouver pour une toute dernière fois. Ignorer les sentiments, ignorer les enjeux et simplement se laisser aller dans ses bras. Juste une fois … Là était son dernier souhait. Combien de fois, ces deux âmes brisées par leur passion s’étaient croisées ? Combien de fois s’étaient-elles ignorées sous prétexte que ce serait plus simple à digérer ? Le corps de la Reine appelait celui de la Villageoise, leurs esprits étaient connectés et le seraient sûrement à jamais, alors pourquoi résister ? Pourquoi s’empêcher de vivre comme elles l’entendaient ? Excès de colère envers elle-même et ses choix qui lui avaient tant coûté, elle lança l’appareil sur le matelas qu’elles avaient autrefois souillé avant de se rouler en boule, la tête dans ses bras. Elle voulait juste disparaître et oublier.

Bruit de fracas, tête relevée. Letizia. Letizia était là. Letizia pleurait. Visage d’ange déchiré, sentiments partagés. Minerva resta stoïque quelques instants, comme incertaine de ce qui allait suivre. Mais lorsque la voix si triste de sa belle parvint jusqu’à ses oreilles, elle comprit instantanément la raison de sa présence. Elle non plus, ne pouvait supporter cette séparation. Elle aussi voulait que cela cesse. Définitivement. “Tu … Me manques aussi ...” Chuchota-t-elle entre deux sanglots. Leur contact raviva la flamme dans son coeur, coup de défibrillateur. Elle savourait, Guenièvre. Ce toucher qu’elle avait recherché, souhaité, dont elle avait rêvé depuis ce qui semblait être une éternité … Leurs regards attristés s’entrechoquèrent durant de longues secondes. Trop éprouvée mentalement parlant pour faire suite à ses mots, la Reine des Alchimistes fit un simple mouvement en avant pour déposer ses lèvres contre celles de son amour. Flot de larmes redoublant d’intensité, l’une de ses mains vint se perdre dans sa magnifique chevelure. Elle lui avait terriblement manqué, Letizia lui avait terriblement manqué. Baiser rompu, elle lui avait offert la force nécessaire pour finalement lui répondre. “Ne me quitte plus jamais ... S’il te plaît …” Toujours à quelques centimètres à peine d’elle, elle sentait son souffle chaud et rassurant contre son visage. La Reine et celle de son coeur s’étaient enfin retrouvées.
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Date d'inscription : 11/11/2019

Force envolée, pupilles qui étaient prête à éclater. Son corps qui se détruit à chaque gorgée, à chaque joints fumés. Son âme se vide et s’élance vers le chemin de la mort, gamine prête pour une overdose. Son cœur cherchant une résistance, sous cette peur qui se sentait dans ses pleurs. ça se sent encore. La peur dans le ventre qui l’empêche de répondre aux appels de son corps en manque. La dépendance à ces produits qui s’imprègne dans son être, la dépendance comme thérapie à sa dépression. Minerva reine de ses pensées, cause de ses larmes. L’image de Minerva qui repasse dans la tête laisse une vague d’adrénaline se propager dans ce corps trop frêle. Dans sa course elle cherche ses mots, s’invente des scénarios. Elle sait pas, elle sent le rejet. Rejet qu’elle accepterait même si ça la tuerait.

Larmes à nouveau dévoilées, âmes à nouveau liées. Le coeur obtient sa victoire, les battements qui viennent briser cette prison en pierre. Regrets lâchés, amour partagé. Vague de chaleur qui réanime ce corps encore trop mort, l’appelle à la luxure qui devient plus forte que celle de la drogue. Son front posé sur le sien, la vue retirer pour lui faire profiter de l’instant. “J’te quitte plus…” sanglot éclaté dans les bras de sa belle, femme impuissante prête à tomber face à sa faiblesse. “J’ai besoin de toi...” elle se répète. L'étreinte de Letizia se fait plus forte, ses paupières s’ouvrent pour que ses iris se plongent dans les siens. “T’avais pas b’soin de ça, putain… j’suis conne.” la colère monte légèrement en elle, colère contre-elle même. “ça m’a tué d’être loin d’toi, tué de t’voir à nouveau sous tes larmes… ça m’a détruit de t’avoir détruit, bordel.” dernières larmes lâchées avant que ses lèvres ne rejoignent à nouveau les siennes. “J’veux m’perdre à nouveau sous tes draps avec toi, m’dire que ces nouvelles sensations ressenties sont vraies au lieu de les nier. J’veux continuer de voyager avec tes baisers et me réveiller à tes côtés…” Doigts entrelaçant ses mèches, lèvres qui parcourent sa peau pour se rapprocher de son cou. “J’te veux toi.” doux et lent murmure qui s’ajoute à son souffle chaud pour venir caresser cette peau délicate.
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Date d'inscription : 18/07/2019

L'Amour. Bénédiction et malédiction accordée aux mortels, Minerva s'était encore une fois perdue dans un torrent de sentiment, au point de s'y noyer. Vague gigantesque d'émotions, revoir Dame Séli dans son antre était sa bouée de sauvetage. Raccrochée à sa vision, à son regard, à ses lèvres qu'elle souhaitait capturer à jamais, la Reine s'efforçait de nager de toutes ses forces pour se tirer de l'Enfer liquide dans lequel elle était plongée. Larmes trop présentes, la fatigue et le désespoir l'avait empêché de correctement répondre à sa belle, la forçant à agir pour lui exprimer ce qu'elle voulait dire. Baiser pur d'un coeur sincère, Guenièvre avait pu reprendre son souffle grâce à ce doux contact. Elle n'était pas morte. Elle avait survécu à la marée. Et désormais. Elle voulait se marier. Avec celle qui l'avait sauvé. Et ce, pour l'éternité.

Sanglots encore présents, l'entendre lui répondre par l'affirmative à son souhait la rempli de bonheur. Les cauchemars étaient terminés, leur deux âmes allaient enfin être réunies à nouveau. Letizia avait besoin d'elle, les sentiments étaient réciproques. Sans son regard, sans sa beauté, sans la lumière dans si vie que la Villageoise représentait, Minerva serait portée disparue dans un monde lugubre fait de ténèbres et de détresse. Respiration rapide, elle regardait son amour dans les yeux sans la lâcher. Elle ne s'en laissait pas, de se perdre dans les prunelles de sa belle. Pulsions puissantes dans sa poitrine, l'entendre dire que la savoir triste lui avait fait du mal la soulagea. Sa Leti s'était inquiétée pour elle. Sa Leti avait eu du mal à maintenir la distance, tout comme elle. Ce fut un supplice. Supplice qui désormais était terminé. À jamais. Fort heureusement. Leurs contacts ne s'achevèrent pas, au contraire, se multiplièrent, si bien que la Reine lâcha un doux soupir de bonheur. Elle lui avait tant manqué, sa chérie. Nouveau baiser, phalanges entrelacées avec les siennes, ses lèvres s'approchant de son cou ... Elle était aux anges Guenièvre. "Leti ... On va continuer tout ça ... Même, on fera tout ça bien plus souvent ... Car je veux plus que tu me lâches ..." La sentir contre sa peau la faisait frissonner de plaisir. Et quelque part, d'envie. "Au pire ... Viens ... Emménage chez moi ... Reste ici vivre avec moi ... Comme ça tu n'auras plus à me laisser ... Plus jamais. Sans toi je suis plus rien ... Je t'aime ... Je t'aime putain." La Reine se mit à vibrer sous ses caresses, si bien qu'elle prit d'assaut les lèvres de son amante pour les embrasser, les mordiller, les lover. Comme avant.
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Date d'inscription : 11/11/2019

T’arrêtes pas de déconner, Leti. qu’elle s’envoie dans ses pensées pour se relever. Mais rien n’y fait, vipère est complètement achevée. Marionnettiste perds ses ficelles, laissant ses marionnettes s’échapper. Les abysses l’aspirent, son jeu l’a détruit. Qui aurait cru que mademoiselle Gonzalez allait se relever? Qui aurait cru qu’elle ne se laisserait pas assommer parce qu’elle avait consommé? Elle s’est encore battue, elle qui se croyait être un cas perdu. Elle est parvenue à se relever pour rejoindre sa dulcinée. L’amour l’a appelé, l’amour l’a attiré. Tu peux plus vraiment le nier, qu’il faut lui balancer. A ses côtés elle voulait s’éterniser, dans ses bras elle désirait s’enfermer à tout jamais. D’un premier baiser, elles se sont retrouvées, leurs larmes se sont mélangées. Rictus se dessine à travers les regrets, lippes saccagées se sont légèrement étirées. Ses doigts s’amusent dans ses cheveux bruns avant de venir sécher ces larmes qui continuaient de perler, l’autre s’est entrelacée avec la sienne. Des propositions qui sont faites, des solutions pour que leur amour commence à être éternel. La peur la ronge, proposition d’engagement qui vient lui faire tourner la tête. T’es pas habituée à ça hein? que la voix dans ses pensées vient la taquiner. “On verra ça d’main… pas aujourd’hui.” Trop pressée de la retrouver, des je t’aime qu’elle ne veut pas encore prononcer mais qu’elle annonce par ses actes.. La peur qui la bouffe encore mais qui s’évapore petit à petit lorsque la fougue s’invite dans ce nouveau baiser. Leti qui ramène sa douce vers ce lit qui lui avait manqué. Chanter dans la vague d’amour elle voulait, complètement la retrouver elle allait. A califourchon elle s’est posée, pour continuer de prendre ses douces lèvres en otages et continuer de lui envoyer cette amour qu’elle n’avouera jamais par cette simple expression. "Continues de m'aimer, Min'... Continues et ne t'arrêtes jamais." parce qu'elle voulait avancer avec elle, elle voulait dans le fond se caser malgré ses vices qui allaient peut-être persister.Icons by StrangeHell | Code by EXORDIUM.